Journal C'est à Dire 113 - Août 2006

É C O N O M I E

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Les travaux mettent les commerçants en déroute Les commerçants du bas de ville à Morteau grincent des dents. Les travaux de construction du rond-point entraînent une baisse de leur chiffre d’affaires. Morteau

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I l fallait s’y attendre. Le chan- tier d’aménagement du rond- point du bas de ville à Mor- teau a un impact sur l’activité des commerçants du secteur. Tous enregistrent une dégrin- golade de leur chiffre d’affaires plus ou moins forte - jusqu’à 60 % dans certains cas - depuis le début des travaux le 15 juin. Elle s’accentue depuis que la rue de l’Helvétie est totalement fer- mée à la circulation. Les consom- mateurs préfèrent flâner dans

des endroits plus accessibles, plutôt que de s’aventurer ici. “En juillet, la baisse de mon chiffre d’affaires est de 30 %” déplore Patrice Gaume, res- ponsable de la boulangerie située juste au carrefour de la rue Charles de Gaulle et de la rue de l’Helvétie. Il ajoute : “Nous avons cependant conservé notre clientèle frontalière qui station- ne tôt le matin sur le chantier.” Un moindre mal. Malgré le recul de la fréquentation, les com-

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dure que la précédente” indique le restaurant le Chypriote qui certains soirs a fait chou blanc. Cependant, en filigrane du mécontentement, la plupart des commerçants, Patrice Gaume en tête, estiment qu’une fois ces

que l’on joue au poker menteur, le planning des travaux change tout le temps. À leur décharge, il y a des travaux qui n’étaient pas prévus.” Mais là encore, les faits sont là et l’inquiétude est palpable. “Je me fais du souci.

La rue de l’Helvétie, totalement bouchée.

merçants doivent continuer à faire face à leurs charges. “En donnant 29 000 euros de taxe professionnelle, je peux vous dire que nous avons besoin de tra- vailler” lâche le boulanger. Un peu plus loin, dans la rue Charles de Gaulle, Jean-Louis Genies du magasin Passion Pêche dresse à peu près le même constat. “La baisse d’activité est de 40 %. Pour moi, c’est chaud. D’autant que j’ai l’impression

travaux terminés, le bas de ville retrouvera son attractivité. La fin du chantier est prévue en octobre. Dans l’immé-

Le trou se creuse et der- rière, les banques nous tarabustent” note Jean- Louis Genies. D’un pas-de-porte à

“Je me fais du souci.”

l’autre, le son de cloche est iden- tique. “Nous voyons moins de monde. Il n’y a pas d’accès et moins de tourisme. Ceux qui viennent passent leur chemin car ils ne peuvent pas entrer en ville. Cette saison a été plus

diat, ils attendent que la mai- rie, avec qui le dialogue n’a jamais été rompu, leur apporte un soutien pour les aider à pas- ser ce mauvais cap. T.C.

Les travaux rendent pratiquement inaccessibles les commerces du bas de ville.

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