La Presse Pontissalienne 165 - Juillet 2013

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 165 - Juillet 2013

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. François Mandil critique le foyer haïtien financé par la C.C.L.

Réforme des cantons : Amancey ne veut pas de la fusion

Trêve “V oilà l’été j’aperçois le soleil, les nuages filent et le ciel s’éclaircit” disait la chanson. Cette parenthèse estiva- le tombe sans doute plus que d’autres années, à point nommé. Le printemps aura été plombé non seulement dans le ciel, mais surtout par un climat délétère qui semble avoir sapé le moral des Français, plus irascibles que jamais. Il faut dire qu’outre la météo, les motifs de colère étaient nombreux en ce printemps calami- teux. Sur ce point, ce n’est pas ter- miné puisqu’on sent encore les remugles des innombrables affaires qui ont secoué la France flotter dans l’atmosphère de ce début d’été : on croyait le paroxysme atteint au moment de la trahison d’État du fraudeur Cahu- zac, mais au fil des semaines on voit que cet exilé fiscal n’est peut-être qu’un arbre qui cache une forêt plus sombre encore. Puis a surgi l’interminable feuilleton Tapie qui met au jour une organisation quasi-mafieu- se d’un État dont les têtes ont défi- nitivement perdu leurs repères. Pas- sons sur les pratiques validées au profit d’un Claude Guéant qu’on croyait être un des plus loyaux serviteurs de l’État. On s’est là encore trompé. Arrê- tons là cette litanie qui explique en grande partie pourquoi en ce début d’été enfin ensoleillé, les Français ont plus que jamais l’impérieux besoin de couper avec ce climat. Alors un conseil, un seul : décrochez, relativisez, res- pirez et pour ceux qui le peuvent, faites une trêve loin de votre quoti- dien et du marasme ambiant qui plom- be le moral de la France. Pour les autres, le conseil que nous leur sug- gérons est de profiter à plein des innombrables animations et activités qu’offre le Haut-Doubs, comme à son habitude, en période estivale. Passer une journée à randonner dans les gorges du Doubs, sur les crêtes juras- siennes ou à lézarder au bord du lac Saint-Point, enchaîner avec la visite d’un musée, s’échapper dans un des nombreux festivals programmés en Suisse voisine et terminer sa journée par une fête authentique dans un vil- lage où les bénévoles se donnent sans compter. Histoire d’égayer cette pério- de estivale qui doit se vivre ici com- me une parenthèse salutaire avant une rentrée qui ne s’annonce peut- être pas sous des auspices forcément réjouissants sur tous les plans. D’ici là, excellent été à tous . Jean-François Hauser Éditorial

D ans le cadre de la coopération qu’elle entretient avec la ville de Milot à Haïti, la Communauté de communes du Larmont a financé la construction d’un centre d’accueil pour enfants. La structure est prévue pour héberger une dizaine d’orphelins et à terme, cinq enfants de plus handicapés. En avril, le conseiller municipal de Pontarlier François Mandil (E.E.L.V.) est parti en voyage à Haïti. Il a profité de ce périple pour faire une visite inopinée à Milot afin de se rendre compte de la réalité de ce foyer. L’élu a été surpris par ce qu’il a découvert. “J’ai constaté qu’il était impos- sible de vivre là. Il y avait cinq lits, avec juste un matelas. Il n’y avait pas de cuisine, pas de vaisselle. À mon sens, aucun enfant ne vivait là. J’ai vu toutes les pièces sans savoir finale- ment à quoi servait ce centre. Je ne sais pas ce qu’il faut en conclure, Je ne dis pas que l’argent public ne va pas au bon endroit, en revanche, il est mal utilisé” explique François Mandil qui estime avoir fait son travail d’élu. Ses observations sont contradictoires avec les informations qui parviennent à la communau- té de communes du Larmont. Elle a des contacts réguliers avec le centre qui a expliqué pourquoi François Mandil n’avait pas trouvé d’enfants au foyer. L’élu y est passé à deux reprises. La première, les enfants étaient à l’école et la secon-

