La Presse Pontissalienne 136 - Février 2011

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Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin FÉVRIER 2011 N° 136

DANS UN CONTEXTE OÙ LES GENS SORTENT DE MOINS EN MOINS, LES PROJETS DE BOÎTES DE NUIT FLEURISSENT LA BATAILLE DES DISCOTHÈQUES DANS LE HAUT-DOUBS

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 et 7

LE DOSSIER p. 13 à 19 Les grandes sagas industrielles du Haut-Doubs

LE CAHIER SPÉCIAL VACANCES P. 30 À 35 Les meilleures animations de l’hiver

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 136 - Février 2011

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Égocentrique On ne fait pas le bonheur des gens contre leur gré. Cʼest certainement une phrase que médite actuellement le pré- sident du Conseil général du Doubs. Claude Jeannerot décidera dʼici quelques semaines du sort quʼil réser- ve au projet de Voie verte autour du lac de Saint-Point. Maintes fois pré- senté dans nos colonnes, soumis à la population, rectifié, modifié, amendé, le dossier aura fait dʼinnombrables allers et retours entre les services du Département, les cabinets dʼétudes et les élus locaux pour au final, quel résul- tat ? Une salve de rebuffades et une bordée dʼopinions défavorables jetées au gré des accès de mauvaise humeur de certains riverains sur les cahiers de doléances du commissaire-enquê- teur qui doit rendre ses conclusions prochainement. En politique, il est bien révolu, et cʼest tant mieux, le temps où dʼen haut on imposait aux riverains sans presque les consulter des pro- jets dʼinfrastructures. Nʼest-on pas cependant tombé dans lʼexcès inver- se au nom dʼun devoir de transparen- ce édifié en dogme ? Certainement. Car non seulement dans cette affaire à force de reculades et dʼamendements le projet de voie verte nʼest plus lʼombre que de lui-même, largement dénatu- ré par rapport aux vœux initiaux et à la logique de ceinture autour du lac, mais en plus, il risque bien dʼêtre pure- ment abandonné si la vox populi défa- vorable relayée par quelques dizaines de riverains qui voudraient que “leur” environnement ne soit pas touché finit par faire plier ceux qui proposaient simplement de dynamiser ce secteur. Dans cette région de moyenne mon- tagne, ne vaut-il pas mieux assurer lʼattractivité dʼun site lacustre que de vouloir à tout prix enneiger un massif soumis régulièrement aux caprices du ciel ? On geint parfois en estimant que le Haut-Doubs ne sera jamais une région touristique à part entière. Mais à un moment donné, il faut savoir ce que lʼon veut : par ce genre de com- portement égocentrique, on porte un sérieux préjudice à lʼenthousiasme de tous ces privés qui, depuis des années, se battent pour donner au Haut-Doubs des lettres de noblesse touristique. Hélas, le Haut-Doubs nʼaura peut-être jamais la culture du tourisme tout sim- plement parce quʼune partie de ses habitants ne souhaite pas quʼil lʼacquière. Résultat, dans cette affaire, tout le monde risque dʼêtre perdant. J ean-François Hauser Éditorial

PONTARLIER

La pétition remise au Conseil général “La voie verte est une atteinte au paysage du lac” Radicalement opposée au projet de Voie Verte, du moins dans sa forme actuelle, l’association des propriétaires des maisons isolées du lac Saint-Point essaie encore d’infléchir la position de Claude Jeannerot. Qui sont ces opposants ? Quelles sont leurs motivations ? Réponse de Jean-François Thirode, le secrétaire de l’association.

Jean-François Thirode, le secrétaire de l’association des propriétaires des maisons isolées du lac Saint- Point, ne trouve guère d’avantages au projet de Voie Verte qu’il trouve incomplet, trop cher et pas du tout intégré dans le paysage.

