Journal C'est à Dire 113 - Août 2006

V A L D E M O R T E A U

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Remonot : le point noir de l’assainissement Les Combes Un schéma d’assainissement du village des Combes est en cours de réflexion. Mais le dispositif n’intègre pas le hameau de Remonot.

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“A vis défavorable” conclut le rap- port d’enquête d’utilité publique

à propos du hameau de Remo- not. Elle n’entre pas dans le futur programme d’assainis- sement de la commune des

Combes dont fait partie ce vil- lage d’à peine 200 âmes. C’est ce que déplore dans ses notes le commissaire enquêteur qui a travaillé sur le dossier. Il indique qu’il n’est pas souhai- table de “laisser en l’état l’as- sainissement non collectif de la plus grande partie du hameau de Remonot” qui, dépourvu de traitement, “constitue un poten- tiel important de pollution pour le Doubs et en sous-sol.” Cette position va à l’encontre des intentions des élus de la municipalité des Combes et des représentants de la commu- nauté de communes du Val de Morteau qui a en charge la com- pétence assainissement. Ces deux collectivités se sont atte-

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tie de la population. Le coût de construction de la station d’épu- ration est estimé à 500 000 euros hors taxes (sub- ventionné à 78 %) pour 500 équivalents-habitants. Quant aux autres hameaux que compte l’agglomération, épar-

Bannet. Il est précisé dans le rapport d’enquête qu’un tel équipement représenterait un investissement équivalent aux 3/4 du coût de la future station des Combes, soit 375 000 euros. Trop cher semble-t-il pour régler cette question environ- nementale. “Mais un jour ou l’autre, il faudra qu’on se penche sur le problème” estime l’élu. Les odeurs nauséabondes constatées à l’intérieur de la grotte de Remonot, dues au vil- lage qui se trouve au-dessus, font dire au commissaire enquê- teur que la situation est pré- occupante. Il constate que “le système d’assainissement mis en place dans un lot d’habita- tion situé sur la rive droite du Doubs - là où se concentrent la plupart des habitations de Remonot ne fonctionne pas.” Le

risque est que le Doubs ne finis- se par servir de collecteur des eaux usées pour ce hameau. Le 14 septembre, le commis- saire enquêteur exposera son propos devant les élus des Combes qui travaillent à l’éla- boration du plan d’occupation des sols. Mais il est clair que la question de l’assainissement entrera en ligne de compte dans les définitions des futures zones constructibles ou non. “Nous allons limiter les constructions à Remonot, ou alors il faudra que les gens présentent un pro- jet de construction qui englobe un système d’assainissement qui réponde à toutes les normes s’ils veulent obtenir un permis” annonce Joseph Moner-Ban- net. T.C.

lées à doter ce village d’un réseau collectif de traitement des eaux usées. Car pour l’instant, chaque habi- tation de la bourgade

pillés sur un territoi- re de 1 750 hectares, ils conserveraient un système d’assainisse- ment autonome. C’est le cas de la Combe

“Il faudra qu’on se penche sur le problème.”

est équipée d’un système d’as- sainissement individuel qui dysfonctionne dans certains cas si l’on en croit le rapport d’enquête. Mais le projet prévoit de relier uniquement le cœur de village au réseau collectif (le hameau de Combes-la Motte) qui concentre la plus grande par-

d’Abondance et de Remonot. Compte tenu des distances et des coûts qu’elles implique- raient, il n’est pas envisageable aujourd’hui pour la collectivi- té d’intégrer ces localités au réseau collectif. “Une station d’épuration serait possible à Remonot mais à quel prix ?” lance le maire Joseph Moner-

Un équipement d’assainissement à Remonot représenterait un investissement équivalent de 375 000 euros.

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