La Presse Bisontine 66 - Mai 2006

Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon

N° 66

Mai 2006

1,80 € Le troisième lundi du mois Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans.

Tous les élus bisontins passés en revue Combien sont-ils payés ? Présence au conseil, assiduité aux commissions, absentéisme… Ces élus bisontins qui manquent à l’appel , , Ces é

Rue Bersot BESANÇON 03 81 82 27 14

La précarité bisontine passée à la loupe À Besançon, les inégalités se creusent, la pauvreté augmen- te, l’isolement aussi. La Presse Bisontine présente les résultats détaillés de la grande enquête menée sur la précarité dans la capitale comtoise. p. 11 Travaux, accès, circulation… L’avenir du centre-ville

Supprimer le transit automobile tout en renforçant l’attractivité de laboucle, c’est l’équationque ten- tent de résoudre les élusbisontins, au moment où a démarré un vas- techantier dans les ruesducentre. L’événement p. 6 à 8 Pôle Témis : le défi bisontin La zone économique de Témis prend forme mais il lui manque d’autres atouts pour rivaliser avec d’autres pôles de la région. p. 26

Lire le dossier p. 15 à 19

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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

L’ INTERVI EW DU MOIS

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Éditorial

I NSÉCURITÉ

Fin de la police de proximité

Autisme Mardi 11 avril, 18 heures, au petit Kur- saal de Besançon. Le comité de quar- tier de la Boucle a convié riverains et commerçants à une réunion-débat qui s’avère houleuse puisqu’elle touche la corde sensible par excellence de tous les usagers du centre-ville : les travaux. Dans la salle, des rangées de chaises… désespérément vides. Au total, onze curieux, une commerçante seulement (!), ont assisté à l’exposé présenté par le service voirie de la ville de Besan- çon. Une fois encore, le dialogue sera impossible. Bien sûr on peut fustiger les commerçants bisontins d’être absents, eux qui sont souvent prompts à se lamenter à la perspective du moindre coup de pioche dans les rues du centre-ville. On peut enmême temps juger totalement inopportun de convo- quer des commerçants à 18 heures, eux qui sont à cette heure-là tous affai- rés à faire tourner leurs enseignes. Cet épisode fâcheux est une nouvelle illus- tration des énormes difficultés de com- munication qu’entretiennent toujours les élus et une partie de leurs admi- nistrés. Le constat est parfaitement identique sur un autre sujet, différent mais néanmoins voisin, du transport en commun dans l’agglomération bison- tine, également évoqué dans ce numé- ro. D’un côté on entend des élus qui martèlent à l’envi, presque obstiné- ment, que le seul salut viendra du déve- loppement des transports en commun et que par conséquent ils n’ont d’autre choix que de solliciter les industriels de l’agglomération pour financer les futurs réseaux. À côté, ces mêmes industriels englués dans leurs soucis de gestion quotidiens et écartelés par l’augmentation régulière des ponctions financières et une conjoncture écono- mique morose n’admettent pas que la collectivité fasse appel à eux pour une nouvelle fois mettre la main à la poche. Une fois encore, le dialogue est tota- lement absent entre deux catégories de la population qu’un abîme semble séparer. Voilà peut-être une nouvelle forme de fracture sociale - voire socié- tale -, une sorte d’autisme mutuel entre deux mondes qui ne parlent pas le même langage. Sans doute sont-ils de part et d’autre de bonne foi, cha- cune des parties défendant ce qu’elle pense être juste. Seulement, malgré les efforts déployés enmatière de consul- tations, de réunions publiques ou d’ac- tions de communication, “l’élite poli- tique” s’éloigne inexorablement de sa “base populaire”. J ean-François Hauser

“Tous les gouvernements se sont cassé les dents sur la délinquance”

Politologue spécialiste de la délinquan- ce, Sébastien Roché a participé mi-avril aux rencontres des politiques de la vil- le de Besançon autour de l’insécurité. Pour lui, la crise des banlieues aurait pu être évitée si une réelle police de proxi- mité avait été mise en place.

L a Presse Bisontine : Le ministère de l’Intérieur prô- ne la stratégie de la tolé- rance zéro. Est-ce la solu- tion pour faire diminuer la criminalité ? Sébastien Roché : Il n’y a pas de

suscitée dans les quartiers, les policiers ont dès le début choisi une logique d’affron- tement en présentant la ver- sion officielle des événements. Un signe d’apaisement à ce moment-là aurait pu calmer les esprits. C’est comme un incendie, si on n’intervient pas dès les premiers instants, ensui- te on ne peut plus rien contrô- ler. Les banlieues ont été les grandes oubliées depuis 2002. Lors de sa réélection, Jacques Chirac avait fondé la majeu- re partie de sa campagne sur la lutte contre la fracture sociale et a beaucoup déçu ensuite dans les quartiers. Car les banlieues n’apparte- naient pas aux priorités affi- chées par le ministère de l’In- térieur. Maintenant, la situation a peut-être un peu changé par la force des choses. Mais l’idée - et l’objectif prin- cipal - de Nicolas Sarkozy a été principalement de faire diminuer les chiffres globaux de la criminalité, d’avoir un impact sur les statistiques. On a mis la priorité pour fai- re baisser le nombre de vols d’autoradios mais on n’a pas pris la peine d’améliorer la relation entre la police et les habitants de banlieue, que soient d’ailleurs les jeunes ou les personnes âgées, les familles qui y habitent. On a préféré la quantité à la qua- lité. Cela soulève des ques- tions sur la capacité duminis- tère d’adopter une vision globale des problèmes. On a juste regardé les bons résul- tats et oublié le travail de fond.

grande trans- formation en fait. Ce qu’il y a, c’est un chan- gement de la communication

“Les policiers ont choisi une logique d’affrontement.”