L a Presse Pontissalienne : Vous sentez-vous épaulé par la population dans votre mouvement de contestation ? Jean-François Thirode : Une pétition a été mise en cir- culation depuis la fin du mois d’octobre jusqu’en décembre. On a recueilli 2 162 signatures. La majo- rité de ces personnes, 1 862 précisément, vit dans le canton de Pontarlier. Beaucoup de gens se sen- tent donc concernés par ce projet d’aménagement qui ne correspond d’ailleurs pas à la définition d’une voie verte, laquelle doit être éloignée de toute rou- te. Ce n’est pas du tout le cas à Saint-Point. L.P.P. : Que reprochez-vous vraiment au projet ? J.-F.T. : En premier lieu son impact environnemen- tal et paysager. On ne peut pas vraiment qualifier de Voie Verte un aménagement qui jouxte la rou- te sur une bonne partie de sa longueur. Cette proxi- mité interpelle. Surtout l’importance du mur de soutènement en gabions qui fera par endroits 5 à 7 mètres de haut pour compenser la déclivité du terrain. C’est une atteinte notoire au paysage du lac, un paysage que le président du Conseil géné- ral considère pourtant, à juste titre, comme excep- tionnel. Techniquement, ce mur semble être une aberration, d’autant plus que rien ne garantit qu’il ne modifiera pas les circulations d’eaux souter- raines arrivant au lac. L.P.P. : D’autres griefs ? J.-F.T. : La question du coût revient souvent. Avec les 10 km de voies et les liaisons d’accès aux vil- lages, on arrive à 16 millions d’euros. Cela paraît disproportionné si l’on compare à d’autres voies

vertes. D’autant plus que ce projet s’inscrit dans un contexte budgétaire tendu au Conseil général. On ne parle plus de subvention européenne. Les deux seules sources de financement émanent du contrat de station et du P.D.S.E.I. alimenté par une taxe sur les espaces naturels. A priori , il n’y aura pas d’autres modalités. En définitive, c’est le contri- buable qui va payer. On est même assez surpris d’entendre que si le projet est abandonné, l’argent sera reversé ailleurs alors qu’il fera l’objet d’emprunts. L.P.P. : Cet investissement n’est pas rentable selon vous ? J.-F.T. : On annonce des retombées économiques à hauteur d’1,5 million d’euros. J’en accepte l’augure mais en restant très dubitatif. Je ne vois pas non plus comment cela va générer de l’emploi. Ce n’est pas 10 km de voie verte qui vont attirer davanta- ge de monde. Il y a un amalgame avec le succès des journées sans voitures.

te. Il existe des possibilités de répondre à leurs attentes sur le tronçon entre Saint-Point et l’abbaye. L.P.P. : On peut s’étonner de vous voir réagir si tardivement sur ce projet ? J.-F.T. : À titre personnel, j’avais déjà assisté à une réunion publique qui s’était tenue à Malbuisson en 2006. J’en étais sorti assez dubitatif. À l’époque, le montant de la réalisation s’élevait à 12 millions d’euros avec des financements européens. On avait tiqué sur le coût sans prendre conscience de l’ampleur du projet. L’association dont je suis le secrétaire a été créée en janvier 2010 par François Carry, un Parisien propriétaire d’une maisonnette au lac. L’objectif est de fédérer les différents propriétaires afin de prendre en compte les intérêts particuliers. Mais ce qui nous a vraiment fait réagir, c’est à l’ouverture de l’enquête publique. On a repris le relais des autres associations d’opposition. L.P.P. : N’est-il pas question, quelque part, de défendre un pré carré ? J.-F.T. : Non, ce n’est pas un caprice de privilégiés. Certains des membres ne sont pas du tout impac- tés par le tracé. L.P.P. : Qu’adviendra-t-il si vos requêtes échouent ? J.-F.T. : On n’intentera pas une action judiciaire, encore qu’il y ait matière. On sait bien que le Conseil général a tout pouvoir pour aller jusqu’au bout. Investir dans les canons à neige de Métabief nous semble plus pertinent en terme de retombées éco- nomiques. Propos recueillis par F.C.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

“On n’intentera pas une action judiciaire.”