de ils étaient au centre de nutrition. Lors du dernier Conseil communautaire, Patrick Genre a répondu à Liliane Lucchesi (P.S.) qui l’interpellait sur cette question. “Il y a entre huit et dix enfants dans ce foyer. L’Institut du Bien- être Social et de Recherche (I.B.R.E.S.) a don- né un avis favorable à la poursuite de l’agrément. S’il y avait eu le moindre doute, nous arrête- rions tout par rapport à ce centre” a-t-il décla- ré. La C.C.L. affirme que le moindre euro dépen- sé à Haïti est justifié. François Mandil aurait-il donc exagéré dans son analyse de la situation ? N’a-t-il pas lancé une polémique autour de ce projet pour servir ses intérêts politiques en vue des prochaines élections ? L’intéressé s’en défend. “Je n’ai pas voulu instrumentaliser l’histoire ou faire de la récupération politique d’autant que la solidari- té internationale est au cœur de mon engage- ment politique. Je confirme ce que j’ai vu. En revanche, les choses ont pu changer depuis mon passage” estime François Mandil, convain- cu que le partenariat financier n’est pas la solu- tion dans ce genre de coopération. En tout cas, ses doutes ont suscité la déception à Milot. “Si M. Mandil, en agissant ainsi, a l’intention de détruire le foyer des enfants à Milot, il se trom- pe grandement” écrit Desforges Phirosner, direc- teur général de la mairie de Milot.

Patrick Ronot ne veut pas voir disparaître le canton dont il est le conseiller général, et en même temps perdre son mandat.

L e conseiller général du canton d’Amancey Patrick Ronot ne déco- lère pas à l’idée de voir, peut-être, son canton d’Amancey, le plus petit des 35 cantons que compte notre département, dispa- raître un jour, victime de la réforme des collectivités locales proposée par la gauche. Il l’a fait savoir au président Hol- lande à travers un courrier où il dit tout le mal qu’il pense de ce projet de réforme “fantasque et ruralicide” comme il l’a décrit. “Le monde rural, qui souffre déjà clairement d’un déficit de services publics et de projets structurants et qui coûte le moins cher au contribuable, est mis au pilori par cette réfor- me” argumente Patrick Ronot dont le canton d’Amancey fusionnerait, selon les pre- mières lignes tracées par ce projet de réforme, avec les cantons voisins de Levier,

d’Ornans et même de Mont- benoît. Avant d’envoyer son réqui- sitoire contre le gouverne- ment, Patrick Ronot avait réuni l’ensemble des maires de son canton. “Tous pré- sents et de tout bord poli- tique, nous avons fait le même constat : notre mobilisation est totale contre cette réfor- me et le combat que nous menons pour nos territoires est porteur d’espoir” résume le conseiller général qui fait une autre suggestion au chef de l’État : “Si vraiment vous voulez construire de grands ensembles banalisés dans lesquels les citoyens ne se retrouvent pas, pourquoi ne pas baser les futurs cantons sur le découpage du Pays Loue-Lison ? Pourquoi ne pas réunir les trois commu- nautés de communes d’Amancey, d’Ornans et de Quingey ?”

Selon François Mandil, le foyer de Milot n’héberge pas d’enfants.

Le collège de Frasne remporte le titre U.N.S.S

L es prix du challenge U.N.S.S. (Union sportive pour le sport scolaire) ont été remis le 18 juin par Rémy Nap- pey, vice-président du Conseil géné- ral du Doubs, en charge de la citoyen- neté, de la politique éducative, sportive et culturelle. Ces prix récompensent les associations sportives des collèges les plus représentatives et les plus dynamiques du département. Le Conseil général a attribué des bons d’achat aux 15 premières équipes classées pour un montant total de 3 000 euros. Plus de 8 000 collégiens du Doubs sont licenciés, confirmant le succès de la pratique du sport en milieu sco- laire. “Les sports les plus pratiqués étant le ski, le rugby, le tennis de table, le handball et le futsal” rapporte le Conseil général qui organise deux mani- festations phares que sont la journée blanche en janvier et le cross de la Mal- combe en novembre.

Les collégiens récompensés.

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : Anthony GLORIOD au 03 81 67 90 80 A collaboré à ce numéro : Morgane Bretillot. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Juillet 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Club collectionneurs Mont d’Or, M.J.C., Organisateurs de manfestations.

Les résultats 1 er : Collège Émile-Laroue à Frasne 2 ème : Collège Jean-Claude Bouquet à Morteau 3 ème : Collège Philippe Grenier à Pontarlier 4 ème : Collège Lucie-Aubrac à Doubs

5 ème : Collège Guynemer à Montbéliard 6 ème : Collège André Malraux à Pontarlier 7 ème : Collège René Perrot au Russey 8 ème : Collège Jean-Jacques Rousseau à Voujeaucourt 9 ème : Collège Louis Pergaud à Pierrefontaine-les-Varans 10 ème : Collège Edgar Faure à Valdahon

11 ème : Collège privé Notre-Dame à Besançon 12 ème : Collège privé Les Augustins à Pontarlier 13 ème : Collège Entre Deux Velles à Saône 14 ème : Collège Victor Hugo à Besançon 15 ème : Collège Pierre Vernier à Ornans

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