IIW History 1948-1958

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de la Commission pour repondre a des demandes reclamant une solution OU des donnees sans plus de delai. De fac;o n generale, la Commission VIII a pris pour regle de faire t raiter toutes les quest ions dans leur ordre d 'urgence par !'ensemble des memb res, evitant ainsi la creat ion de sous-commissions, sauf pour ce qui concerne le manuel dont il sera fait mention plus loin. Dans certains cas cependant, des missions determinees ont ete confiees a des groupes de travail reunissant les memb res specialement compet ent s en la matiere t raitee, et cha rges de p resent er a la session pleniere un document qui puisse etre discute et approuve par !'ensemble de la commission. Cette methode de t ravail a permis de p rogresser methodiquement clans la mise au point d'une seri e de documents resultant de recherches, de compilations ou de communications. Au cours de leur discussion, de nombreux points essen – ti els ont pu etre p recises, qui eviteront a l' avenir bien des incidents OU des ac– cidents t ouj ours tres p rejudiciables a l' essor d' une industrie. Surtout quand celle-ci evolue rapiclement , les problemes de prevention qui se posent exigent des etudes nouvelles renseignant les utilisat eurs sur les p recautions a prendre pour les appliquer en t oute securite. C'est clone clans cet e ·prit qu 'au COUrS des annees I948 a I957, les t ravaux de la Commission VIII ont porte successivement sur les questions enumerees ci-dessous. Les principaux resultat s acquis y sont indiques clans la mesure du possible, etant entenclu que pour les det ails, il y a lieu de se report er aux docu– ments originaux. La Commission a ete presidee, clurant les premieres annees, par le Professeur , . FoRSl\IAN (Suede), auquel a succede M. L . ANDRE, assist e de M. L . FRIBERG, Vice-President, tous cleux clelegues suedois. Le secret ariat a et e assume par M. E. THRYSIN, au travail de qui i1 faut rendre un just e hommage. Suite a l'assemblee de Delft , en 1949, la delegation suedoise a pris !'initiative de recherches relat ives a la fo rmation d'oxycles nit reux en soudage aux gaz clan les espaces confines. Cette question p resente une impo rtance cert aine clans les chantiers navals Oll l'on est amene a fo rmer et a Souder des t oles et tuyaux clans les espaces clos que constituent les cales de navires. Les essais ont montre qu ' une ventilation s' impose et , heureusement, elle se revele par ailleurs indispensable pour d'autres raisons t enant a la commodit e du travail et au confort de l' opera– teur lorsque celui-ci se trouve place clans des espaces confines. Au Congres de Paris, en 1950, un autre rapport suedois a souleve la quest ion de la nocivite eventuelle des fumees produites par le soudage a l'arc, envisage egalement clans le cas des locaux d 'un volume reduit. De nombreuses analyses de laboratoire out montre que, dan ces circonstances, il y avait lieu d'assurer egalement une bonne ventilation, pour eviter que ces fumees qui, en general, ne sont pas en elles-memes toxiques, atteignent une trop grande concentration clans !'atmosphere du lieu de travail et la rendent difficilement respirable. On dispose maint enant de donnee:- precises a ce sujet et les recommandations adoptees a Oxford en 1951 permet tent de prendre les dispositions propres a eviter t out risque lors du soudage avec des elect rodes enrobees de toutes nuances. Recem– ment, la Commission a mis a son ordre du jour une etucle complement aire con– cem ant l'event uelle accumulation de fumees a l'int erieur du masque ou du casque des soudeurs. C'est aussi en 1951 que la Commission a etudie des recommandations con– cernant la prot ection des yeux des soudeurs vis-a-v is des radiat ions lumineu es infra-rouges et ultra-violettes, OU visibles, emises lors du soudage aux gaz OU a z. TRAVAUX ACCOMPLIS ET EN COURS .

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