L.P.P. : Avez-vous des solutions alterna- tives à proposer ? J.-F.T. : Oui.Une piste cyclable autour du lac qui serait matérialisée com- me celle qui existe déjà entre Pon- tarlier et Oye-et-Pallet. On sug- gère de revaloriser le sentier pédestre qui a subi de fortes dégra- dations. Sur le plan de la sécurité routière, il nous semble opportun d’aménager deux ronds-points aux carrefours de Labergement et de l’hôtel du Coude. Il faut aussi pen- ser aux personnes à mobilité rédui-

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Février 2011 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, archives municipales, associations, Club des collection- neurs du Mont d’Or, offices de tourisme et organisateurs.

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LaChambrerégionaledescomptespointedudoigt lemanquedevigilanceduConseilgénéralduDoubs dansl’octroidesubventionsàl’associationquigère lemuséeCourbet.Unpactolede300000euros. D’autresdénoncentlecoûtdelafermedeFlagey.

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RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 136 - Février 2011

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Le 20 février, une marche pour sauver l’école de Chapelle-des-Bois

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

À Chapelle-des-Bois, cʼest tout un vil- lage qui est mobilisé contre la sup- pression dʼune des deux classes de lʼécole. En janvier, La Presse Pontissa- lienne avait fait part de lʼinquiétude des parents dʼélèves mais également du conseil municipal, attachés à garder ce service mis à mal par la future carte scolaire. Cha-

pelle-des-Bois possède deux classes (21 élèves) : une pour la maternelle, une autre pour le primaire. À la rentrée, il nʼy aurait plus quʼune classe unique, de la mater- nelle au CE2. Les élèves en cours moyen - CM1 CM2 - seraient obligés de se rendre à Châtelblanc. “À lʼannée, cela représen- terait 5 000 km pour nos enfants ! Cʼest inconcevable surtout pour notre territoire, souvent enneigé” lâche Élisabeth Greusard, conseillère municipale à Chapelle-des-Bois. Les parents dʼélèves, inquiets, maintiennent leur pression sur le rectorat et sont montés au créneau à plusieurs reprises. Dʼabord à Pontarlier où ils ont manifesté puis lors de la Coupe du Monde de combiné nordique de Chaux-Neuve où ils ont fait signer leur pétition pour “sauver lʼécole”. Déjà 2 800

signatures ont été recueillies. Des rencontres avec les politiques et lʼinspecteur dʼacadémie ont eu lieu. Ce dernier a écouté les griefs des parents dʼélèves sans donner davan- tage de précisions pour lʼavenir de la clas- se. Chapelle-des-Bois a tout de même pu expliquer que 23 élèves seront scolarisés en 2011, peut-être 27 en 2012 et 29 en 2014. Les parents poursuivent le combat dimanche 20 février avec une randonnée organisée entre Châtelblanc et Chapelle-des-Bois (sʼil y a de la neige). “Nous apporterons des sacs de couchage, des pelles à neige… pour montrer à quoi devront sʼattendre nos enfants sʼils devaient aller en classe à Châtelblanc” conclut Élisabeth Greusard. Lʼécole est un enjeu pour cette commune dont la volonté est de créer un nouveau lotissement.

Grignotage et reconstruction

L e quartier Berlioz poursuit sa mutation à Pon- tarlier. Le grignotage de la tour du 4, rue Ber- lioz a démarré le 26 janvier dernier, lʼopération doit durer deux semaines. Après le spectaculaire effondrement provoqué par vérinage de la premiè- re tour le 29 mars 2006, cʼest donc au tour du deuxiè- me de ces quatre immeubles emblématiques de Pontarlier qui disparaît du paysage. Pour remplacer à terme les quatre tours qui seront toutes démolies, quatre autre immeubles plus petits - 84 logements au total contre 180 logements dans les quatre tours - seront édifiés. Le premier de ces quatre bâtiments est en cours de finition, 24 logements ont été attribués par lʼorganisme logeur Idéha. La démolition de la Tour 4 coûtera à Idéha environ 60 000 euros. La destruction des deux dernières tours (2 et 6, rue Berlioz) nʼest pas encore programmée à ce jour. Les pelles mécaniques sont entrées en action le 26 janvier.