de la part du ministère de l’Intérieur, c’est vrai. Mais sinon, si on se fie aux chiffres, depuis 1995 on a connu trois fois des baisses de la délin- quance. Ce n’est pas du tout un phénomène nouveau ou exceptionnel. En fait, la cri- minalité est restée à un niveau assez similaire depuis une vingtaine d’années, et on assiste parfois à des hauts plateaux de délinquance. Tous les gouvernements s’y sont cassé les dents. Et cette année, on a tout de même vécu les plus grosses émeutes que la France ait connues depuis cinquante ans. Donc voilà le bilan aujourd’hui. Est-ce que l’on appelle cela un bilan posi- tif ou négatif, à chacun son opinion. L.P.B. : Pourtant, la criminalité a changé. Selon les chiffres du minis- tère de l’Intérieur, la délinquan- ce des jeunes notamment a aug- menté. Est-ce un changement de nature de la criminalité ? S.R. : Certes, il y a eu des chan- gements. Pour les émeutes, on n’a jamais connu une extension aussi importante en durée, au plan géogra- phique et en coût, des dégâts occasionnés. Il y a une natu- re différente du problème. Pareil pour les violences phy- siques qui sont en augmen- tation ou la participation des mineurs dans la délinquan- ce. Mais on ne peut pas vrai- ment parler de nouveaux phé- nomènes, cela fait maintenant 15 ou 20 ans qu’on les a déjà bien identifiés, qu’on les connaît. L.P.B. : Comment analysez-vous les émeutes qui ont embrasé les banlieues françaises en octobre dernier ? S.R. : Il y a deux facteurs qui ont joué. Un incident au début qui est très grave et ensuite une communication qui est mauvaise de la part duminis- tère. Par rapport à l’émotion

Pour le politologue Sébastien Roché, “les banlieues ont été les grandes oubliées depuis 2002.”

ritairement peuplé de per- sonnes d’Afrique subsaha- rienne, la police si elle veut réussir à tisser des liens avec cette population, doit avoir la capacité de les comprendre, d’entrer en communication avec eux. Ça passe peut-être par des interprètes, la com- préhension des différentes cultures. Sinon, on n’arrive- ra à rien sur le terrain. Il faut faire de ce travail en amont une priorité. L.P.B. : À la suite des émeutes dans les années quatre-vingt, la police britannique a favorisé le recrutement de fonctionnaires issus des communautés immi- grées. Est-ce un exemple que pour-

rait suivre la France ? S.R. : Cela peut être un élé- ment, mais cela ne fait pas toute la légitimité. Même si vous avez un policier noir, si celui-ci n’a pas pris le temps de parler avec les associa- tions locales, les concierges, etc., cela ne lui donnera pas de contacts en plus. Le recrutement est une chose. Mais si on ne change pas les pratiques de la poli- ce, on aura beau changer la couleur de peau des fonc- tionnaires, on n’améliorera pas les choses.

pas compris l’importance de la police de proximité. Pour- tant, dans tous les autres pays qui ont connu des émeutes similaires à celles qui ont embrasé les banlieues en octobre, on s’est déjà posé la question de la meilleure réponse à apporter à ces crises et on a mis en place des dis- positifs de proximité. Mais en France, on ne fait rien.

L.P.B. : Pour quelle raison ?

S.R. : On ne s’est pas donné les moyens d’être là sur le terrain. Derrière le tra- vail de police, de répression, il y a tout le côté essentiel des bonnes relations

“On a juste regardé les bons résultats et oublié le travail de fond.”

L.P.B. : Est-ce que la fin de la police de proximité dans les quartiers a joué un rôle important ? S.R. : Ça y a par- ticipé, c’est cer- tain. Mais Sar-

est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”- 5 bis, Grande Rue - BP 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

Propos recueillis par S.D.

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Solène Davesne,

Politologue, directeur de recherche au C.N.R.S., il a été aussi secrétaire général de la société européenne de criminologie. Il a publié entre autres “Police de proximité : nos politiques de sécurité” au Seuil en 2005 et “Tolérance zéro ? Incivilités et insécurités ?” chez Odile Jacob en 2002. Il est aussi enseignant à l’école nationale supérieure de la poli- ce et expert pour le ministère de la Justice. Sébastien Roché… en bref

avec la population, pour ins- taurer une vraie confiance. Et c’est quelque chose qui ne peut se faire que bien avant la crise, bien sûr. À Paris, à Évry, à Clichy, et même à Besançon - même si c’est dans une moindre mesure -, vous avez une fragmentation eth- nique des quartiers. Dans un quartier, par exemple, majo-

kozy n’est pas le seul responsable sur la question de la mort de la police de proximité. Elle était déjà très mal en point avant sous les gouvernements de gauche. Disons qu’il a juste débran- ché la perfusion qui la main- tenait en vie. Mais ça a été une erreur grave, le ministre de l’Intérieur n’a absolument

Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER Portable : 06 70 10 90 04

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Avril 2006 Commission paritaire : 1102I80130

Crédits photos : La Presse Bisontine, Blackwaters, C.F.A. Hilaire-de-Chardonnet, C.G. 90, I.N.R.A.P., Ville de Besançon.

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RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Le Réseau Vauban est constitué

M ercredi 12 avril, c’est dans le salon d’honneur de l’Hôtel national des Invalides qu’a été dévoilée la liste définitive des villes et des ouvrages qui consti- tuent désormais le Réseau Vauban. Il s’agit donc d’Arras, Besançon, Blaye-Cussac- Fort-Médoc, Briançon, Camaret-sur-Mer, Mont-Dauphin, Neuf-Brisach-Breisach-am- Rhein, Saint-Martin-de-Ré, Villefranche-de- Conflent, Le Palais, Longwy, Mont-Louis et Saint-Vaast-la-Hougue. À cela s’ajoutent trois autres sites qui ne sont pas des forti- fications. Il s’agit du château de Bazoches dans la Nièvre, lieu où Vauban a conçu un certain nombre de ses projets, et de la rete- nue de Saint-Ferréol et le pont de l’Ordiel, deux ouvrages situés sur le canal du Midi. Ce Réseau présente donc une certaine diversité qui tend à mettre en évidence l’ensemble de l’œuvre de cet homme. Une

