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Le dossier

Santé

Les erreurs à éviter pour faire de meilleures nuits Pour bien dormir, il faut se sentir en sécurité afin de pouvoir baisser la garde. Ce qui fait que chaque alerte, bruit, lumière, pensée parasite, va plus ou moins nous perturber.

Regarder la télé au lit L’idée est de créer un conditionnement mental positif : lorsqu’un lieu n’est associé qu’au sommeil, le seul fait d’y pénétrer prépare le cerveau à dormir. Dîner trop léger léger est tout aussi néfaste ! « En pleine nuit, si l’organisme manque d’énergie, le cerveau va “se réveiller” afin de trouver une solution à ce manque, explique le Dr Adrien. Le sommeil sera alors de moins bonne qualité. » Ajouter des glucides à index glycémique bas ou modéré (céréales complètes, quinoa, lentilles, pois chiches…) au menu du dîner, qui diffusent de l’énergie tout au long de la nuit, est la meilleure option. Avoir une activité C’est bien connu, les repas riches et gras n’aident pas à bien dormir. Mais un dîner trop

Dormir volets ouverts « Une partie du cerveau reste en alerte, souligne Joëlle Adrien. Pour un bon repos, il ne faut pas lui donner de travail À ne pas faire

supplémentaire. Il est recommandé de dormir dans une chambre plongée dans l’obscurité. » Il convient donc de fermer les volets et même d’éteindre les appareils électriques. La moindre lumière, y compris celle émise par leurs veilleuses, filtre à travers les paupières, stimule la rétine et maintient le cerveau en alerte. C’est également vrai pour le bruit. Même s’il ne réveille pas, la qualité du sommeil est moindre. Regarder l’heure quand on se réveille en pleine nuit C’est source de préoccupation et savoir l’heure qu’il est ne permettra pas de se rendormir plus vite ! Monitorer son sommeil de façon

trop stimulante avant le coucher « Plus on se couche avec des pensées en tête, plus elles

vont resurgir au cours de l’activité mentale du sommeil, et plus les nuits risquent d’être de moins bonne qualité et entrecoupées de réveils nocturnes », note le Dr Françoise Vecchierini. D’où le conseil de se préserver un sas, au moins une heure avant le coucher, réservé à une activité de détente, et de noter ses idées avant de s’endormir si on craint de les oublier. Posées sur du papier, on pourra s’en occuper le lendemain, ce n’est plus la peine d’y penser !

obsessionnelle Si la multitude d’objets connectés qui proposent

d’analyser le sommeil peut renseigner sur son profil de dormeur, des médecins observent que monitorer son sommeil avec obsession, en quête d’un sommeil idéal, peut au contraire être source d’anxiété.

BERNARD BODO / GETTY IMAGES - PAULA SIMONETTI POUR SANTÉ MAGAZINE

30 SANTÉ MAGAZINE I novembre 2019

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