Journal C'est à Dire 100 - Mai 2005

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V A L D E M O R T E A U

Immobilier

La fièvre s’abat sur le prix des terrains Le Haut-Doubs n’échappe pas à l’augmentation des prix sur le mar- ché de l’immobilier en 2005. Mais à une époque où la tendance est à la maison individuelle, les observateurs remarquent que la plupart des acquéreurs sont désormais des frontaliers.

C’ est un fait ! Sur le marché de l’immo- bilier les prix conti- nuent à grimper. À tel point que les observateurs évitent de s’aventurer dans des pronostics qui laissent augurer une éventuelle stagnation des tarifs. Bien malin celui qui peut dire quand l’inflation va s’arrê- ter. Elle concerne tous les biens (maison, terrain, appartement, garage) et fluctue suivant les secteurs géographiques. Du fait de la proximité de la Suisse, le Haut-Doubs est loin d’échap- per à ce phénomène. “Dans le Doubs, entre 1999 et 2003, nous avons subi une augmentation des prix de l’ordre de 35 à 40%. Sur les 7 dernières années, cet- te évolution est de 50%” souligne un notaire du Haut-Doubs qui étudie l’évolution des prix sur le marché de l’immobilier dans le Haut-Doubs pour le compte de la Chambre des notaires du Doubs. Il précise sans attendre que “cette hausse est inférieure à la moyenne nationale (hors

qu’à acheter dans l’ancien. Selon une récente étude, réalisée par le Crédoc pour l’union natio- nale des constructeurs de mai- sons individuelles (U.N.C.M.I.), 82% des personnes interrogées affirment souhaiter vivre dans une maison et 89% voudraient en être propriétaires. Les acqué- reurs plébiscitent ce type d’ha- bitat. Les taux d’intérêt histo- riquement bas les encouragent à claquer la porte du locatif pour prendre leur indépendance immobilière. Malgré des tarifs à première vue prohibitifs, les prétendants à l’accession à la propriété sautent le pas, quitte à se coller sur le dos un emprunt bancaire de 25 ans (300 mois). “C’est très long. Mais on remarque que ça ne rebute pas les acqué- reurs qui sont relativement jeunes. Les mentalités ont changé. Les gens se disent “advienne que pourra” observe Alain Pointu- rier, président de la Chambre des notaires et notaire à Maîche. Les incertitudes de la conjonc- ture économique n’ont visible-

région parisienne) qui est de 54%. Cependant, c’est bien dans les grandes villes et les zones fron- talières que le marché est le plus dynamique.” Précisément, la fièvre s’abat sur le prix du m 2 de terrain construc- tible, pour atteindre les 75 euros à Morteau, 70 euros dans la proche périphérie, “voire plus dans des secteurs comme Villers- le-Lac. Cela dépend du lotisse- ment.” Par comparaison, plus loin dans le Haut-Doubs, au bord du lac Saint-Point, certaines parcelles se négocient jusqu’à 100 euros du m 2 . Des prix que l’on rencontre dans l’agglomé- ration de Besançon. Dans la région de Valdahon, en un an, l’augmentation a été de 39%, cependant dans ce secteur les prix restent raisonnables puis- qu’ils tournent en moyenne autour de 30 euros/m 2 . C’est une évidence, le marché de la maison individuelle sur- fe sur le haut de la vague. Les particuliers ont presque aujour- d’hui intérêt à construire plutôt

Dans le Haut-Doubs, la majorité des acquéreurs sont des frontaliers.

Haut-Doubs, a priori parce que les prix sont plus accessibles ici” que dans le pays de Gex par exemple. Conséquence de cette course en avant : les moins for- tunés s’éloignent des centres urbains pour trouver des tarifs plus accessibles. Car ce n’est pas le tout d’avoir

ment pas d’effet sur le compor- tement des investisseurs.” Ce constat est plus nuancé dans le Haut-Doubs où le marché de l’immobilier est sous l’influence de la proximité de la frontière suisse. “Depuis peu, on a le sen- timent que seuls les frontaliers peuvent investir dans l’immobi-

achetez un terrain plus petit, soit vous rognez sur la construction de votre maison en utilisant des matériaux moins coûteux, ou pourquoi pas en la construisant vous-même” note Patrick Mar- ceau de l’agence départementa- le d’information sur le logement. Malgré tout, l’évolution du mar- ché de l’immobilier ne semble pas dissuader les acquéreurs. La Direction régionale de l’équi- pement enregistre des records au service des dépôts de permis. “En 1994, à l’échelle de la Franche-Comté, on enregistrait 3 000 permis de construire pour le logement collectif et autant pour de la maison individuel- le. 10 ans plus tard, nous sommes à 4 500 permis déposés pour des maisons individuelles et 2 000 pour l’habitat collectif.” Sur l’en- semble des logements mis en chantier, 70% sont des maisons individuelles. O T.C.

un terrain, mais il faut penser ensuite à y mettre “la tente.” Le budget de l’acquéreur est incompressible. Or, le prix moyen d’une mai- son individuelle est pas- sé en 2 ans de 150 000 à 200 000 euros. Voilà qui plombe un peu plus

lier. La quasi totalité des prêts que l’on voit actuellement sont des prêts en devises plus avantageux encore en termes de taux que ce que l’on peut trouver en France” remarque cet autre notaire. De facto , le pouvoir d’achat des

Le prix d’une maison individuelle est passé de 150 000 à 200 000 euros.

frontaliers est dopé. “Dans le contexte actuel, ils sont plus à même d’acheter que les non fron- taliers.” Ce notaire relève un autre phénomène. “On voit de plus en plus de personnes qui travaillent sur Lausanne ou Genève venir s’installer dans le

le capital de départ. Dans le même temps, au fur et à mesu- re que les prix augmentent, on constate que la taille des par- celles a tendance à diminuer pour qu’elles restent accessibles. En effet pour réduire le montant de l’investissement “soit vous

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