œuvre que ce groupement va travailler dès main- tenant à inscrire au patrimoine mondial de l’Unes- co. L’objectif est bien de valoriser le patrimoine fortifié né du génie de Vauban qui jusque-là n’a reçu aucune reconnaissance internationale. Jean-Louis Fousseret, président du Réseau, était présent à Paris ce jour-là accompagné de deux autres élus de lamajorité : Joëlle Schirrer et Michel Roignot. Un seul représentant de l’opposition a fait le déplacement en la personne de Michel Jos- se. On peut déplorer que la classe politique loca- le pourtant conviée aux Invalides ne se soit pas davantage mobilisée pour épauler Jean-Louis Fousseret dans ce projet culturel majeur pour la région, dont l’intérêt dépasse les clivages poli- tiques. Françoise Branget (députée) pourtant à Paris, Georges Gruillot (sénateur), Jean-François Humbert (sénateur), Raymond Forni ou Claude Jeannerot étaient absents. Il y avait pourtant un grand parterre de journalistes nationaux.

Pour la création d’une gare à Planoise

Le jardin botanique pourrait déménager à l’Observatoire

E n 2004, nous avions consa- cré deux pages à l’avenir du jardin botanique. À cet- te époque, l’Université de Franche-Comté, par la voix de la présidente de l’époque Fran- çoise Bévalot, avait signifié son intention de se désengager du jardin botanique qui, selon elle, ne correspondait plus aux mis- sions de recherche de l’Univer- sité. L’accès aux serres avait même été interdit au public. Cofi- nancé par la ville et l’Université, le jardin botanique était alors sérieusement menacé. La ville de Besançon vient de signifier son intention de créer un nou- veau jardin botanique. Plusieurs sites sont actuellement à l’étu- de. “Nous en avons ciblé une petite dizaine, confie Éric Alau- zet, l’adjoint bisontin chargé de l’environnement. La première idée que l’on a émise est l’es- pace de Montoille, situé derriè- re la Malcombe en direction du Doubs. Il y a aussi le parc urbain de Planoise, les Vaîtes, futur éco- quartier, mais le site qui à mes yeux tient actuellement la cor- de est le parc de l’Observatoi- re, en plein cœur du campus.” Cet espace de 8 hectares (4 hec-

“L’ accès ferroviaire de la future gare de T.G.V. d’Auxon ne doit pas se limiter à une liaison entre la gare de Besançon-Viot- te et celle d’Auxon. Mais il faut aussi que toute l’agglomé- ration, Miserey, Valentin mais aussi Saint-Vit ou Saône puissent avoir des lignes T.E.R. directes qui les relient à cette fameuse gare T.G.V.” , affirme François Jeannin, le président de la fédération nationale des associations d’usagers des transports, la F.N.A.U.T. L’association milite notamment pour la mise en service et la desser- te de trois nouvelles gares au sein de Besançon, à Rivotte, au niveau de la caserne Vauban et à Planoise. “Des projets qui ont déjà été évo- qués dans le plan de déplacement urbains de la C.A.G.B. Des études sont d’ailleurs en cours concernant Planoise” , affirme François Jean- nin et qui devraient permettre de limiter l’usage de la voiture. Depuis mi-décembre, la S.N.C.F. a rétabli une desserte nouvelle à la gare de Franois. “Pour tester l’opportunité d’une gare dans l’Ouest bisontin. Et c’est un succès, même s’il reste encore à mieux organi- ser les transports en commun complémentaires. Mais pour tous les gens qui veulent se rendre au C.H.U., c’est très pratique” , reprend François Jeannin, qui y voit un argument supplémentaire pour la construction d’une future gare à Planoise.

tares de part et d’autre de la rou- te), s’il est retenu, pourrait inté- grer sur le plan de l’animation le projet mené par l’Observatoire de Besançon de “parc des étoiles et du temps”, ce qui en ferait, selon l’adjoint “un véritable objet culturel et d’animation pour Besançon.” Le contrat qua- driennal qui lie l’Université à la ville de Besançon pour financer l’actuel jardin botanique arrive à échéance l’année prochaine. Les élus bisontins comptent donc se pencher rapidement sur l’avenir du jardin botanique pour lequel une enveloppe de 6 millions d’eu- ros avait été inscrite au plan plu- riannuel d’investissement. Une prochaine rencontre est prévue entre Éric Alauzet et Claude Condé, le nouveau président de l’Université pour discuter d’un éventuel nouveau partenariat sur ce sujet. Besançon dispose d’un jardin botanique depuis 1580. Depuis, la capitale comtoise en a toujours possédé un. Selon les élus bisontins, il n’y a aucune raison pour que disparaisse ce qui constitue un des attributs essentiels d’une ville qui se pro- clame parmi les plus “vertes” de France.

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BESANÇON

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ΠNOLOGIE

En bref

Les 9 et 10 mai

Vin : une première mondiale à Besançon

Les Oiseaux Concert au F.J.T. les Oiseaux mardi 9 mai avec Yves Has- selmann et Étienne Deman- ge (jazz).Vendredi 19 mai, “les Copains d’abord” (musette). Exposition du 2 au 14 mai : Emmanuel Baudin (collages). Du 15 mai au 4 juin Maryvonne Henriot (peinture). Rensei- gnements au 03 81 40 32 00. Zik Le festival Herbe en Zik a lieu du 5 au 7 mai sur le campus de la Bouloie. Au programme notamment cette année, Oli- via Ruiz, Alpha Blondy, Émi- lie Simon, les Sampas…Entre autres. L’Herbe en Zik, c’est le petit festival qui monte. Rens.s sur www.lherbeen- zik.org ou au 03 81 66 67 42. B.R.C. Le B.R.C. organise une ren- contre amicale caritative au profit de l’association ELEA (handicapés moteur) oppo- sant l’A.J. Auxerre à l’E.S. Troyes. Vendredi 21 avril à 19 heures au stade Léo- Lagrange. Par ailleurs, le B.R.C. et le P.S.B. organisent un sta- ge multisport à dominance football pour les débutants, poussins et benjamins du 24 au 28 avril. Renseignements au 03 81 53 08 00.

