Journal C'est à Dire 259 - Novembre 2019

P L A T E A U D E M A Î C H E

Claire Silvant-Janin : auteure et éditrice pour enfants Maîche Originaire de Maîche où elle revient régulièrement, Claire Silvant-Janin fait paraître début décembre son nouvel album “La mandoline magique de Coquille”.

En bref…

l Almanach L’Almanach Comtois 2020, vient de paraître ! La mise en scène de l’année 2020 éclairée par l’histoire franc-comtoise. À tra- vers chaque saison, plongez dans l’histoire et le patrimoine Comtois, à la découverte des saveurs de notre terroir et des nombreuses astuces qui accompagneront votre quoti- dien. Cet agenda-calendrier annuel regroupe des jeux, des histoires drôles, des astuces de cuisine et jardin, des anec- dotes culturelles et bien évi- demment cet espace interactif pour noter les événements de votre vie en 2020. L’almanach accompagne les 365 jours de l’année, au fil des saisons, au gré de ses nombreuses rubriques. En vente chez votre marchand de journaux 9,40 euros. Aux éditions Arthema. l Banque La Banque populaire de Bour- gogne-Franche-Comté a créé en mai 2016 une agence spé- cialisée dans la gestion des entreprises en Procédure Col- lective et en Plan de continua- tion. Elle a déjà aidé 1 000 entre- prises régionales.

À la tête de sa maison d’édition Lutilune depuis 2012, Claire Silvant-Janin est l’illustratrice et l’auteure de ce nouvel album jeunesse destiné aux 6-9 ans. Elle en raconte l’histoire : “Coquille, une jeune femelle écureuil passe son temps à récu- pérer des objets dans la déchetterie du village. Elle transforme ces trésors en instruments de musique uniquement pour le plaisir car elle ne sait pas en jouer,

jusqu’au jour où elle découvre une man- doline magique qui va changer sa vie…” Depuis le début de cette année, Claire se consacre à 100 %

“J’aide mes petits lecteurs à trouver des

Claire Silvant-Janin en plein travail d’illustration.

clefs pour grandir.”

à sa maison d’édition et à sa production littéraire. “Mon but dans un avenir proche est d’éditer d’autres auteurs et de com- mencer une nouvelle collection” , déclare- t-elle. Pour faire aboutir le projet de son nouvel album, elle a fait appel à la pla- teforme de financement participatif “Ulule” qui va lui permettre d’assurer le lancement de 2 000 premiers exem- plaires. Elle fait imprimer en France sur du papier 100% recyclé et ajoute : “Malgré tous mes efforts pour produire d’une

une association du nord de la France qui replante des arbres dans cette région très peu boisée. Claire explique qu’à tra- vers “mes livres j’aide mes petits lecteurs (de 5 à 10 ans environ), à trouver des clefs pour grandir avec confiance et bonne estime d’eux-mêmes (mettre les moqueries de côté, dépasser ses peurs, être vrai, savoir s’écouter et suivre ses propres besoins)… Les messages délivrés dans

manière éco-responsable, Lutilune laisse quand même une empreinte. Comme j’ai très à cœur de m’impliquer dans la pro- tection de la terre et de ses habitants, une part de mes bénéfices sera reversée à deux associations différentes tous les ans : une sensibilisée à la protection de la nature et des animaux et l’autre à la protection de l’enfance.” Elle a également l’intention de fiancer

les histoires “Lutilune” aident également les enfants à comprendre le monde qui les entoure et à vivre en har- monie avec lui, les sensibilisant à l'éco- logie, au respect des autres” , continue-t- elle. Le Père Noël pourra trouver cet ouvrage à partir de début décembre dans les librairies de Maîche et de Morteau. n Ph.D.

Intermarché investit dans le lavage auto Maîche Entretien avec Olivier Jacquiot, le directeur du magasin, sur cette acquisition et les nouvelles tendances de consommation qui bouleversent la grande distribution.

faires avec une croissance annuelle à deux chiffres. Concernant ces nouvelles habi- tudes de consommation, Olivier Jacquiot estime que “le seul qui a raison c’est celui qui pousse le caddie, même si on était contre, on n’aurait pas le choix.” Le rayon bio et la vente en vrac s’étoffent, la demande est là. Les produits régionaux prennent plus de place dans les rayons parce que le consommateur les plébiscite. Les circuits courts

constate : “La démarche écolo- gique de l’ancien propriétaire nous a plu.” En effet, les cuves de récupération et de traitement d’eau offrent une autonomie appréciable pendant une grande partie de l’année et les panneaux

solaires installés permettent une économie importante d’éner- gie pour le fonctionnement de la station. Olivier Jacquiot pour- suit : “Nous avons changé tout le système haute pression et rénové les quatre pistes en ajou- tant des brosses et des produits plus innovants pour le lavage.”

O livier Jacquiot confesse “Ce rachat s’est fait tout à fait par hasard. Je lavais un

centre de lavage auto.” Il ajoute : “M. Juif était vendeur de l’en- semble et nous avons fait affaire.” Le responsable d’Intermarché

jour ma voiture et Joël Juif me demandait quels étaient nos pro- jets. En plaisantant, je lui ai dit que nous souhaitions monter un

sont devenus incon- tournables et l’origine France est un critère de choix prioritaire pour de nombreux clients. Le “consom’ac- teur” exige de trouver des produits équitables

Le tunnel quant à lui ne nécessitait pas de rénovation immédiate. En outre, des machines à laver performantes d’une capacité de neuf kilos ont été installées. Olivier Jacquiot pré-

“La démarche écologique de l’ancien propriétaire nous a plu.”

qui rémunèrent décemment le producteur. Le directeur remarque que “certaines consom- matrices prennent un produit dans le rayon, le scannent avec leurs téléphones et le reposent pour en prendre un autre.” C’est l’effet “Yuka”, cette application qui note impitoyablement la valeur des produits. Il conclut : “On ne peut pas aller contre le vent, Yuka nous a permis de changer 600 recettes de produits qui ne correspondaient plus à une alimentation saine.” Quelques travaux de finition sont encore à réaliser, mais à ce jour la station de lavage est opé- rationnelle. n

cise : “C’est un équipement qui manquait à Maîche, on pourra y nettoyer des couettes et les clubs sportifs auront une solution pour le lavage de leurs équipements textiles.” Le monde de la consommation et donc de la grande distribution change. Olivier Jacquiot évoque la montée en puissance du Drive : “Faire les courses est devenu une véritable corvée pour beaucoup de monde. Avec le Drive, on enlève la contrainte, la commande passée à 13 heures est prête à 14 heures et tout ce temps gagné, on peut le consacrer au jardinage, au bricolage, aux sports et aux loisirs” dit-il. Cette activité représente désormais presque 5 % de son chiffre d’af-

La station de lavage auto et ses machines à laver de grande capacité.

Ph.D.

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