Journal C'est à dire 210 - Mai 2015

NOUVEAU

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P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E

Flangebouche La fête qui met l’eau à la bouche

Gilles GRISIER

N° ORIAS : 13007797

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Les 19, 20 et 21 juin, le comité des fêtes de Flan- gebouche organise la quatrième édition de la Fête de la bouche avec des animations à volonté au buf- fet, dont un concours de cuisine.

de flans et de cracher de noyaux du dimanche après-midi. Cer- tains d’entre les participants se découvriront peut-être un talent caché pour faire des virtuosités avec leur bouche dans l’une de ces deux disciplines, sachant que le record du monde dans le domaine du cracher de noyau est d’une quinzaine de mètres. Et pour la troisième fois le concours culinaire amateur Fête de la Bouche les 19, 20 et 21 juin à Flangebouche www.comiteflangebouche .wordpress.com Pour participer au concours Master Bouche s’inscrire sur : www.masterbouche.fr

C eux qui pensent avoir tout vu des fêtes villa- geoises dans le Haut- Doubs se trompent. Le comité des fêtes débarque avec un rendez-vous qui en laissera plus d’un bouche bée. Au programme de cette quatrième édition hau- te en couleurs et forte en goût, des animations insolites comme le gobage de flans et le cracher de noyau, d’autres plus classiques comme le Marché de la bouche et le vide-greniers. Cette année, le troisième concours de Master Bouche sera renouvelé. Cette manifestation s’annonce drôle,

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savoureuse, conviviale et fami- liale. “L’idée de cette fête est de ne pas faire comme tout le mon- de” disent les organisateurs. Sur le papier, c’est déjà réussi si l’on s’intéresse de plus près au pro- gramme. Le dimanche, tout au long de la journée, le public pourra déam- buler entre les étals du Marché de la bouche à la découverte des produits régionaux. Une pro- menade gourmande, somme tou- te assez classique. En revanche, ce qui l’est moins et qui promet de franches parties de rigolade, ce sont les concours de gobage

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En bref…

“Master Bouche”. Pour ce concours culinaire, les sélections se feront au préalable sur le site du comité des fêtes, puis les dix meilleurs pourront s’affronter dans des conditions dignes de l’émission bien connue. Un robot Moulinex d’une valeur de 699 euros est en jeu. À vos tabliers !

bals (Le Flash-back) avec H.D.S. dont deux en guise de mise en bouche les 6 et 13 juin avant la grande soirée-concert du 20 juin, puis un dernier le 27 juin. Cela commencera à fleu- rer bon l’été puisque les orga- nisateurs vont donner au bal l’ambiance d’une soi- rée plage. Vide-greniers (le dimanche dès mage, démonstration de distil- lation, repas de la Bouche (le dimanche à midi), barbecue, spectacle de cracheurs de feu, fanfares, buvette, animations en tout genre… Flangebouche renoue avec une fête villageoi- se comme on les aime dans le Haut-Doubs. 6 heures du matin), fête foraine, atelier de fabrication de fro-

Politique Une responsabilité de plus pour Annie Genevard qui a été nom- mée, mardi 19 mai, au Bureau Politique de lʼU.M.P., lʼinstance dirigeante du mouvement. Elle est membre du collège des 50 parlementaires qui composent le nouveau mouvement. Cet- te décision sera validée par un vote par les militants lors du congrès fondateur du nouveau parti, le samedi 30 mai. Annie Genevard avait déjà été nom- mée en décembre dernier secrétaire nationale du parti, chargée de lʼanimation des fédérations.

Un talent caché pour faire des virtuosités avec leur bouche.

Avant cela, le ven- dredi soir, une soirée musette est pro- grammée sous le chapiteau. Avis aux

valseurs. Nouveauté le lende- main samedi 20 juin : spéciale concerts dès 19 heures. Une vraie fête de la musique avec en vedet- te le groupe “Sang d’ancre”. Que ceux qui préfèrent se tré- mousser sur de la musique plus rock’n’roll gardent le sourire. Le comité des fêtes a prévu trois

Le concours Master Bouche est un des temps forts du week-end.

