IIW History 1948-1958
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citement liees a un principe cl'action concrete, qui justifie et nece site une orga– nisation internationale sur les bases les t)lus larges : car il s'agit en l'espece de sciences appliquees, l'intention etant de repanclre cle par le moncle le t echniques nouvelles clont le soudage les enrichit. Que pareille expansion exalt e entre les clifferents procedes cle soudure une emulation naturelle, et d'ailleurs feconcle, c'e t ce que les fondateurs ont aperc;u tres clairement, comme aussi les difficulte qui pouvaient en naltre. C'est pourquoi les st atuts disposent en leur article 3 que « l'Institut s'interclit toute activite· cl'orclre commercial ou inclustriel et en particulicr nc s'occupe pas de question de prix, cle salaires, cle marches ou cle representations ». L 'action de l'Institut International ne peut etre, en effet, que clesinteressee. Des problemes clelicats peuvent done se po er pour lui en cours de route, notarnment lors cle !'apparition de procecles nouveaux : car il a le devoir a la fois cle favoriser t ons les progres et d'eviter que son appui n'apporte a quiconque des avantages concurrentiels. On verra plus loin que l'Institut a tres nettement et fermement fi:s:e sa politique ace suj et. L 'article 3 clit encore que 1' « Institut participe a l'etablissement de norme internationales relatives a la souclure en collaboration avec !'organisation inter– nationale de normalisation )) : ce a quoi, grace a une etroite participation aux travaux cle l'ISO/TC44, il a pu proceder efficacement. Enfin, qu'il « organise des congres periocliques n : sur ce dernier point, Ja forme classique des congres a ete effectivement acloptee, mais avec des variantes propres a pr6mouvoir le travail cl'equipe clans le cadre international. C'est, en effet, le traYail permanent des commissions techniques et de leurs mem br ", regulierement reunis au cours des sessions annuelles et merne dans leurs intervall es, qui deYait donner sa physionomie propre a l'institution. Leur reseau allait perrnettre, pour chaque groupe de problemes, de reunir des competences ressortissant aux milieux les plus autorises : a 1' enseignement superieur, aux labo– rat oires et centres de recherches et de contr6le, aux Departements t echniques des grancles administrations et des grands services publics, a l'enseignement technique et professionnel et, en particu1ier, a l'inclustrie proprement dite, qu 'il s'aglt de producteurs de metau:s:, de constructeurs, de fabricant s de materiel de souclage ou des usagers des ouvrages soucles; chacu ne de ces branches intervenant avec le haut personnel specialise de ses bureaux: cl'etucle, de ses ateliers et de ses labora– toires propres. Par la reunion de pareilles competences, le domaine de l' observa– tion et des etudes qui fut mis a la disposition de l'II , devait devenir en quelque sorte universel et la methode experimentale y avoir pour theatre tout ce qui s'effectue en quelque endroit du moncle clans le cadre de ses disciplines. On trouvera plus loin des precisions sur la structure t echnique qui, avec le temps, est issue de cette premiere formation; sur l'appui remarquable que lui apporta bient6t apres le Secretariat scientifique et technique clout le siege fut etabli a Paris; sur l'appoint important qui resulta de l' organisation de seances publiques consacrees a des communi cations portant sur des objets particuli ers. On appreciera la qualite eminente des concours individuels nombreux: qui furent acqui s a l'institution et auxquels elle est redevable de tant de resultats deja atteints. Lorsqu 'apres une periocle de gestation plus longue, !'ensemble de ces resul– tats apparaitra clans toute leur envergure, il constituera, on pent l'escompter, une yeritable encyclopedie des technique impliquees, et celles-ci se trouveront clesormais definies clan. leu rs principe , iuelque rnouvantes qu 'elles soient clans leur constante evolution : il n'est pas exagere de les envisage r comme de vastes enquetes scientifiques permanentes et universelle faisant un appel constant et feconcl a toutes les ressources de la -cience pure et de la science appliquee. En t errnes frappants, a l' occasion cl'une seance pleniere de l'IIS t enue a Paris, le Professeur PORTEVI::-< a souli gn · la polyva lence de la branche de la sou– clure, 0 1'.1 la plupart des disciplin es scientifi ques trom·ent leur place avec origina-
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