Le sommelier ChristopheMenozzi, nouveau propriétaire duMun- go Park, organise à Besançon une dégustation unique au mon- de de 114 vins jurassiens de 1895 à nos jours. Le Mungo Park, rebaptisé “Christophe Menozzi”, rouvrira ses portes mi-mai.

L e sommelier franc-com- tois ChristopheMenozzi frappe fort à peine arri- vé dans la capitale com- toise à la tête de l’ex-Mungo Park. Il organise dans l’éta- blissement gastronomique un événement, “une premièremon- diale” selon ses propres termes en matière d’œnologie. En col- laborationavec le domaineBour-

dy d’Arlay (Jura), “sans doute un des plus grands conserva- toires du vin en France” , le som- melier a réuni la fine fleur de l’œnologie française pour deux jours de dégustation excep- tionnels. “Mardi 9 et mercredi 10 mai, nous allons déguster 114 vins jurassiens. 42 Côtes du Jura blancs entre 1904 et 2000, 32Côtes duJura rouges de 1915

à 2000 et 40 vins jaunes et Châ- teau-Châlon de 1895 à 1998. L’objectif est de mieux com- prendre la trilogie entre un ter- roir, un cépage et l’évolutiondans le temps d’un vin. Comme le domaine Bourdy n’a jamais changé depuis sa création de cépages et de méthodes de vini- fication, nous devrions avoir une vraie traçabilité du vin juras- sien au cours de tout le XX ème siècle” explique Christophe Menozzi. Des grands noms du vin participeront à cette dégus- tation d’anthologie, organisée avec le soutien de la ville de Besançon et du réseau “Étoiles et Toques du Doubs” : Olivier Poussier (meilleur sommelier duMonde en 2000), Paulo Bas- so (vice-champion du Monde), François Auduze, “un des plus grands dégustateurs et collec- tionneurs de vins au monde” , Pierre Chevrier, “un grand col- lectionneur” , ÉricDuret,meilleur sommelier d’Europe, etc. Le fruit de ce travail d’experts servira notamment à évaluer le potentiel du Jura enmatière de vins et éventuellement de contru- Concert Concert “de Frescobaldi à Debussy”, à la chapelle Bel- levaux (quai de Strasbourg), samedi 13 mai à 20 h 30. Cla- vecin, flûte et piano. Réser- vations au 03 81 87 58 16. Ricard Live La tournée Ricard Live Music revient cette année à Besan- çon, le 8 juin, parking Cha- mars, avec un nouveau concert gratuit. La scène Ricard vibre- ra aux sons du RnB et de la pop avec deux jeunes stars qui enchaînent les succès : Amel Bent et Daniel Powter. Brocante La brocante mensuelle de Micropolis à lieu dimanche 14 mai, exceptionnellement à l’extérieur, sur le parking devant le hall C, en raison de la Foi- re comtoise. Bois Le Bisontin Jean Zerlauth a édité un guide - l’Autocons- truction en bois (éditions Eyrolles) - donnant toutes les informations nécessaires sur le bois et ses avantages dans l’autoconstruction. Toutes les recettes pour qu’un bricoleur averti puisse réaliser au pas à pas son lieu d’habitation. Renseignements au 06 66 52 54 14 ou 03 81 82 27 68. En bref

Le Mungo Park devient “Christophe Menozzi” S on nom devenant bientôt un label et une marque, le “maître- sommelier de France” Christophe Menozzi a finalement choisi de donner son nom à son restaurant qui remplace- ra dès la mi-mai le Mungo Park, officiellement cédé le 22 avril. Le sommelier-restaurateur ne veut pas faire de l’endroit un simple restaurant. “Ce sera un véritable lieu culturel, alliance entre l’art, avec des expositions fréquentes, la littérature, la gastronomie et les vins” précise le nouveau patron. Une bibliothèque entiè- rement consacrée à l’art du vin et riche de plus de 400 ouvrages séduira certainement les amateurs. Le “Christophe Menozzi” pro- posera des menus “accessibles”, dont les premiers prix oscille- ront entre 25 et 30 euros… vin compris.

Christophe Menozzi était le responsable du restaurant le Comtois à Doucier. Il reprend le Mungo Park, officiellement vendu le 22 avril.

ment inaccessibles au public. Ils sont en vente au domaine Bourdy d’Arlay et Christophe Menozzi compte bien les rendre disponibles dans son restaurant dont il ouvre les portes à la mi- mai. J.-F.H.

buer à la réintégration de quelques cépages jurassiens qui sont complètement tombés dans l’oubli comme le fariné, le petit béclan, le gouais ou le corbeau. Les vins d’exception goûtés à l’occasion de cette rencontre inédite, ne sont pas complète-

B ANQUE

P LANOISE Décision avant l’été La brasserie de l’Europe a plusieurs acheteurs La ville voudrait en faire un “bistrot soli- daire”, entreprise d’insertion qui aurait pour vocation d’accompagner des per- sonnes en situation d’exclusion. Mais la propriétaire n’a pas encore dit oui.

140 personnes au siège bisontin La Caisse d’Épargne restera à la City La fusion entre les Caisses d’Épargne de Franche-Comté et de Bourgogne sera officielle le 19 mai. Dijon va-t-il manger Besan- çon ? La réponse d’Alain Maire, le président du directoire de la banque à l’écureuil.

