IIW History 1948-1958
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De plus, chaque pays appele a participer a une recherche entreprise en corn– mun avec d'autres, ne doit en prendre qu'une partie a sa charge. Les reunions internationales, OU il apporte ses propres travaux , permettent a ses delegues de ramener la riche moisson des resultats atteints par ailleurs, et le rendement total s'en trouve decuple. En construction proprement elite, et en relation avec les questions de nor– malisation que l'IIS prepare pour faciliter la tache de l'ISO, chaque pays, des avant l'adoption de normes proprement elites, est desormais en mesure d 'adopt er en toute securite des criteres pour les elements des ouvrages a construire par comparaison avec ceux de l'etranger. Cependant, l'influence de l'IIS sur les societes de soudure, les societes d 'in– genieurs et les organismes de recherches en soudure, ne pent etre semblable clans les divers pays membres. Elle depend evidemment de la situation geogra– phique du pays, de son developpement technique ainsi que des voies suivies par ce developpement, qui peuvent etre plus ou moins paralleles aux activites. des quinze commissions de l'IIS. Certains pays reagissent rapidement a des recommandations, meme preli– minaires, de l'IIS pour la poursuite de leurs recherches, l'organisation d 'enquetes, la collecte d'informations, l'ajustement eventuel de codes OU de specifications. D 'autres, qui n'ont encore ni activites, ni organismes equivalents aux commis– sions de l'IIS, tendent a en creer, et la collaboration y prend entret emps des formes diverses. 11 arrive que certaines propositions de l 'IIS ne soient pas en hannonie avec des dispositions existant clans l'un ou l 'autre pays, pour des raisons multiples qui peuvent t enir a des h abitudes propres OU a des circonstances particulieres de leur t echnique indm;trielle. De t oute fac;:on, il est utile de confronter des points. de vue varies et de voir comment se repartissent les opinions sur un plan inter– national entre Jes differents pays. Au surplus, en matiere de codes ou de speci– fications, l'IIS n 'emet que des suggestions; en matiere de normalisation inter– nationale, ces suggestions sont transmises aux comites competents de l'I SO qui est seul habilite a etablir des t ext es de recomma ndations clans ce domaine, cette· mise a u point etant alors faite en suivant une procedure d'accord, sans doute relativement lente d'evolution, mais tres formelle. En fait, l'une des plus grandes vertus de l'IIS est peut-etre de fournir un mecanisme permettant l'echange d 'informations et stimulant de nouvelles re– cherches. Daus cet echange d'infonnations, tout est profit; ainsi le Bu.lletin inter– national de Doc·ttmentation de l'IIS dispense chacun du depouillement systema– tique de la litterature t echnique afferente a la branche, et de son analyse, rendue souvent laborieuse en raison des obst acles linguistiques. De meme, les diction– naires multilingues apportent aux usagers, clans leurs relations avec l'etranger, une rationalisation parfaite en matiere de t erminologie, evitant des malent endus et des mecomptes sur les plans scientifique, t echnique et economique. Ces echanges doivent etre consideres sous leurs aspects les plus larges. 11 ne signifient pas seulement l'echa nge de donnees precises et d'experiences, mais egalement d 'idees nouvelles, sous forme d'hypotheses et de suggestions pour des recherches futures. Les contacts entre nations prennent des formes tres diverses. Les organisa– tions nationales membres de l'IIS, grace a la nature meme des liaisons etablies au sein de cette institution, tirent profit de la confrontation de leurs moyens d'action. 11 faut rappeler ici le role important qu'elles ont joue a l'occasion des missions de procluctivite de l'OECE dont il a et e fait etat clans le chapitre III. La premiere, fonnee, on le sait , de specialist es europeens, avait pour objet, au cours d 'un voyage d 'etudes a ux Etat s-Unis, de s'instruire des progres de la_ construction industrielle et de la recherche scientifique.
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