La Presse Bisontine 74 - Février 2007

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ECOLE DU JARDIN 2007 En salle Temperée

Plan de “mobilisation hivernale” jusqu’au 31 mars D u 1er novembre au 31 mars, le premier niveau du plan hiver, le dis- positif renforcé d’accueil des sans-abri, est déclen- ché et permet d’offrir 182 places d’hébergements d’urgence aux personnes sans domicile dans notre région, soit 55 places de plus que le reste de l’an- née. Dès que la température chu- te sous les - 5 °C, 39 places d’urgence supplémentaires sont ouvertes dans la région avec le déclenchement du niveau 2 “grand froid”. Par rapport au plan hiver 2005-2006, sept places supplémentaires de niveau 1 ont été créées à Besan- çon cette année. L’année dernière, 871 personnes avaient été hébergées au cours de l’hiver dans les structures d’urgence.

Vous pouvez pour plus d’informations nous contacter à : JARDILAND Route de Dole 25000 Besançon Téléphone : 03 81 41 64 64 Samedi 20 janvier à partir de 9h30 jusqu’à 12h. Taille et entretien des arbres et arbustes N°1 Théorie et pratique Avec la participation de M.SZCZESNY de la Sté BAHCO “Qu’est-ce que c’est?”Avec nous testez vos connaissances. Questions diverses.

Samedi 27 janvier à partir de 9h30 jusqu’à 12h.

Tout sur l’entretien des gazons, sur les engrais et les astuces pour bien jardiner. “Qu’est-ce que c’est ?”Avec nous testez vos connaissances. Questions diverses. Taille et entretien des arbres et arbustes N°2 “Qu’est-ce que c’est ?”Avec nous testez vos connaissances. Questions diverses. Tout sur les produits phyto, les insectes et les maladies Utilisation, précautions d’emploi et stockage des produits phyto. “Qu’est-ce que c’est ?”Avec nous testez vos connaissances. Questions diverses. Le Jardinage”bio” Qu’est ce que le jardinage “bio”? Comment procéder? Les produits à notre disposition. Avec la participation de M. JARDE de la sté PROFERTIL “Qu’est-ce que c’est?”Avec nous testez vos connaissances. Questions diverses. Taille et entretien des arbres et arbustes N°3 “Qu’est-ce que c’est?”Avec nous testez vos connaissances. Questions diverses.

me le trentenaire. Il sait de quoi il parle. Pen- dant plus de huit mois, il a connu la rue. Désor- mais, il s’en est sorti. Il a maintenant un petit appartement, vit de son allocation d’adulte han- dicapé et fait des projets, de reprendre des for- mations dans les espaces verts. Pour lui, la spirale infernale a commencé en 1998. Toxicomane, l’homme se sent recherché par la police à cause de ses liens avec certains dealers de la place bisontine. Pour couper les ponts avec son entourage, il quitte Besançon, part s’installer à l’autre bout de la France. “J’avais

arrêté la drogue, trouvé une formation en B.T.S. et un emploi de serveur dans un bar. Et puis j’ai fait une dépression. J’ai lâché mon projet, mon appartement” , dit-il d’une voix calme. Une nou- velle fois, il quitte tout, part à Nantes puis à Lyon. Le jeune homme s’enfonce petit à petit. Il dort sous les ponts la plupart du temps, préfè- re éviter les centres d’accueil de nuit. “Parce que c’est sale, parce qu’on y rencontre des gens qui ne sont pas fréquentables. Dans la rue, au moins, on peut partir quand on veut.” À Lyon, c’est l’hi- ver. Pour se tenir chaud, il y a les bouches de métro, “quand on se met au-dessus des grilles, le souffle du métro ça fait du bien” , les gares - qui ouvrent à cinq heures - et dont on attend l’ouverture. De temps en temps les héberge- ments d’urgence. La journée. La rue, c’est d’abord la solitude. L’isolement. “On a beau être entouré, vivre dans un groupe, on se sent très seul. Dans la rue, on ne parle pas de la galère. De toute manière, les autres la vivent aussi. On vit au jour le jour. Où on va dormir, où on va manger” , raconte Christophe. Dans la rue, les gens le frôlent, le croisent sans le voir. “C’est comme si on n’existait pas, on ne nous cal- cule pas.” De son côté, lui consomme une ving- taine de joints par jour, arrosés d’alcool. Deux mondes parallèles qui ne se croisent pas. “Lors- qu’on regardait la télévision le soir dans les centres d’hébergement, cela n’avait plus aucun sens. Regarder une publicité pour de la lessive, c’était trop en décalage avec ce qu’on vivait” , raconte-t-il. Au fond du gouffre, il prend un jour conscience qu’il n’est “plus qu’un squelette.” Un déclic. “Dans les foyers, tu vois l’ambulance arriver le matin et embarquer un corps. Je me souviens surtout d’un homme. La veille, on avait discuté tous les deux lors du repas. Le lendemain matin, il était mort” , raconte-t-il. Il revient à Besançon, appel- le un ami, qui l’accueille chez lui et lui remet le pied à l’étrier, doucement. “Il y a deux catégo- ries de S.D.F. Ceux qui ne veulent plus retour- ner dans le système et ne changeront jamais et les autres. Rien que pour eux, cela mérite de tendre la main” , affirme-t-il.

Samedi 03 février à partir de 9h30 jusqu’à 12h.

Samedi 10 février à partir de 9h30 jusqu’à 12h.

Samedi 17 février à partir de 9h30 jusqu’à 12h.

Samedi 24 février à partir de 9h30 jusqu’à 12h.

(*) certains prénoms ont été modifiés

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