IIW History 1948-1958
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des reperes qui peuvent naturellement etre menages a la surface des pieces, ce qui permet la mesure des contraintes residuelles a la surface et non a l'inte– rieur de ces pieces. On pent cependant esperer jusqu'a un certain point que, grace a certaines hypotheses sur la repartition de contraintes a l'interieur et a une subdivision permettant des mesures plus ou moins continues, il sera possible d'obtenir des indications sur la valeur des contraintes a l'interieur. La Commission poursuit ses efforts dans ce but. A) Methodes de relaxation des contraintes . La Commission a sans doute fait plus de progres clans la determination de la valeur des diverses methodes de relaxation que clans tout autre domaine. Les resultats de ses recherches ont ete incorpores clans un grand nombre de resolu– tions prises a diverses epoques et qui constituent un guide precieux a l'usage des ingenieurs responsables du choix des methocles de relaxation a adopter clan la pratique. En ce qui concerne le prechauffage aux temperatures normales, soit jusqu'a 250-300° C, la Commission a conclu que ce traitement n'entra1nait pas de reduction substantielle de la valeur des contraintes residuelles clans l'acier doux soude. Aussi ne peut-il etre considere generalement comme une methode pouvant remplacer le postchauffage a 600-650° C pour la relaxation des contraintes. La Commission a reconnu toutefois que le prechauffage a une valeur reelle clans certains cas et que, outre une reduction limitee des contraintes residuelles, il procure une amelioration sans rapport avec la relaxation. E lle a cepenclant attire l'attention sur le fait que le prechauffage local peut, en realite, augmenter Jes contraintes resicluelles clans certaines conditions. L'etucle des traitements thermiques de relaxation a basse temperature a abouti a des conclusions similaires. La Commission a constate qu 'un traitement thermique a 200-300° c n'etait pas aussi efficace que le traitement plus normal a 600-650° C et que, s'il recluisait sensiblement les contraintes Jes plus fortes d'une construction soudee, il ne climinuait que legerement la valeur moyenne de ces contraintes. Elle a neanmoins admis qu'un traitement therrnique a moins de 600-650° C pouvait etre envisage avec profit dans le cas de constructions ne pouvant etre soumises a des temperatures aussi elevees. Elle est recemment arrivee a la conclusion que seul un traiternent thermique au four a 650° C ou une relaxation purernent rnecanique, par deformation plastique, a une temperature superieure a la temperature de transition d 'aspect de cassure clans l'essai de traction sur eprouvette entaillee, constituaient des methodes absolument effi– caces p 0 ur prevenir la rupture fragile survenant sous l'effet de contraintes nette– ment inferieures a la limite d'elasticite de l'acier. On a constate que la methode de relaxation mecanique par chauffage localise a basse temperature et le pre– chauffage a 200° C avant soudage n'ont qu'un avantage limite, et que le traite– ment thermique a 250° c apres soudage, pas plus que le chauffage local a 650° de la soudure, n'ont aucune heureuse influence en ce qui concerne la prevention de la rupture fragile. B) Relaxation des aciers allies. La Commission a lance une enquete internationale destinee a rnontrer dans quelle mesure les pratiques de relaxation des aciers allies variaient et quel etait le but essentiel de ces traiternents. L'enquete a mis en evidence les divergences considerables cl'opinion existant non seulement au suj et du mode operatoire correct a adopter pour les constructions faites a partir de divers aciers allies, mais encore au point de vue du but vise par le traitement lui-meme. La Commis– sion en a conclu qu'il fallait d 'abord rassembler des donnees objectives sur le degre de relaxation susceptible cl'etre obtenu par le traitement a clifferentes temperatures· de differents aciers allies, et un vaste programme de recherche a et e entrepris cooperativement. Les travaux experimentaux ont ete effectues en Belgique, au Royaume-Uni, en Allernagne et en Suede, sui: un grand nombre cl'aciers allies important s, en appliquant, pour l'etucle de la relaxation des con-
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