L a Presse Bisontine : Certains voient cette fusion comme un risque pour Besançon. On parle même de l’abandon de votre siège administratif de la City ? Alain Maire : Cette information est erronée. La City est un bâti- ment fonctionnel et emblé- matique, nous n’avons nulle intention de la quitter. Il res- te 140 personnes au siège bison- tin, contre 180 auparavant, mais les 40 personnels admi- nistratifs enmoins ont été redé- ployés sur le réseau franc-com- tois de la Caisse d’Épargne. Peut-être louerons-nous une partie du plateau de la City à la ville qui est intéressée mais nous n’abandonnons pas les lieux, au contraire, nous ren- forçons notre présence en Franche-Comté. L.P.B. : Fusionner, cela signifie fai- re des économies d’échelle. Quelles seront les conséquences ? A.M. : Nous avons bâti un pro- jet de fusion qui repose sur des ambitions de développement.

L a décision a été prise à l’unanimité le 6 avril dernier par le conseil municipal de Besançon. a ville souhaite acheter la brasserie de l’Europe à Pla- noise pour la transformer en “bistrot solidaire”, espace

murs. Voilà deux ans que la ville réfléchit à ce projet, sans donner suite. Approuvée en conseil municipal, l’affaire est donc sur le point de se concré- tiser, sauf qu’entre-temps, un autre acheteur, un particu- lier, s’est positionné pour

rependre l’activité commerciale. “Il me propose un meilleur prix, déclare Josia- ne Prétot, la respon- sable. Je me décide- rai avant l’été. Depuis juin 2004, la ville nous promet d’ache-

public de conviviali- té, d’animation et de partage au bénéfice de la vie du quartier. Un lien étroit se nouerait notamment entre le bistrot et le théâtre de l’Espace : les compagnies théâ-

La Caisse d’Épargne ne quittera pas la City selon le président du directoire de la banque.

“Il me propose un meilleur prix.”

Nous avons pris le pari de maintenir l’intégralité de l’ef- fectif global, soit 1 700 per- sonnes pour les deux régions. Toutes les économies en effec- tifs seront réallouées au pro- fit du réseau régional et du développement. Notre princi- pal enjeu est de faire en sorte que la Caisse d’Épargne de Franche-Comté, actuellement au 5 ème rang des banques dans la région, revienne au 2 ème ou 3 ème rang. En Franche-Comté,

nous réalisons 11,7 % de la col- lecte bancaire globale, contre 16,1 % en Bourgogne. L’ambi- tion est bien de développer la Franche-Comté. Par exemple, nous avons réservé une sur- face sur Témis à Besançon pour créer une agence spécialisée entreprises. L’essentiel de notre potentiel de développement se trouve en Franche-Comté. Propos recueillis par J.-F.H.

trales s’y restaureraient, des soirées spéciales, couplant dîner et spectacle y seraient organisées. La ville a proposé aux pro- priétaires des lieux, M. et M me Prétot, 110 000 euros pour le fonds et 80 000 euros pour les

ter, sans concrétiser. Donc rien n’est encore signé et j’étudie les deux propositions.” La bras- serie de l’Europe a été créée en 1984 par le couple Prétot. J.-F.H.

6 L’ÉVÉNEMENT ’

Animation, circulation, accès… le centre-ville se cherche une identité

Une nouvelle phase de travaux vient de démar- rer dans les principales artères du centre-vil- le bisontin. Le changement des réseaux sou- terrains est le prétexte saisi par la ville pour rénover le dallage des rues piétonnes et ain- si tenter d’améliorer encore l’attractivité de la Boucle. Derrière ces travaux, la ville pour- suit son travail de fond qui consiste à sup- primer le transit automobile dans la Boucle tout en tentant de développement l’accès au centre par d’autres moyens de locomotion. Pour l’instant, la difficile équation n’a pas encore donné tous les résultats escomptés. Quel centre-ville veut-on à Besançon ? C’est l’objet de ces trois pages où les préoccupa- tions des commerçants et des riverains devront cohabiter avec les souhaits des élus bisontins. Un vrai casse-tête.

C ENTRE - VILLE

Jusqu’en novembre Travaux dans la Grande rue : et après ?

L’artère principale de Besançon sera perturbée jusqu’en novembre à cause des travaux effectués sur les conduites de gaz et la réfec- tion du dallage. Au-delà de ce nouveau chantier se pose la ques- tion essentielle : que veut-on faire du centre-ville ?

À croire que le sujet n’intéresse person- ne : ils étaient… 11 riverains et com- merçants à assister à la der- nière réunion organisée le 11 avril dernier à l’initiative du conseil de quartier du centre- ville. Mauvaise communication ou désintérêt de la population sur un sujet pourtant crucial ?

consisteront au changement complet du dallage - il date de 1973 - qui couvre laGrande rue. D’avril à novembre prochain, l’intégralité de la Grande rue, du pont Battant à la rue de la Préfecture sera en travaux, tranche après tranche. Les pelleteuses ont démarré leur travail place du 8 Septembre début avril. “Jusqu’au mois de

parking gratuite pendant les tra- vaux.” Étape suivante : juillet et août. Le gros du chantier avec la por- tion située entre la place du 8 Septembre et la rue Moncey qui démarrera “le lendemain de la braderie de début juillet. Là, nous serons obligés d’interdire complètement la circulation voi- tures et bus car les canalisations passent au milieu de la chaus- sée. Pendant cette période, nous reprendrons complètement cet- te rue : les enrobés, les bordures de trottoirs, les dalles cassées ou vieillies. L’enrobé sera réali- sé àniveaupar rapport aux trot- toirs, comme ce qui a été fait dans la rue des Granges.” Les livraisons dans les commerces se feront à partir de la “place du 8” ou à hauteur de la rue de la Préfecture et les derniers mètres… à l’aide d’un diable. En juillet-août toujours, ladeuxiè- mepartiedes travauxde réseaux sera réalisée, de la rue Moncey à la rue de la Préfecture. En septembre-octobre, “nous réaliserons la réfection complè- te du dallage de la Grande rue, de façade à façade.” Les travaux seront effectués par demi-chaus- sées, sans coupure de la circu- lation. “Nous installerons un dallage non glissant” assurent les services techniques. Entre septembre et novembre seront donc réalisés les travaux de dal- lage entre la place du 8 Sep-