Des parents d’élèves à la Coupe du Monde de Chaux-Neuve ont fait signer la pétition aux spectateurs pour soutenir l’école de Chapelle-des-Bois.

Pour soutenir l’école de Chapelle-des-Bois : http://www.facebook.com/profile.php?id=100001965662835

Jason prophète en son pays

“A près les J.O., sans doute la plus belle victoire de ma carrière. Là, cʼest une victoire coup de cœur, tu sens que ça vibre, que tout le monde est der- rière toi.” La phrase est de Jason Lamy-Chap- puis, lʼenfant prodige du massif jurassien qui a signé dimanche 23 février à Chaux-Neu- ve sa quinzième victoire en Coupe du Mon- de de combiné nordique, la première sur cet- te piste qui lʼa vu naître et lʼa révélé au grand jour. Sʼil nʼa pas versé de larmes, les béné- voles sʼen sont chargés pour lui. Drapeau tricolore dans la main, quʼil lâcha dans lʼaire dʼarrivée, il a savouré ce moment pendant que Gottwald (Autriche) et Kokslien (Norvè- ge) tentaient de revenir en fin de course. En vain. Ce jour-là, Jason était sur un nuage. Il lʼa prouvé au saut, son domaine de prédi- lection, avant de confirmer en fond. Pour le coup, les Français ont bénéficié des entraî- nements réalisés fin décembre à lʼinverse des autres nations qui nʼont pu sauter en entraînement faute de neige. Avec plus de 8 000 spectateurs le dimanche, et 6 000 le samedi, lʼépreuve organisée par lʼA.S.N.I. et son président Bernard Barrand a encore prouvé sa réussite et lʼassociation

peut espérer lʼéquilibre financier sinon un excédent après une année déficitaire. Une fois encore, tous ont déplacé des montagnes (surtout de la neige) pour que lʼépreuve ait bien lieu après un net redoux. Seul hic : plus de tickets restaurant que de repas obligeant les organisateurs à rembourser certains spec- tateurs. Les spectateurs ont tout de même été ras- sasiés sportivement. Patron du combiné fran- çais, Nicolas Michaud, qui sʼest battu pour que Chaux-Neuve devienne un rendez-vous majeur au calendrier, parle “de bel accom- plissement.” Jason nʼa pas déçu sur la piste tout comme il nʼa pas déçu en dehors en signant des cen- taines dʼautographes, de nombreuses poi- gnées de main ou en restant jusquʼà 19 heures dans la nuit de Chaux-Neuve pour assurer un direct télévisé. Un grand et beau cham- pion presque assuré de remporter le titre mondial. Il possède 180 points dʼavance alors quʼil ne reste plus que deux épreuves (12 et 13 mars à Lahti), soit 200 points à distribuer. Seul le Norvégien Mikko Kokslien peut enco- re lʼempêcher de conserver son globe de cristal.

Dimanche 23 janvier à Chaux- Neuve, plus de 8 000 spectateurs ont savouré la magnifique vic- toire de Jason Lamy-Chappuis. Au total : 14 000 spectateurs sur 2 jours ! (photo Vianney Thibaut).

PONTARLIER

5 La Presse Pontissalienne n° 136 - Février 2011

TECHNOLOGIE Des foyers privés de télé T.N.T. : le grand cafouillage Depuis sa mise en service le 16 novembre, beaucoup d’usagers se plaignent des couacs de la T.N.T. dans le Haut-Doubs.