Val de Consolation Comment l’association parvient-elle à faire battre le cœur de Conso ? Voilà six ans que l’association “Artisans de Paix” gère, entretien et organise des stages à Consolation. La tyrolienne, l’hôtel et le restaurant tournent. Un marché bio se tiendra tous les dimanches matins à partir de juillet.

A lainMichel s’en souvient très bien. Quand cet homme s’est présenté en 2009 à Consolation pour faire part de son projet de reprendre Consolation propriété d’une fondation privée, “on m’a dit que je ne tiendrais pas un

an” dit-il. L’histoire semble prou- ver le contraire. Avec beaucoup de travail, des idées, un réseau, il est parvenu à fédérer et atti- rer du monde dans ce site magni- fique de 250 hectares à préser- ver et entretenir. “Les gens, d’ici notamment, ne comprennent pas

pourquoi nous demandons 3 euros pour accéder au parc. Nous ne vivons pas de subven- tions : cet argent sert à payer 4 salariés à l’entretien” dit le pré- sident de l’association. Durant l’été, l’association fait vivre 30 salariés voire 40 au pic de l’été. Venue avec sa maman demeu- rant à Orchamps-Vennes, cette visiteuse accepte sans sourciller de débourser cette somme sym- bolique : “Il y a trente ans, mon fils a fait sa communion ici. Je voulais revenir car je n’habite plus la région. C’est toujours aus- si joli” dit-elle Entre 25 000 et 30 000 visiteurs découvrent ou viennent se res- sourcer ici chaque année. Le défi pour Artisans de paix est de mieux se faire connaître : “Que les gens notamment d’ici réali-

Alain Michel, président de l’association Artisans de Paix qui gère Consolation. Ici au restaurant de la Source.

l’association font leur assemblée générale au couvent. Ce qui tient l’association, ce sont les stages organisés qui font venir des centaines de personnes de la France entière et qui rap- portent de l’argent. Les thèmes

nées par semaine à une par jour cet été. Tout est fait à la main, avec le respect du temps de fer- mentation. Le dimanche matin, l’office est toujours célébré. En repartant, les croyants achètent un pain à l’épeautre. À partir de juillet, un marché bio sera installé les dimanches à Consolation avec des anima- tions musicales et de rue. Le res- taurant - qui profite de l’arrivée d’un nouveau chef cuisinier - propose une cuisine locale et bio. La tyrolienne est ouverte et pro- fite de deux câbles pour s’élancer à deux. Autre défi d’Artisans de paix : animer l’intersaison. E.Ch.

“Le bouche à oreille fonctionne très bien. En revanche, c’est très peu connu par les personnes d’ici alors que cela les concerne” convient Alain Michel. Animé par des bénévoles et des permanents, Consolation revit. Exemple avec le boulanger qui a choisi de tout plaquer pour venir faire des pains bio à l’ancienne. Ils sont vendus à Consolation mais aussi dans les réseaux de distribution “biolo- gique” à Morteau, Pontarlier, Besançon. “On a même trop de demandes pour nos biscuits de la joie, bio…” témoigne Alain Michel. Le boulanger, Jean- Michel, va passer de trois four-

sont variés. À chaque fois, les intervenants sont de qualité. Les prochains en juillet et en août vont parler de

sent que nous ne sommes pas une secte ! Nos portes sont ouvertes… Je crois que cette image a changé

“Il n’y a jamais eu de scandales.”

“l’art de soigner” avec des méthodes traditionnelles, “Quel travail me correspond vrai- ment ?” animé par l’Américain Steven Rudolph. Grâce au réseau au réseau Terre du Ciel, ces évé- nements sont souvent complets.

car ils ont bien vu que le site n’a pas fermé, qu’il n’y a jamais eu de scandales” dit le président. Preuve que les relations sont apaisées, les anciens de Conso- lation qui avaient été les pre- miers à vouloir torpiller

Le pain bio de Conso rencontre un beau succès.