Une navette de bus pour le haut de la Grande rue L es commerçants de la Grande rue ont enfin été entendus, leur pétition qui avait recueilli plus de 1 300 signatures a certainement pesé sur la municipalité qui, le 11 avril, s’est décidée à mettre en place une navette qui desservira le haut de la Grande rue. “La des- serte en bus aurait dû être interrompue car Gaz de France est obligé de reprendre ses conduites à l’angle de la rue Mégevand et de la rue de l’Orme-de-Chamars pendant l’été” explique Jean-Claude Roy, l’ad- joint bisontin à la voirie. La chaussée de la rue Mégevand sera démo- lie alors qu’elle avait été remise à neuf en 2003 ! Résultat : l’accès par bus aux commerces du haut de la Grande rue était impossible. “Cela faisait peser une réelle menace sur mon com- merce qui travaille essentiellement les mois d’été” commente Anne Bussetta, du salon d’esthétique Ingrid. Une correspondance sera donc mise en place à partir les lignes de bus 31 et 32. “Un test a été réalisé il y a quelques jours via l’avenue Cusenier, la rue Sarrail, la rue de la Bibliothèque et un petit contresens pour rejoindre Granvelle. La ligne 31 permettra donc d’accéder au haut de la Grande rue, un arrêt de bus provisoire sera installé devant la librai- rie Chevassu. Il y aura une desserte toutes les 15 minutes aux heures de pointe” rassure Jean-Claude Roy. “J’aimerais que Besançon soit en travaux tout le temps, Depuis le temps que l’on réclame des petits bus pour le centre-ville et la disparition des grands bus bruyants et plus polluants !” ironise un riverain.

Visiblement, la com- munication passe mal. L’enjeu était pourtant de taille : il s’agissait de répondre à toutes les questions qui se posent au sujet du vaste chantier qui

juin, tous les travaux dans laGrande rue concerneront que les réseaux souterrains.” La place du 8 Sep- tembre sera “rebou- chée” en juin pour ne pas perturber l’activité estivaledes

tembre et la rue de la Préfec- ture. Enfin, d’autres travaux seront programmés d’ici la fin de l’an- née rue et place Victor Hugo, “sans doute en novembre” , et dans la rue Bersot où là aussi seront changées les fontes grises des canalisations, “en octobre- novembre.” La rue Battant ne sera pas épargnée par ces tra- vaux d’Hercule en 2006 : les fontes grises seront également changées en octobre-novembre sur la partie dallée ainsi que dans les rues de la Madeleine et des Frères Mercier. Un exercice d’équilibriste attend donc les services de la ville, les riverains et les commerçants du centre-ville cette année. J.-F.H. Les pelleteuses ont commencé leur travail dans la partie inférieure de la Grande rue.

“Interdire complètement la circulation voitures et bus.”

cafetières en terrasse. Sur avril et mai seront ainsi réalisés les réseaux souterrains situés entre la “place du 8” et le pont Bat- tant. En juin 2006, les travaux seront concentrés dans le bas de la Grande rue, entre la rue des Boucheries et la place Pasteur. “La rue sera ensuite rebouchée en enrobé et nous attendrons 2007 pour changer le dallage à cet endroit du bas de la Grande rue, pour que ces travaux se fas- sent en cohérence avec le projet de réaménagement de la place Pasteur, réalisé l’an prochain” préciseM. Gudefin. Dans le bas de la Grande rue, les porches des immeubles seront forcément inaccessibles. “La ville propose donc aux riverains une place de

a démarré dans la rue la plus commerçante et passante de la capitale comtoise. Ces travaux ont été provoqués par la société Gaz de France, désireuse de changer les 16 der- niers kilomètres de canalisa- tion en fonte grise qui parcou- rent encore le sous-sol du centre bisontin. Les récents drames de Mulhouse et de Dijon sont pas- sés par là. La société E.D.F. en profite pour “remettre à niveau ses réseaux et le service des eaux pour changer tous ses branche- ments en plomb” indique Pas- cal Gudefin, responsable des services techniques. Enfin, la ville saisit l’opportunité de ce chantier pour effectuer elle aus- si de nouveaux travaux qui

7 L’ÉVÉNEMENT

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La ville prépare son “transport en site propre” Z OOM Début des travaux en 2009 Les industriels du Grand Besançon paient tous le versement transport dès lors qu’ils emploient plus de 9 salariés. Cet argent va servir à payer le futur trans- port en commun en site propre qui sera opérationnel fin 2011.

Rue de la République

Le bouclage du centre-ville va se renforcer

I l ne reste aux automobilistes invété- rés qu’une seule possibilité de péné- trer au cœur de la Boucle avec leur voiture - au risque toutefois d’être repérés par les forces de police munici- pales qui ont renforcé dernièrement leurs contrôles -, c’est l’accès par la rue de la République. Sans vignette ad hoc sur son pare-brise, l’automobiliste a toutes les chances d’être guidé vers la sortie par la rue Proudhon ou simplement d’être ver- balisé lourdement. Ce “dernier point de permissivité” , selon les termes de la ville, risque bien de dis- paraître à son tour. Les services de la voirie ont d’abord sou-

haité évaluer une des plus récentes bornes posées, en haut de la rue des Granges, pour “voir ce qui subsisterait comme fran- chissements intempestifs avant de prendre une décision concernant l’accès rue de la République. ” Mais la ville est bien déci- dée à boucler aussi cette dernière péné- trante, “soit par la mise en place d’une double borne, une sur chaque voie de cir- culation, soit par un autre système.” Sur la philosophie générale su projet, la ville de Besançon campe donc sur ses positions : elle souhaite bien faire du centre-ville “un ensemble protégé du tran- sit automobile.” J.-F.H.

Certains commerçants soutiennent que les bornes tuent l’activité commerciale, la ville prétend de son côté “qu’elles n’ont que de bonnes conséquences sur la fréquentation du commerce.”

