Journal C'est à Dire 137 - Novembre 2008

É C O N O M I E

30

Immobilier Atik s’étend sur la Franche-Comté La société alsacienne multiplie les programmes immobiliers sur le territoire franc-comtois. Dans le Haut-Doubs, elle réalise deux programmes, en par- ticulier à Morteau et Montlebon en veillant à conte- nir les prix de vente au mètre carré. A tik,société de promotion et de construction alsacienne,étend son développement sur la Franche-Comté.Depuis 2005,elle s’est engagée dans la réalisation de plusieurs programmes immobiliers à Morteau,Montlebon,Dole,Gray,La Cluse-et-Mijoux, Labergement-Sainte-Marie et Miserey-Salines. “Notre objectif est de construire environ 200 logements par an sur le territoire Bour- gogne-Franche-Comté. Nous avons en ce moment dans nos dos- siers, un potentiel de 380 logements” explique Christian Barre, directeur du développement en charge de ce secteur géogra- phique pour le groupe Atik. précise Christian Barre. C’est le cas par exemple pour la rési- dence Les Hauts de Morteau à la Baigne aux Oiseaux qui comp- te 26 logements. Dans sa stratégie de développement, Atik cible en priorité des terrains constructibles qui se situent en périphérie des agglo- mérations et rarement au cœur des villes. Cette société s’efforce de contenir ses prix de vente au mètre carré qui varient entre 2 200 euros et 2 700 euros suivant les secteurs. “Dans le projet des Hauts de Morteau, nous sommes à 2 500 euros le mètre carré. Nous sommes à six mois de la livraison du programme. Nous nous intéressons à la seconde tranche du projet, pour cela nous travaillons en étroite collaboration avec la S.E.D.D. et la municipalité. Si nous sommes lauréats, pour la seconde opéra- tion de 28 logements, nous serons dans la même échelle de prix de vente que pour la première” explique Christian Barre. Cette maîtrise des coûts permet à Atik d’être compétitif sur un marché de l’immobilier malmené par la crise financière qui ne facilite pas l’accès des acquéreurs aux prêts bancaires. Le groupe alsacien tire son épingle du jeu à une époque où les acqué- reurs ont rarement la possibilité d’investir plus de 2 600 euros par mètre carré dans un logement neuf. “2 500 euros le mètre carré.” En 20 ans, la société de Sausheim (Haut-Rhin) a livré plus de 2 000 appartements dont la majorité en Alsace. L’enseigne n’a pas perdu de temps pour entrer dans le vif du sujet en Franche-Comté. Les premières résidences sont sorties de terre.Les appar- tements seront livrés “au premier trimestre 2009”

La téléphonie de luxe s’intéresse au Pays Horloger Présente au dernier salon Micronora à Besançon, l’association “Luxe and Tech” a noué de fructueux contacts, notamment avec de grands noms du luxe. Reste à les confirmer. Industrie

P ortée sur les fonts bap- tismaux enoctobre2007, l’association “Luxe and Tech” qui regroupe une cinquantained’industrielsduPays Horloger positionnés sur le luxe et la finition soignée (1 500 sala- riés au total pour 220 millions d’euros de chiffre d’affaires), se structure peu à peu. L’idée de l’association,résuméeparsa direc- triceAnneFalga,estde “faire tra- vailler ensemble les industriels locaux.” C’est aussi, et peut-être surtout, de positionner le Pays Horloger comme une région où les grands noms du luxe peu- vent trouver tous les savoir-fai- re qu’ils recherchent en sous- traitance : polissage, micro-usi-

nage, décolletage, injection, estampage… Le tout, dans un rayon de 30 km. Après une période de mise en place, l’association a participé

six nouvelles demandes d’adhésion. En cette période de morosité glo- bale, il semblerait que “les acti- vités de luxe amortissent mieux

Des marques comme Dior ou Tag Heuer notamment s’associent avec des opérateurs de téléphonie pour créer une ligne de téléphones“griffés”dont le prix à l’unité dépasse les 3 000 euros. L’association de deux marques pour créer un produit commun s’appelle du “co-bran- ding”. “Dans ce cas, il s’agit du rapprochement du high-tech avec le luxe. Il y a actuellement de belles perspectives” confie-t-on du côté de Luxe and Tech qui travaille parallèlement sur une autre orientation : amener ses entreprises adhérentes vers le marché du médical, lui aussi en plein essor. J.-F.H.

cette année à ses premiers salons : l’E.P.H.J. de Lau- sanne (salon de la bijou- terie et de l’horlogerie) et plus récemment, à Micro- nora, le salon européen des microtechniques. Le

les chocs de la crise” , les perspectives de la haute horlogerie se situent encore entre + 4 et + 6 % par an. L’objectif actuel de l’association est donc

Créer une ligne de téléphones “griffés”.

bilan est plutôt encourageant : “Nous sommes très satisfaits des résultats de ce salon où 31 don- neurs d’ordres qui recherchent des compétences en sous-traitan- ce sont venus nous voir sur le salon” se réjouit Anne Falga. L’association a également reçu

logiquement de “trouver de nou- veaux donneurs d’ordres. Il y a de bonnes pistes actuellement.” Notamment avec “un acteur très actif qui développe des projets avec les marques de téléphonie.” Le marché du téléphone de luxe est actuellement en plein essor.

L’association Luxe and Tech a noué de nombreux contacts au dernier salon Micronora.

Made with FlippingBook Online newsletter