IIW History 1948-1958

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B . Specification du materiel de soudage par resistance. Ce suj et etait sans aucun doute l' un de ceux qu'il importait d'aborder rapi– dement, notamment quanta la definition de la puissauce d'une machine a Souder. Les constructeurs des divers pays avaient adopte des definitions differentes : certaines se rapportant a la puissauce maximum de court-circuit, d'antres a la puissance maximum daus des conditions de soudage, d 'autres encore a des puis– sances thermiquement eqnivalent es, mais pour des services conventionnels clif– ferents clout les facteurs de marche allaient de 20 a IOO %. L ' usager qui, ayant a resouclre un probleme bien defini, consultait plusieurs constructeur , recevait aiusi des offres de machines clont les puissances indiquees ne semblaient avoir aucun rapport entre elles et qui ne permettaient aucune comparaison entre les clifferents mat eriels proposes. I1 etait clone absolurnent necessaire de reprenclre ce probleme a la base et cl'enoncer des regles simples suscep ibles d'etre suivies par tous. Des 1950, la Commission III s'est interessee a cette question et a formule des suggestions tendant a caracteriser un materiel clonne, du point de v ue electrique, par deux valeurs : une puissance elite « nominale » : puissance maximum absorbee au reglage le plus eleve, le electrodes etant en court-circuit et la machine reglee pour avoir le minimum d 'irnpeclance secondaire, une puissance « conventionnelle » : puissance apparente que la machine peut absorber pour un service de 50 % du t emps, la duree de cycle etant cl'une minute, sans clepasser les echauffement s admis par les regles de la Commission E lectrotechnique Internationale. La premiere de ces valeurs permettait a l'usager de connaitre la limite supe– rieure de la puissance a. prevoir pour le raccordement de la machine, notion indis– pensable pour son installation. La seconde valeur pennettait cl'apprecier !'impor– t ance du transforrnateur de la machine et ses possibilites cl'emploi. En outre, et toujours afin cl'eclairer l'usager, la Commission avait egalement etabli des pro– positions Sur les caracteristiques a indiquer Sur Jes plaques signaletiques des machines . Ce sont ces elements qui , transmi s a l'ISO, par le canal de la Commission VII (Normalisation), servirent de base aux travaux du Sous-Comite I SO/TC 44/SC 6 (Soudure - materiel de soudage par resistance) . Ceux-ci, conduits en liaison tres etroite avec la Commission III de l'IIS, ont abouti en clecembre 1957 a la presen– tation, a la reunion pleniere du Comite ISO/TC 44, du document I SO/TC 44 (Secretariat 109) 161 F : Projet de 1'ecommandation I SO pour une specification du materiel de smtdage par rfrista11ce. Ce document a ete approuve quant au fo nd par l'assemblee pleniere du Comite. I1 constituera prochainement une recommandation I SO donnant des definition des puissances des machines, les limites d 'echauffement admise , Jes metbodes d'essais et de mesure et les inscriptions a porter Sur Jes plaques signa]e– tiques. On retrouve clans ce projet les deux notions proposees par la Commis– sion III de l'IIS, qui sont devenues l'une « la puissance maximum de court cir– cuit », et l' autre « la puissance conventionnelle au facteur de marche de 50 % » et ont ete precisees par !'indication des conditi ons clans lesquelles elles cloivent etre determinees. Parallelement a ce travail fondamenta l, la Commission III prepa re de docu– ments sur les E ssm:s de recept·ion des maclu:nes a. so 11 der par resistance. En premiere et ape, les machines a souder par points ont ete etudiees de ce point de vue et la delegation suedoise, chargee de ce travail, a etabli un premier proj et dont la rnise au point, t emporairement arretee en attendant que soit fixee la position de l'ISO/TC 44/SC 6 a propos des specifications de machines, pourra etre maintenant reprise tres activement.