Journal C'est à dire 210 - Mai 2015

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Enquête Les habitants du Doubs font attention à ce qu’ils mangent Quand ils le peuvent, les Doubiens achètent les denrées alimentaires via les circuits courts et font du jardinage, c’est ce que révèle une récente enquête de l’U.D.A.F.

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L’ U.D.A.F. du Doubs (Union départementa- le des associations fami- liales) publie les résul- tats d’une enquête sur les habi- tudes alimentaires des habitants du département. Pour réaliser ce travail,elle a envoyé 5000 ques- tionnaires de manière aléatoire à des ménages. 620 ont répon- du. Première observation, grâce à la pub, les messages passent, puisqu’ils sont 90 % à juger qu’il

est essentiel de manger chaque jour des fruits et des légumes. Ensuite, “la plupart des Dou- biens ont le sentiment d’avoir une alimentation équilibrée.” En revanche, l’enquête établit un lien entre le niveau de revenu, la composition des ménages et la mauvaise alimentation. “17 % des Doubiens dont les ressources mensuelles ne dépassent pas 1 500 euros déclarent ne pas manger équilibré. C’est aussi

le cas de 16 % des ménages com- posés d’un seul adulte contre 8 % des couples.” Mais quel que soit le niveau de revenu des per- sonnes interrogées, les deux tiers ont le sentiment que les dépenses alimentaires aug- mentent au cours des trois der- nières années. Pour 81 % d’entre elles, l’explication à ce constat se trouve dans le prix des den- rées alimentaires. C’est pour- quoi une majorité de Doubiens essaie de limiter les dépenses

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ne. Ils se rendent dans les com- merces de proximité et sur les marchés plus occasionnellement. Les consommateurs du dépar- tement sont aussi très attentifs à la provenance des aliments. Rien d’étonnant donc quand l’U.D.A.F. nous apprend que “les

important qui permet par ailleurs de respecter le princi- pe du “manger bien”. Cette ten- dance locale est globalement la même observée par l’I.N.S.E.E. au niveau national. Reste à savoir qui cuisine. À l’heure où la parité s’impose en politique, il y a encore des efforts à faire dans le par- tage des tâches au sein de la cellule familiale. “La res- ponsabilité est souvent la responsabilité d’un seul membre. Dans 82 % des couples, elle est la mission des femmes.” Enfin, l’autre enseignement que nous apprend cette enquête est que la moitié des Doubiens décla- re faire un jardin. Ils sont au moins sûrs de ce qu’ils mangent. On est jamais si bien servi que par soi-même. T.C.

alimentaires. Plus le revenu des ménages est contraint et plus cette exigence est forte. Pour y parvenir, 43 % font leurs courses dans les enseignes de hard dis- count , 41 % avouent cuisiner davantage et 31 % se privent de certains produits qui ne leur semblent pas indispensables. “Un habitant du Doubs sur dix a réellement un budget alimen- tation contraint. Ils comptent chaque euro dépensé. Un sur dix compte son caddy à 5 euros près” indique l’U.D.A.F. L’enquête montre que les dépenses hebdomadaires pour l’alimentation n’excèdent pas 150 euros quel que soit le niveau de revenu des ménages. C’est au supermarché que 71 % des gens qui ont répondu à l’enquête font leurs courses chaque semai-

produits régionaux font partie de leur caddy.” Les trois premiers critères qui conditionnent l’achat d’un produit

Des produits régionaux dans les dies.

sont : la saison, le prix et la pro- venance française. Le dernier des critères est la praticité et le prêt à cuisiner. Indépendamment du budget, les habitants du Doubs apprécient prendre leur repas en famille, à la maison, en particulier le soir (79 %). Ils considèrent que c’est un moment d’échange

La moitié des personnes interrogées déclare faire du jardin.

MORTEAU PARKING DU STADE

VENDREDI 29 MAI 20H30 SAMEDI 30 MAI 15H30 DIMANCHE 31 MAI 15H30

À PARTIR DE 10 EUROS