MeeT and TRaVeL MaG n°83 mai-juin 2025

CROISIÈRES

CUNARD : EN 2026, DES TRANSATS DEPUIS LA FRANCE Avant une croisière évènement lors des 250 ans des États-Unis où il sera, le 4 juillet, l’invité d’honneur des festivités dans le port de New-York, le Queen Mary 2, seul transatlantique au monde et navire iconique d’une compagnie riche de 187 ans d’histoire, propose des départs depuis deux ports français. Du Havre à New-York, du 1 er au 8 mai et sans escale, on embarquera pour 7 nuits à bord. Puis du 8 au 17 juin, pour 9 nuits, avec escales à Cherbourg (9 juin) et Southampton (10 juin). De Cherbourg à New-York, du 9 au 17 juin, la traversée (8 nuits à bord) inclura une escale à Southampton, le 10 juin. Cunard perpétue ainsi un lien de plus de 175 ans avec ce port du Cotentin et sa célèbre gare maritime Art Déco qui a accueilli les plus grands paquebots du monde. L’embarquement au Havre, ville inscrite au patrimoine de l’Unesco, permettra, quant à lui, de découvrir son tout nouveau terminal de croisières. Incentive d’exception pour booster un challenge ou voyage parrainé, ces traversées mythiques bénéficieront d’un accompagnement francophone, organisé par Un Océan de Croisières, agent général France et Monaco de la compagnie. > Premier port de croisières de France et 4 e en Méditerranée, Marseille prévoit d’accueillir cette année quelque 2 580 000 passagers (dont 27 % en tête de ligne et 73 % en transit), soit une hausse de 7,5 % par rapport à 2024, ainsi qu’une soixantaine d’escales supplémentaires (674 contre 588 en 2024, soit + 14,6 %). L’électrification de ses quais est prévue pour fin 2025. > Première mondiale aux chantiers Fincantieri d’Ancône où a débuté pour la compagnie Viking la construction du premier navire propulsé à l’hydrogène. Le Viking Libra ne devrait émettre aucun gaz à effet de serre grâce à un système hybride partiellement basé sur de l’hydrogène liquéfié et des piles à combustible. Il offrira 499 cabines et pourra accueillir jusqu’à 998 passagers. Sa livraison est prévue pour fin 2026. Son sistership, le Viking Astrea, pour 2027.

MSC WORLD AMERICA, ÉCO-RESPONSABLE

Livré le 27 mars par les Chantiers de l’Atlantique, le dernier-né du leader européen (6700 passagers) est surtout dédié aux loisirs avec ses 38400 m 2 d’espaces publics, dont 20 bars, 19 lieux de restauration, d’innombrables espaces d’animation, de sport et de bien-être… Il se veut aussi, comme son jumeau le World Europa (2022), un exemple en matière de réduction de son empreinte énergétique car la neutralité carbone ne sera plus une option en 2050. Propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL), il peut se brancher à terre en escale. Il traite ses déchets, produit son eau douce. Un officier “environnement” est présent à bord comme sur tous les navires de la flotte. Pour Patrick Pourbaix, directeur général France de MSC Croisières, « Dès qu’une technologie nous est proposée pour améliorer notre impact sur l’environnement, nous la prenons, quoi qu’il en coûte. » Si le GNL est une première étape – « il représente déjà 20 à 25 % de CO 2 en moins », et limite les émissions de soufre, d’oxydes d’azote et de particules fines – il reste une énergie fossile. « D’autres pistes novatrices sont déjà à l’étude avec les Chantiers, tels les carburants bio ou de synthèse ». Le World America est exploité au départ de Miami depuis le 12 avril. À venir, les MSC World Asia et World Atlantic.

AVEC CELESTYAL CRUISES, EN MER ÉGÉE

Au fil de croisières courtes, la compagnie grecque – qui propose une véritable immersion culturelle tant à bord qu’en escale – reprend jusqu’en novembre 2025 ses itinéraires emblématiques. Depuis Athènes, les croisières de 3 nuits à bord permettent de découvrir Mykonos, Kusadasi (Éphèse), Patmos et Santorin. En 4 nuits, s’ajoute aussi une escale à Rhodes. Tout récemment rénové, le Celestyal Journey (1 260 passagers) a augmenté de 52 % sa capacité Premium.

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