D epuis le 16 novembre, tous les foyers francs- comtois sont censés recevoir la télévision numérique terrestre (T.N.T.). Le changement en douceur de l’analogique au numérique qu’on nous promettait n’a pas eu lieu. La mise en route est laborieu- se. Dans le Haut-Doubs, beau- coup d’usagers se plaignent de ne recevoir qu’une partie des chaînes quand il ne s’agit pas d’un problème de qualité d’image plutôt médiocre. “Parfois on a des multiplexes complets qui dis- paraissent comme le bouquet T.F.1 ou celui de France Télévi- sions” s’énerve un Pontissalien. Pour les réclamations, les usa- gers les mieux avertis compo- sent à souhait le numéro spé- cial (0 970 818 818) mis en place par France Télé Numérique un organisme public qui accom- pagne les Français dans ce chan- gement de technologie. Au bout du fil, un opérateur se charge de prendre vos coordonnées et ça s’arrête là. Il ne faut pas attendre de cet échange une réponse technique. D’autres usagers, exaspérés, se tournent directement vers leur antenniste ou alors vers la mai-

étaient, à tort, en première ligne des critiques formulées par les usagers, n’ont pas davantage de réponse à leurs questions. Le C.A.S. reste muet, T.D.F. n’est pas plus loquace. Dans ce joyeux bazar, “nous sommes obligés de nous débrouiller” soupire Gérald Prévalet, installateur d’antenne à Levier où la T.N.T. fonctionne mal alors que la réception est bonne sur le secteur d’Amancey. Il s’agit bien d’un problème d’émetteur et non pas d’antenne. En général, les foyers directe- ment connectés à l’émetteur de Montfaucon ne rencontrent pas de difficultés. Ce qui n’est pas le cas de ceux tournés vers celui de Foncine-Champagnole dont la puissance aurait été modi- fiée. “Le souci, ce sont les iso- fréquences. Sur un même pylô- ne se trouvent plusieurs diffuseurs de chaînes qui se brouillent” explique ce profes- sionnel. Pour éviter que les émet- teurs ne se perturbent, il arri- verait que leur rayon d’action soit modifié au risque de nuire à la diffusion de la T.N.T. dans de bonnes conditions. Plus désolant encore, des opé- rateurs sont convaincus que tout va pour le mieux. C’est le cas

rie de leur commune qui endos- se le rôle de souffre-douleur alors que cette affaire ne concerne en rien les collectivités locales. “Les gens n’arrêtent pas de télépho- ner” reconnaît la mairie de Pon- tarlier. “Nous sommes démunis pour leur répondre. La seule cho- se que l’on puisse faire, c’est trans- férer la réclamation sur le site de T.D.F. Il arrive que cela génè- re une réponse. Ce qui est grave dans cette histoire, c’est le défi- cit d’informations de la part des organismes compétents.”

C’est le parcours du combattant pour obtenir des éléments de réponse qui per- pourquoi dans certains sec- teurs la T.N.T. est à ce point perturbée et quels moyens techniques seront déployés par les opéra- teurs pour ten- ter d’y remédier. Même les anten- nistes qui mettraient d’expliquer

“Les gens n’arrêtent pas de téléphoner.”

Les antennistes font face à une nouvelle demande de la part des particuliers pour des paraboles, alors que la T.N.T. devrait leur permettre de se passer de ce procédé.

pouvoir recevoir chez soi, sur son téléviseur, une multitude de chaînes dans une qualité numérique sans avoir à chan- ger sa bonne vieille antenne de toit. Or, les dysfonctionnements encouragent les gens à avoir recours à la parabole ou à l’A.D.S.L. pour recevoir la télé- vision. T.C.

par exemple dans le Val de Mor- teau où la réalité du terrain est bien différente de la perception que s’en fait la société Itas-Tim. Elle a été alertée par hasard de problèmes de réception sur ce territoire qu’elle n’avait pas remarqués. “Tous nos sites sont télé-gérés. D’après nos écrans de contrôle, le relais de la Drayère (Les Gras) fonctionne parfaite-

ment. Cela fait longtemps que les gens se plaignent, pourtant nous venons seulement d’être informés” regrette la société Itas- Tim. Mi-janvier, cet opérateur a donc décidé de dépêcher une équipe technique sur place pour déterminer les raisons de ce dys- fonctionnement et y apporter une réponse rapide. L’intérêt de la T.N.T. était de

