Journal C'est à Dire 151 - Janvier 2010

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R E T O U R S U R I N F O

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L e mois dernier, nous faisions état dans nos colonnes de la “mise en sommeil”, depuis F.F.B. Villers-le-Lac : Nicolas Hayek rassurant

ÉDITORIAL

Volonté À peine commencée que lʼannée 2010 se teinte déjà de politique. Avec à lʼaffût un animal fin prêt à en découdre dʼici mars. Cʼest donc Alain Joyandet qui dégaine le pre- mier dans le futur combat quʼil mènera pour la tentative de recon- quête de la Région par la droite. Le secrétaire dʼÉtat-candidat dévoi- le sa liste. Suivront de près celles présentées par le P.S., les Verts et notamment encore celle, très attendue, promise par le candidat “libre et indépendant” Jean-Fran- çois Humbert. À gauche comme à droite, et une nouvelle fois, cʼest en ordre de bataille dispersé que se présenteront devant les élec- teurs les représentants de la droi- te et de la gauche. Les Verts et le P.S., pourtant alliés jusquʼau 13 mars prochain au sein de lʼexé- cutif régional et ayant mené la même politique durant six ans, seront face à face dès le lende- main dans les urnes. À droite, la belle mécanique huilée de large rassemblement voulue par Alain Joyandet est grippée par le tru- blion Humbert qui nʼen fera jus- quʼau bout quʼà sa tête, avec a minima à son crédit, un pouvoir de nuisance certain. Lʼissue de ce scrutin régional nʼa peut-être jamais été aussi incertaine et promet, sans doute, de belles surprises, de quelque côté que penchera la balance. En observateurs atten- tifs de ces futures joutes, le million de Francs-Comtois et parmi eux, ceux qui ont gonflé malgré eux les statistiques de cette région qui brandit, peu glorieuse, le titre de championne nationale des des- tructions dʼemplois depuis que la crise économique sʼest répan- due en France. Alors quʼont-ils cet- te fois-ci à proposer ces candidats multiples pour enrayer cette mau- vaise spirale ? La gauche a ten- té de panser les plaies avec ses emplois-tremplins, dont le bilan est certes encourageant mais large- ment insuffisant pour dynamiser lʼemploi pérenne des jeunes. Cʼest donc bien à lʼaune des proposi- tions sur le volet économique que les électeurs devront juger les pro- grammes. Car cʼest cette mission - lʼéconomie et lʼemploi - qui sera bientôt au cœur des politiques régionales et dʼelle aussi que tout le reste pourra découler. Et au-delà des propositions de programmes, cʼest surtout la volonté farouche des candidats de sʼattaquer à cet- te unique question quʼil faudra mesurer avant de prendre position pour tel ou tel. En Franche-Com- té, lʼannée 2010 sera celle de lʼéco- nomie, ou ne sera pas. J ean-François Hauser

tification, se vidaient de leur conte- nu. En 2004, dans un rapport, la Chambre de Métiers avait signa- lé que ces substances non iden- tifiées pouvaient représenter un risque de pollution du milieu. Il aura fallu attendre le printemps 2009 pour que la co-propriété dans laquelle la Ville de Maîche est partie prenante, trouve un accord et résolve le problème. L’opération a coûté environ 8 000 euros, dont 50 % ont été supportés par la collectivité. En cette rentrée 2010, lʼactivité nʼa pas encore complètement repris dans lʼentreprise de Vil- lers-le-Lac, mais le patron du Swatch Group se veut néanmoins rassurant. Nous avons joint jus- te avant la fin de lʼannée, Nico- las Hayek Jr, le P.D.G. du grou- la direction du Swatch Group basée à Bienne (canton de Ber- ne). Pas forcément de la part des autres entités du Swatch Group mais de nos clients extérieurs qui ont reporté à plus tard leurs commandes, voire qui les ont annulées.”

Les analyses de sol menées par un laboratoire indépendant n’ont pas révélé de pollution forte à l’en- droit où s’écoulaient les fluides. Selon nos sources, les traces de métaux lourds trouvés dans le sol ont des concentrations inférieures aux normes. L’ère industrielle de ce bâtiment se referme avec cette affaire. L’an- cienne usine a été vendue à une société civile immobilière qui a en projet d’y aménager 25 loge- ments. pe horloger qui emploie 24 000 personnes dans le monde : “Nous avons l’autorisation d’utiliser le chômage partiel jusqu’à la fin février mais il est très probable que la situation se rétablisse avant cette date. La conjonctu- re s’améliore. Avec nos propres marques, nous avons réalisé un excellent mois de décembre. C’est juste l’attitude de nos clients extérieurs qui nous a pénalisée” exprime le grand patron du grou- pe horloger. Nicolas Hayek assure aussi aux salariés de F.F.B. que durant lʼan-

L es fûts ont été débarrassés. Au total, c’est une quinzai- ne de tonneaux de 200 litres contenant des substances hui- leuses qui ont été enlevés par une entreprise spécialisée dans le trai- tement de ce type de déchets. Ils étaient entreposés depuis près de sept ans dans un petit bâti- ment situé à l’arrière de l’ancienne usine France Ébauches, route de Saint-Hippolyte à Maîche. Atta- qués par la corrosion, ces fûts sur lesquels ne figurait aucune iden- le 11 novembre dernier, de lʼen- treprise F.F.B. située à lʼentrée de Villers-le-Lac. Spécialisé dans la fabrication de composants pour lʼhorlogerie, F.F.B. a été contraint de mettre la presque totalité du personnel - 90 salariés sur une centaine - au chômage partiel. Les raisons de cette décision pri- se par le Swatch Group, pro- priétaire de F.F.B., étaient conjonc- turelles. “ Les commandes ont beaucoup baissé, expliquait alors

née 2010, “il n’y aura aucun licen- ciement économique. Nous avons un excellent savoir-faire, nous

tenons à la maintenir” insiste M. Hayek.

Un meuble de présentation haute couture

Maîche : fûts pourris enlevés, pollution écartée

L a collaboration de plusieurs talents a donné naissance à un projet ambitieux dont la commercialisation est sur le point de démarrer à Morteau. L’idée de départ, c’est le jeune Romain Oudot qui l’a eue. En guise de sujet de fin d’étude, le diplômé des métiers d’art de l’école de Moirans-en-Montagne a conçu et réalisé une station de dégus- tation de vins. Haut de près de 3 mètres, le délicat objet tout en volutes de bois précieux, sert de présentoir haut de gamme aux amateurs de vin. C’est en associant son talent à ceux de l’ébéniste Pascal Mairot

et de l’agenceur François Meu- nier que le projet de commercia- lisation est né. “L’idée est de décli- ner l’objet pour plusieurs domaines d’activités : en parfumerie, en coif- fure, dans les magasins d’optique… Le 29 décembre, nous inaugurions ceux qui ont été installés dans un salon de coiffure et dans une bras- serie de Pontarlier. De nombreux autres contacts ont été établis. Il y a de belles perspectives de déve- loppement” se réjouit François Meunier, “immédiatement tom- bé amoureux de cet objet” dont il a désormais en charge la com- mercialisation. Renseignements au 06 84 17 56 57.

*l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération

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Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2010 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Crédits photos: C’estàdire,Ambassaded’Irak,Fabri- ceBarbier,GérardClerc,lesGaspachos,Mairiede Mignovillard,Téléthon2009,VilledeMorteau.

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