IIW History 1948-1958

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bres du Groupe de Travail et, plus t a rd, de la Sous-Commission A, il fallut cinq ans avant que la premiere edition du rapport complet puisse etre approuvee par la Commission principale. Dans l'intervalle cependant, de nombreux rapports furent mis en circulation pour etre etudies par Jes membres de la Sous-Commis– sion A et discutes au sein de leurs Comites nationaux. Le texte final, intitule : L es dispositions so1,tdies recommandies poitr la fixation d'organes connexes sur les recipients a pression, contient cinquante-neuf dessins de dispositions soudees pour fixation par vis, par vis et goujons, pour piquages, brides, recipients a double enveJoppe, pour fixation de tubes Sur plaque tubuJ aire OU de plaque tubul aire sur enveloppe . Pour chaque t ype d'assemblage, le fabricant a le choix entre des dispositions si nombreuses et si variees qu 'il ne pent manquer de trouver une disposition correspondant a ses propres facilites de fabrication. Le document indique les dimensions et les fo rmes des soudures avec, eventuellement, une ou plusieurs variantes . II n' a pas ete dans !'intention de la Sous-Commission, en vertu de son domaine d 'activite, de preconiser des dispositions que l'on pourrait con– siderer comme imperatives ou de restreindre en quoi que ce soit les possibilites d' amelioration, mais plutot de donner des exemples cl' une pratique satisfa isant e et habituellement adoptee. Lors de la premiere reunion evoquee plus haut, les delegues constaterent que les valeurs adoptees clans les divers pays, en ce qui concerne les contraiutes admissibles, etaient alors si differentes qu'il serait bon de concentrer !'attention sur ce phenomene. Le Groupe de Travail fut d 'avis qu'une etude approfondie des cont raintes admissibles etait necessaire, leur valeur n 'et ant pas seulement fonction du metal de base, mais aussi du metal depose. II fallait examiner en rneme t emps !'incidence des traitements de pre- et de post-chauffage du parache– vement des soudures, des essais non destructifs , etc.; ces techniques cloivent en effet, en vertu des codes nationaux en vigueur, etre prises en consideration pour fixer la valeur du coefficient de joint, lors du calcul de la contrainte nominale admissible. L'etude commern;:a par l'etablissement d'un releve de toutes les valeurs des contraintes admissibles et des coefficients de joint figurant clans les codes natio– naux. Ces valeurs furent soigneusement examinees et comparees, en t enant compte des differences entre les coefficients de joint dans les formules de calcul utilisees et clans les pratiques generales de construction. Seules furent prises en consideration les valeurs clont la securite avait ete demontree clans la pratique par clix annees au mains d' application. Cette etude permit aux membres d11 Groupe de Travail de comparer les valeurs aclmises cla ns les differents pays et cl' en cleduire la courbe enveloppe pe_mettant de trouver, par synthese des diverses pratiques nationales, les contraintes max ima pouvant etre aclmises comme valables et sCu es. A la meme epoque etait entreprise une enquete theorique approfonclie. II s'agit cl'aborcl de ra sembler toutes les donnees possibles concernant la mesure des contraintes s'exerc;ant sur les diverses parties des recipients a pression, telle que fond bornbe , tubulures, suppo rts, etc.. . La comparaison entre les effet mesures d 'augrnentation de contrainte, d 'une part, Jes formul es conventi onnelle et les contraintes admi sibles des divers codes nationaux, cl'autre part, aboutit au calcul assez precis de la pointe de contrainte admissible, basee elle aussi sur une bonne pratique. On const ata que la pointe de contrainte admissible etait superieure a la resistance a la traction du metal, ce qui ne permettait pas d'ap– pliquer Ull coefficient de securite fonde Sur Ja Jimite d'elasticite OU Sur Ja resi - t ance a la traction. On se rendit compte que des causes d 'elevation de contrainte: aussi important es provoqueraient une deformation partielle du materiau lors de !' application de la pr.emiere mise en charge et parfois une deformat ion inverse !ors de la premi ere decharge. La contrainte varierait alors entre une valeur nega– tive et une valeur positive sous l'efiet des cycles de contraintes ulterieures. II fut etabli que ce n 'et ait pas la contrainte elle-meme qui a\·ait de !'impo rta nce, mais !'amplitude de sa yariation, qui aYait une ,·aleur plu s eie,·ec L 'etu cle fut pour-