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 136 - Février 2011

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En crise dans le reste la France, le monde de la nuit fait volte-face dans le Haut-Doubs où cinq discothèques se partagent un marché devenu volatile. Pourquoi une telle originalité alors qu’un sixième établissement devrait ouvrir à Pontarlier au printemps à l’heure où les banques ne cautionnent plus ce genre de projets ? Réclamé depuis longtemps, ce futur lieu proche du centre-ville et des restaurants fixera une clientèle citadine. Les autres établissements concurrents vivant de la fête font contre mauvaise fortune bon cœur, d’autant que la généra- tion des 16-20 ans semble bouder les boîtes préférant des soirées moins conventionnelles où l’alcool est moins cher. Les gérants ont un objectif commun : reconquérir les fêtards. L’ABONDANCE DE NUITS

DISCOTHÈQUE Découverte du Lavana Klub Pierre-Henri Éthalon : “La boîte de la capitale du Haut-Doubs !” En mai, Pontarlier disposera pour la première fois de son histoire d’une discothèque près du centre- ville capable d’accueillir 600 personnes zone des Grands Planchants. Pour La Presse Pontissalien- ne, le gérant dévoile “le Lavana Klub”.

Pierre-Henri Éthalon devrait être le premier gérant d’une discothèque dans Pontarlier.

Le point de vue du maire “Je suis pour une discothèque” Pour Patrick Genre, maire de Pontarlier, lʼarrivée dʼune discothèque dans sa ville est une bonne nouvelle : “Je nʼai jamais été contre lʼarrivée dʼune discothèque à Pontarlier. Voilà plus de vingt ans que nous entendons parler de la création de ce genre dʼétablissement. Si différents projets nʼont pas abouti, cʼest peut-être par manque de finan- cements. Cʼest normal quʼune commune de près de 20 000 habitants soit dotée dʼun tel équipe- ment qui assure lʼactivité après la fermeture des bars. Bien sûr, nous serons vigilants quant aux nuisances. Une réunion a eu lieu avec les gérants. Cet équipement limitera les déplacements avec les véhicules mais ne les fera pas disparaître.” Le permis de construire Le permis de construire pour la boîte de nuit zone des Grands Planchants nʼest pas encore affiché enmairie. Il faudra attendre probablement fin février. Dʼici là, la commission de sécurité doit donner son avis sur lʼétablissement. Sa mission : éclairer les autorités administratives (maire et préfet) chargées de vérifier que les règles de sécurité sont correc- tement appliquées dans les “établissements rece- vant du public” (E.R.P.). Composée de techniciens, dʼexperts et dʼofficiers sapeurs-pompiers, la com- mission se déplacera dans la zone des Grands Planchants entre les semaines 7 et 8.

L a Presse Pontissalienne : Depuis plus de vingt ans, d’innombrables projets de création de discothèque ont été présentés à Pontarlier.Aucun n’a abouti. Où en est le vôtre ? Pierre-Henri Éthalon .Depuis lundi 31 jan- vier, nous venons de dévoiler le site Internet de la future discothèque et son nom. Elle s’appellera “Le Lava- na Klub” et sera implantée dans les anciens locaux des Assedic dans la zone des Grands Planchants. Elle accueillera environ 600 personnes. Nous avons créé une page facebook regroupant déjà 900 membres. L.P.P. : À quand l’ouverture alors, et quel est l’investissement ? La rumeur l’annonçait dès mars. Ce ne sera visiblement pas le cas. P.-H.E. : Nous ouvrirons peut-être fin avril mais plus probablement au tout début du mois de mai. Il y a un léger retard par rapport aux tra- vaux et aux normes de sécurité à respecter. Ce que je veux, c’est une ouverture professionnelle pour avoir un établissement à mon attente. C’est vrai qu’il aurait fallu une ouver- ture en hiver car il y a plus de poten- tiel au niveau clientèle. Débuter au printemps nous permettra d’être rodés. Au total, l’investissement est d’environ 300 000 euros. L.P.P. : Que vous espérez amortir en com- bien de temps ? P.-H.E. : Environ 7 ans. Je prends un gros risque personnel mais j’avais

