IIW History 1948-1958

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de t rois ou quatre de ses membres, en' ue detaches specifiques nettement defi nie C'est ce qui a permis de maintenir assez peu eleve le nombre de personnes parti– cipant activement aux travaux de la Commission et tenues d'assist er a se reu– nions. Il n'y a jamais eu de secretaire permanent, les p roces-verbaux et ant etablis par un comite de redaction constitue depuis de longues annees par le P rofesseur SoETE, \ice-President, et M. AunIG:t comme delegues de langue fram;aise, le Dr H.-1.RRIS et le Dr BEKSOX comme delegues de langue angla ise. C'est entierement grace a leurs efforts inlassables qu'il existe des compte-rendus p recis des act ivit es de la Commission au cours des dix dernieres ann€es. L 'evaluati on des travaux d 'une Commission int ernati onale ne peut pas se faire uniquement Sur la base des resultats concretises p ar la publication de docu– ments. Le probl~me des contraintes residuelles preoccupe depuis de nombreuse annees les ingenieurs responsables de la realisation de constructions soudees, et des travaux de recherche considerables ont et e entrepris dans un grand nomb re de pays differents pour tirer au clair !'influence des contraintes residuelles sur le comportement en se rvice de ces constructions. Certains aspects du prob leme n 'ont pas encore ete resolus, en particulier l'effet des contraintes residuelles sur la rupture fragile et sur la fatigue. Des progres appreciables ont neanmoins et e accomplis au cours des dix dernieres annees, et une grande partie du t ravail poursuivi clans divers pays pendant cette periode a ete active par les echanges de v ues et d 'info rmations auxquels se livre la Commission. Celle-ci s'est efforcee const amment de faire rent rer les recherches relevant de ses activites clans le cad re des attributions des pays membr es pour que les enquet es effectuees par les uns et les autres se completent clans une mes ure cle plus en plus la rge. L a t ache n 'etait pas facile rn ais la situati on est clevenue t elle qu' on pourrait affi rmer qu 'aucune enquete n'est entreprise clans l' un quekonque des pays memb res sans qu 'ell e ait d'abord fait l'objet d' une discussion au sein de la Commission. En fa it , a la clerni ere reunion de la Commission a Essen, un vaste programme concernant l' etude cle !'influence des contraintes resicluelles sur les arnorces de rupture fragiie dans les recipients a p ression et Surles cliverses methodes cle relaxation propres a prevenir ces rupt ures, a ete presente p ar la delegation americaine qui en a com– muni que les resultats a t ous les pays pa rti cipants, les invitant a envoyer leurs com– mentaires a ce suj et ; un grand nomb re de pays ont repondu a cette invitation et on espere que leurs observations ont rendu service aux chercheurs americain . La Commission a cornpris des le debut de ses travaux que la mesure des contraintes residuelles all ait y jouer un role important; elle s'est a ussi rendu compte que les methodes rn ises en ceuvre a cet effet clans diver pays presentaient cle grandes diffe rences et que, pour permettre l'examen ur une base commune des resultats des recherches entreprises clans ces pays, il fallait s'assurer que l' une de ces rnethodes, toujours la meme, soit appl iquee partout, ou to ut au mo in , que les cliffere ntes methodes utili sees donnent des res ultats comparables . La Commission a done consacre une part appreciable de ses p rern ieres entreprises a l'etude des di,·erses methocles existantes et, se fonda nt sur cette etucle, recom– mancle de preference a toute autre !'application de la methode du Dr G XXERT ( uede) pour la mesure des contraintes residuelles. Des in tructions deta illees ont ete mises au point au suj et des modes operatoires a adopter et le plan cl'un mocl ele cl'appa reil special, realise en Suede, a ete rn is gracieusernent a la dispo– sition de t ons Jes pays pa rticipants. Depuis ]ors, la Commission a, de temps a autre, passe en revue cl'autres methocles de mesure, mais elle n'a pas· juge necessaire de modifier ses premiere recom manclations. Les efforts, sou la conduite du Dr G xxERT, ont ete oriente · yers une plus grancle efficacite de la methocle en la rendant applicable a la deter– mination de la variation des cont raint es residuelles clans le sens de J'epaisseur du met al. Toutes les rnethodes cle mesure des contrain tes residueUes uti lisent

· 3. TRAVAUX ACCOMPLIS .

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