Journal C'est à dire 264 - Juillet/Août 2020

M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

Finaliser le projet scolaire : la priorité de Stéphane Lambert La Chaux-de-Gilley

E n franchissant le seuil des 500 habitants au cours du mandat pré- cédent, La Chaux ren- tre désormais dans la catégorie des communes à 15 conseillers. Ici, 70 % des votants se sont déplacés au bureau de vote pour valider au final la liste complète des postulants au conseil. Un scrutin prévisible dans une com- mune où le maire sortant Gilles Bolle-Reddat ne se représentait pas. Adjoint au mandat précédent, Stéphane Lambert, 39 ans, bri- guait le fauteuil de maire. Seul candidat en lice, il s’est fait élire sans surprise. “Avec six élus de l’ancien conseil, on avait choisi de repartir pour mener à bien la réfection de l’école. Ce sera le projet central du mandat” , sou- ligne le nouveau maire, cadre dans une usine de Pontarlier. La question scolaire alimentait déjà les débats au mandat pré- cédent au cours duquel des tra- vaux de rénovation et l’aména- gement à l’étage d’une troisième salle de classe avaient été réa- lisés. Ceci pour répondre à l’ou- verture d’une nouvelle classe.

D’abord conseiller, puis adjoint, Stéphane Lambert est désormais le maire de La Chaux. Un troisième mandat d’élu qui s’inscrit dans la continuité avec la volonté de faire aboutir des dossiers en suspens comme celui de l’école.

deux axes, en direction des Cour- tots, La Longeville et vers Gil- ley.” Pour mener à bien sa manda- ture, Stéphane Lambert sera entouré de trois adjoints : René Jacquet, Lydia Pralon et Jérôme Bez. Mélange de jeunesse et d’expérience, de locaux et de “rattraits”, le conseil municipal ne manque pas d’homogénéité

“On fonctionne en R.P.I. avec Bugny et les classes sont répar- ties sur les deux villages. Le Rec- torat était prêt à nous subven- tionner à condition d’investir dans une école unique.” Sauf que ni La Chaux, ni Bugny ne souhaitent se séparer de sa cour de récréation animée de cris d’enfants. “On y est très attaché. Pour nous, cela fait partie inté- grante de la vie du vil- lage au même titre que les commerces, les exploitations agricoles, les associations… La réflexion autour de l’école s’est donc arrêtée là.” Rénovation de l’existant, construction d’une nouvelle école : plusieurs scénarios ont été étudiés pour un coût variant entre 800 000 et 1 million d’eu- ros. Au programme de ce man- dat figure aussi la poursuite du nouveau lotissement privé qui attirera de la population. “On a la chance d’avoir un tissu asso- ciatif très dense propice à l’in- tégration des nouveaux habi- tants. Sur le plan de la voirie, on va poursuivre le programme de sécurisation des piétons sur

aux dires de son maire qui s’inquiète des pertes de recettes forestières liées aux scolytes. “Sur La Chaux, on coupe habi-

L’école : entre 800 000 et 1 million d’euros.

tuellement 2 500 m 3 de bois par an dont la vente représente un tiers du budget. Mais avec les dégâts causés par le scolyte et l’abondance de bois sec sur le marché, on va devoir réduire de façon significative le volume de bois vert.” Avec des dotations d’État elles aussi revues à la baisse sur l’en- semble du territoire, ce mandat pourrait marquer la fin de l’opu- lence des riches communes forestières du Haut-Doubs. n

Superviseur chez Armstrong à Pontarlier, Stéphane Lambert s’engage avec enthousiasme et sérénité au service de sa commune.

F.C.

Une confirmation pour Jean-Michel Pujol Arçon

En bref…

l Saucisse Le premier festival de la Mor- teau, la grande fête qui devait marquer le retour au premier plan de la saucisse de Morteau à travers un grand week-end de festivités mi-septembre pro- chain, est décalé à cause de la crise sanitaire. La première édition aura donc lieu en sep- tembre 2021. l Racontotte Le numéro 114 de la Racon- totte, la revue trimestrielle Nature et traditions comtoises fondée par Daniel Leroux, est sorti. Zoom notamment sur la grande sécheresse de 1893, sur le pic-vert, le calendrier républicain ou encore une ori- ginale ode au savon. Dans tous les kiosques au prix de 6 euros. l Agriculture Le Département du Dous crée un nouveau dispositif en faveur de la récupération et du trai- tement des eaux pluviales au sein des exploitations agricoles avec un budget dédié de Il ne manquait plus qu’un conseiller municipal pour que la municipalité des Gras soit au complet. À l’issue du second tour le 28 juin, Éric Philippon a été élu avec 121 voix, com- plétant ainsi le conseil composé de 15 élus. 130 000 euros. l Les Gras

S i Alain Girardet n’aura malheureusement pas le plaisir d’inaugurer le nouveau groupe scolaire communal, accomplissement de tout maire rural, cet honneur reviendra sans doute à celui qui fut son premier adjoint au cours du mandat précédent. À Arçon, la seule liste ouverte qui comptait 15 noms est passée au premier tour avec un taux de participation de 60,15 %. Six élus sortants font partie du nou- veau conseil. “On va s’attacher L’ancien premier adjoint élu maire en janvier dernier suite au décès d’Alain Girardet a été reconduit dans sa fonction pour un mandat axé sur la nouvelle école en cours de réalisation.

à terminer le chantier de la nouvelle école qui comprendra six salles de classe sachant qu’on avait dû installer un Algeco pour

Terminer le chantier de la nouvelle école.

Jean-Michel Pujol avec les trois adjoints, de gauche à droite : Valérie Gagelin, Benoît Piralla et Fabien Henriet.

contre 700 en 2000. D’où la nécessité d’investir dans la construction d’un nouveau groupe scolaire en cours de réa- lisation sur le site même de l’an- cienne école qui abritera le péris- colaire. Un chantier à 2 millions d’euros qui laisse peu de place à d’autres investissements struc-

turants. “On va aussi se pencher sur la question de l’accessibilité à la salle des fêtes” , poursuit le nouveau maire qui aura égale- ment à gérer les affaires cou- rantes liées à la voirie, l’inter- communalité, l’entretien du patrimoine… Pour mener à bien ce mandat,

il sera accompagné de trois adjoints avec dans l’ordre Fabien Henriet en charge de bâtiments et de la voirie, Benoît Piralla responsable de la communica- tion et des associations, et Valé- rie Gagelin aux finances, école et périscolaire. L’élan de solidarité en lien avec

accueillir la cinquième classe ouverte à la rentrée 2018-2019” , explique Jean-Michel Pujol. Commune proche de Pontarlier et relativement facile d’accès, Arçon profite elle aussi de la dynamique démographique liée au travail frontalier. On compte aujourd’hui près de 830 Cailleux

la crise sanitaire était aussi d’ac- tualité àArçon. Pendant le confi- nement, un groupe d’une ving- taine de personnes s’est engagé dans la fabrication de masques et de blouses distribués à la population et aux employés com- munaux. n F.C.

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