envie de relever ce défi car j’aime le Haut-Doubs, son ambiance et j’ai envie de faire une boîte de nuit sym- pa où les gens viennent pour rigo- ler, s’amuser. Le problème est aujour- d’hui du côté des banques qui ne veulent pas prêter de l’argent… L.P.P. : Les banques ont beaucoup de diffi- culté à prêter aux discothèques. Vous confir- mez ? P.-H.E. : Oui. J’ai trouvé des finan- ceurs dans d’autres pays que la Fran- ce ! L’univers de la nuit pâtit de cet- te image car il y a eu beaucoup de dépôts de bilan. De nombreuses per- sonnes pensaient que gérer une dis- cothèque n’était pas un métier. Or, c’en est un !

un jeu de lumières inédit avec une ambiance “cosy”. Nous serons ouverts du jeudi au dimanche avec peut-être des après-midis dansantes le dimanche. Lors des vacances sco- laires, nous ouvrirons peut-être 7 jours sur 7. Des cours de danse pour- ront être organisés. On se donne une année pour faire des essais. L.P.P. : Combien d’emplois seront créés ? P.-H.E. : Une dizaine au total entre les barmans, le D.J., les agents de sécurité. L.P.P. : L’arrivée d’une telle activité conduit parfois à des nuisances. Comment rassu- rer les commerçants des Grands Planchants craignant des actes d’incivilité sur leurs vitrines ? P.-H.E. : Des caméras seront posées à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement et je prévois de ren- contrer les commerçants. Il y aura du dialogue. L.P.P. : Vous avez l’air serein. P.-H.E. : Il y a tout de même de l’appréhension du fait de cette atten- te depuis de nombreuses années.

dans le secteur ? P.-H.E. : En n’implantant ici, je comble un manque. Ce n’est pas vraiment une concurrence pour les autres car ce n’était pas logique qu’une ville comme Pontarlier de 20 000 habi- tants n’ait pas de discothèque. Ce sera la boîte de la capitale du Haut- Doubs. Il y a le potentiel ici, et cet- te offre viendra en complément de celles déjà présentes à la zone des Grands Planchants. Je pense aux restaurants mais aussi aux bars de Pontarlier. On fixera la clientèle. Selonmoi, la vraie concurrence vient de Lausanne. L.P.P. : Quelle sera l’ambiance ? P.-H.E. : Ce sera une discothèque fami- liale branchée à l’image du Haut- Doubs avec 50 % de musique d’actualité et 50 % de tubes. Com- paré à Métabief, ce sera une disco- thèque plus branchée ville avec une bonne ambiance : nous n’avons qua- siment jamais de bagarres là-bas. L.P.P. : Faites-nous une visite guidée. P.-H.E. : Il y aura une grande salle avec deux espaces V.I.P. pour les entreprises et ceux qui désirent fêter leur anniversaire. Il y aura surtout

L.P.P. : Vous pensez connaître toutes les ficelles ? P.-H.E. : Je travaille depuis l’âge de 13 ans dans le monde de la nuit. J’ai tenu le bar le “Quesako” àMaîche avant de reprendre la discothèque de Métabief. Elle fonc- tionne bien. L.P.P. :Êtes-vous conscient que cette arrivée dans l’univers de la nuit dans le Haut-Doubs modifie le travail des autres disco- thèques déjà nombreuses

“Ouvert même le dimanche après-midi.”

Propos recueillis par E.Ch.

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CONCURRENCE Ce qu’en disent les autres gérants “Les plus solides resteront” Les gérants des cinq autres établissements du Haut-Doubs prennent position.