Une quinzaine de bornes quadrillent le centre-ville R ÉGLEMENTATION

P ÉRIPHÉRIE Un nouveau à Témis Les parkings-relais sont désespérément vides… …Mais cela devrait s’arranger. Depuis sa mise en pla- ce en septembre 2002, le parking-relais de Micropolis (165 places de stationnement) n’a pas encore conquis les automobilistes, loin s’en faut. Pour sa défense, la vil- le de Besançon s’appuie sur les exemples de Lausanne et de Berne, où “les choses ont mis 5 ans à se mettre en place.” Le système bisontin ne fonctionne pas pour l’instant car il est incomplet. Les bus y passent toutes les 8 minutes environ, insuffisant selon les usagers du transport en tendance s’inverse” croit le service voirie. Si le parking-relais de Planoise-Micropolis a de la pei- ne à trouver son public, il en est un autre qui s’est créé de facto : le parking qui a pris place à l’endroit des anciens immeubles démolis l’an dernier le long de la rue Brû- lard à la Grette. Ce parking - gratuit - est devenu, sans publicité, le véritable parking-relais du centre-ville. Même chose du côté de Tarragnoz où quelques dizaines d’automobilistes stationnent tous les jours et prennent la ligne de bus 31 pour se rendre au centre-ville. D’autres parkings-relais seront pourtant édifiés àBesan- çon dans les prochaines années : le premier à Témis (en cours de construction à côté de la maison des micro- techniques), un autre à l’entrée Est de la ville. Le par- king-relais de Micropolis doit être, à court terme, sécu- risé et surveillé. Mais ces améliorations ne suffiront certainement pas à convaincre enmasse les automobilistes d’y laisser leur véhicule…Tant que le réseau de transport en commun ne sera pas totalement efficient, c’est-à-dire pas avant 2011. La Grette : le véritable parking-relais du centre-ville. commun. La ville de Besançon compte maintenant sur “un changement desmentalités. Les gens sont de plus en plus sen- sibles aux questions environ- nementales. La circulationauto- mobile augmente de 3 % tous les ans, il faudra bien que la

L’ appellation un brin technocratique de T.C.S.P. (transport en commun en site propre) correspond à la futu- re ligne de transport en com- mun - bus au gaz ou trolley- bus, le choix n’est pas encore arrêté et l’éventualité d’un tramway paraît trop onéreuse - qui traversera la ville de part en part, sur un tracé exclusivement réservé. Le tracé partira du quartier des

ment pour les bus actuels - et de contribuer à la qualité environnementale.” À côté de ces 18 km de trans- port en site propre, 14 nou- veaux kilomètres de voies réservées aux bus seront créés dans Besançon, “des voies qui constituent des accélérateurs pour les bus” ainsi que des haltes ferroviaires nouvelles sur la ligne réhabilitée entre la gare Viotte et la future gare T.G.V. d’Auxon en vue

de la “création d’un véritable transport en site propre ferro- viaire entre Besan- çon et Auxon.” La taxe transports prélevée sur les entreprises situées dans le périmètre de

Hauts-du-Chazal (Châteaufarine), desservira Planoi- se, le centre-ville et la gare Viotte. Cet- te première tranche totalisera 9,6 km. Elle doit être opé- rationnelle à la fin

Le matériel roulera à 23 km/h de moyenne.

la communauté d’agglomé- ration sera donc la ressour- ce principale de cette lourde dépense de 155 millions d’eu- ros. Augmentée de 1,05 à 1,30 % depuis le 1 er avril der- nier, cette taxe sera encore réévaluée pour atteindre 1,80 % au moment où les tra- vaux démarreront, en 2009. “Nous n’avons donc pas d’autre solution que cette majoration du versement transport étant donné que l’État ne finance plus ce gen- re d’équipements” justifie Jean-Claude Roy, chargé des transports à la communau- té d’agglomération. J.-F.H.

2011. Une deuxième tranche doit ensuite voir le jour, “à horizon 10-12 ans” selon la communauté d’aggloméra- tion et reliera le centre-ville à Palente, aux Orchamps et à Chalezeule. L’ensemble du tracé totalisera 18 km et com- portera 23 stations, “à niveau pour permettre l’accès aisé des poussettes et des fauteuils roulants notamment.” L’objectif de cette opération dont le coût global est éva- lué à “155 millions d’euros” , est de “gagner en capacité sur le plan du nombre de per- sonnes transportées, de gagner en vitesse commerciale - le matériel roulera à 23 km/h de moyenne contre 18 seule-

Seul l’accès par la rue de la République est encore possible pour les voitures. Mais les contrôles vont devenir de plus en plus fréquents annonce la mairie.

8 L’ÉVÉNEMENT ’

A NIMATION

Rien de programmé cet été Une “année-test” pour la place de la Révolution

I naugurée en fin d’année dernière, la nouvelle pla- ce de la Révolution donne un des plus beaux coups d’œil sur la ville. Les façades ravalées de la place, l’harmonie de son architectu- re, la fontaine rénovée, le pava- ge…Une incontestable réussi- te urbanistique. Mais la place donne-t-elle vraiment au centre- ville un rôle moteur dans l’ani- mation ? Les commerçants rive- rains en doutent. “Je compare la place à une Ferrari sans moteur. Si on me donnait le choix, le préfère une Twingo qui roule. La place était plus moche avant, certes, mais plus vivan- te avec les voitures qui venaient y stationner. Nous avons énor- mément perdu en chiffre” déplo- re le gérant d’un magasin de vêtement riverain, nostalgique “P rendre sur le station- nement gratuit de Chamars pour mieux l’organiser” : voilà le principe auquel réfléchissent les élus bisontins qui estiment qu’on “n’est pas en capacité d’accueillir plus de voitures qui viennent se garer au centre-ville, et notamment le phénomène des voitures-ventouses.” L’idée, à affiner, intègre la réflexion autour du futur système de transport en commun en site propre (voir article en page 28) : il s’agirait de grignoter sur la superficie du parking Chamars pour d’une part sécuriser le carrefour si mal organisé de Saint-Jacques et d’autre part organiser les futurs flux de cir- culation. “Ce site constituerait une interface de plusieurs lignes péri-urbaines en provenance du Plateau et les lignes de bus urbaines. Pour l’instant, c’est un carrefour à “bagnoles” com- plètement inorganisé. Nous

le soleil du 5 au 10 juin, festi- val des musiques de rue en octobre, marché européen du 13 au 15 octobre et Ali- men’Terre le 20 octobre. Le marché de Noël quant à lui, est en discussion. “Cette année est une année-test. On verra ce qui se passe entre les trois jours de marché et les animations ponctuelles pour pouvoir cibler éventuellement d’autres ani- mations dès l’année prochai- ne” conclut la ville. J.-F.H.

du temps où plus de 6 500 voi- tures par jour transitaient via la place par le pont Battant… Le jugement est néanmoins incontestable : les Bisontins ne se sont pas encore approprié la place de la Révolution, à l’ex-

ce, c’était une journée “bouffée” en termes d’activités. Je suis mieux sur la place Saint-Pier- re” commente Francisque Bailly, gérant du manège. Interrogé sur le sujet, le servi- ce communication de la ville

de Besançon affir- me “qu’aucune ani- mation n’est pro- grammée cet été place de la Révo- lution” ! “C’est aux Bisontins de s’ap- proprier la place

ception notable des nombreux manifes- tants de ces dernières semaines pour qui elle est devenue le nou- veauQ.G. Cet élément d’ailleurs refroidirait presque les velléités

“Je suis mieux sur la place Saint-Pierre.”

La place de la Révolution est belle, mais bien vide… sauf en cas de manifs.

d’animation. Le carrousel Bailly- Cochet, installé place du 8 Sep- tembre avait évoqué la possi- bilité de s’installer provisoirement, pendant les tra- vaux de la Grande rue et en guise de test, sur la place de la Révolution. “Chaque fois qu’il y aurait une manif sur la pla-

répond la ville. Toutes les asso- ciations y sont les bienvenues.” Pour l’instant, quelques ani- mations y sont programmées jusqu’à la fin de l’année : Prin- temps bio les 13 et 14 mai, Mode en capitale le 20 mai, fête du vélo du 3 au 6 juin, action de prévention contre

G RAND ANGLE 85,7 millions de passagers en 2005 Strasbourg a tout misé sur le transport en commun La capitale alsacienne a engagé depuis une quinzaine d’années déjà la piétonnisation du centre-ville en même temps que la réalisation de son tramway et renforce sa politique de déplacement doux. Et ça marche grâce à la concertation. Un espoir pour Besançon.

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S trasbourg, place de l’Étoile. C’est là que convergent la plupart des habitants de la périphérie ainsi que les touristes. Leur destination : un immense parking-relais situé à côté de la mairie, où passent à cadence régulière, les nombreuses rames de tramway à destination du centre-ville dans lequel la voi- ture est désormais largement bannie. À l’image de la place de la Révolution à Besan- çon, la place Kléber, principal espace public du centre-ville strasbourgeois, est débarrassée de la charrue avant les bœufs avec des parkings- relais sans liaison et des bornes installées au centre-ville sans véritables incitations pour l’utilisation des transports en commun. Stras- bourg a également développé en parallèle une vraie politique de pistes cyclables (vœu de cer- tains élus bisontins) qui couvre désormais un réseau de 450 kmenmilieu urbain. “Nous pour- suivons ce développement à raison de 10 km par an” précise Hugues Geiger, adjoint stras- bourgeois à l’environnement. Le réseau cyclable est à tel point développé que la cohabitation en son infernale circulation auto- mobile. Seule différence : tout a été réalisé simultanément - tram- way, réfection du centre-ville, pié- tonnisation -, contrairement à Besançon qui semble avoir mis

est même devenue difficile avec les piétons. La place de la voiture en ville est toujours un vaste débat à Strasbourg. Population et com- merçants ont participé à une très large consul- tation organisée par la ville à ce sujet pour affi- ner au cas par cas, rue après rue, la politique de la ville enmatière d’accès voitures. “C’est un travail de couture fine” avoue l’adjoint. Un autre système palliatif à la voiture indivi- duelle a été mis en place à Strasbourg : l’Auto- partage. “La ville met à disposition des par-

“à tarif particulier.” La pre- mière heure pourrait être payante - ce qui permettrait aux usagers de venir accom- plir toutes formalités admi- nistratives dans le périmètre de Chamars - et les heures sui- vantes fortement taxées. La ville se donne encore 5 ans pour sceller le sort du parking Cha- mars. D’ici 2011, les fameuses lignes de transport en commun en site propre seront en servi- ce. J.-F.H.

devons en faire un lieu d’échanges confortable. Pour cela, on a besoin d’espace public. Nous le prendrons sur le par- king Chamars” commente l’ad- joint bisontin à la voirie. Si la ville pousse sa logique jus- qu’au bout, elle devra néces- sairement réduire la capacité de stationnement de Chamars, voire instaurer des places payantes. Dans les couloirs de lamairie, on a émis entre autres hypothèses, d’instaurer pour Chamars un système payant

kings dédiés sur lesquels sont stationnées des voitures que cha- cun, depuis son ordinateur, peut réserver pour ses besoins ponctuels et utiliser grâce à une carte à puce. Ce système de voitures partagées est

Seule différence : tout a été réalisé simultanément.

un concept qui marche bien. Il y a de plus en plus d’adhérents” note Colette Heckly, chargée du dispositif. Sur le plan des transports en commun, Stras- bourg est en train de construire sa dernière ligne de tramway, 13,5 km supplémentaires, qui lui permettra de disposer d’un réseau entiè- rement bouclé. Le réseau de transports en com- mun strasbourgeois a accueilli 85,7millions de passagers en 2005. C’est encore 1,2 million de plus que l’année précédente. J.-F.H.

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