“Personne ne fera comme le Monte Cristo 2.” Éliane Faivre-Rampant a créé le Monte Cristo 2 aux Fins, en janvier en 2001 avant de le céder en 2007. La boîte a été reprise par le NG2 (lire par ailleurs). “Pourquoi ai-je arrêté ? Parce que que j’en avais marre de payer autant d’impôts. Il y a avait aus- si de la fatigue” dit-elle. Le 19 août 2001, c’était l’émeute en organisant la venue de Laure et Fabrice, deux personnages de “Loft Story 1”, la télé-réalité de M6. Le Monte Cristo 2 a défrayé la chronique après que plusieurs recours au tribunal adminis- tratif concernant l’obtention du permis de construire. L’ancienne gérante estime que les belles années des discothèques sont derrière nous : “Personne n’aura le même impact que le Monte Cristo 2. Nous avions beaucoup de Suisses. Aujourd’hui, il est même difficile de tourner les ven-

dredis soirs et les soirées à thèmes ne marchent plus. En boîte, il n’y a plus rien à inventer.” Le NG2 Aux Fins. “On attend de voir.” Avec une capacité d’accueil de 730 personnes, l’établissement des Fins a rouvert il y a un an et demi. “La concurrence ne peut être que positive et attendons l’ouverture officielle pour en par- ler. Nous avons un créneau car nous sommes la seule disco- thèque en Franche-Comté à balancer de l’Artstyle (musique techno). Le 19mars, nous serons les seuls en France à accueillir D.B.S.T.F. world tour (D.J. Block et Stefan). Deux bus vont venir de Lyon et Mulhouse” explique la direction de l’établissement composée de Yohann Lisser et du gérant Alexandre Bordy. Le Monte Cristo 3 à la Vrine. “En concurrence directe.” L’établissement s’attend bien évidemment à “une concurren- ce directe. Notre moyenne d’âge se situe entre celle de Valdahon (plus âgée) et des Fins (plus jeu- ne) avec un bonmélange de per- sonnes de 25 à 35 ans” rappor- te Bruno Faivre-Rampant, actif dans le milieu de la nuit depuis 24 ans. “Avec cette nouvelle dis- cothèque, seules celles qui ont les reins assez solides resteront.” Le Diamant Bleu à Fuans : “Ce n’est pas la même clien- tèle.” C’est la boîte de nuit historique où des générations se sont suc- cédé. Créé par la famille Guillet, le Diamant Bleu à Fuans qui a fêté ses trente ans lance au

second trimestre 2011 des tra- vaux dans l’une de ses deux salles pour reconquérir les plus de 25 ans. “Il faut se renouveler” , dit Jean Guillet. “Cela ne me déran- ge pas qu’il y ait une ouverture à Pontarlier : c’est normal pour une ville de cette taille. Nous avons peu de clients pontissa- liens du fait de l’éloignement. La concurrence se jouera entre le Monte Cristo 3 et cette nouvelle boîte. Il faut également ajouter à cela la concurrence de Lau- sanne” explique le gérant. Le Festival à Valdahon : “Les 16/20 ans ne sortent plus.” Ouvert depuis trois ans à l’entrée deValdahon, le Festival est deve- nu le repère des plus de 25 ans du Plateau et pas seulement. “Nous ne sommes pas inquiets car notre clientèle vient peu de Pontarlier, plus d’Ornans, Mor- teau, Baume-les-Dames. Le contexte n’est pas bon pour mon- ter des discothèques : nous sau- vons les meubles mais on ne sait pas combien de temps ça dure- ra. La génération des 16-20 ans ne sort plus de la même façon.” Le Quesako à Métabief. “Pour les touristes.” Ils sont de plus en plus nom- breux à chauffer la piste de dan- se au pied des pistes de ski du Mont d’Or. Le gérant, Pierre- Henri Éthalon (à l’origine du projet pontissalien). “Nous cap- tons une clientèle de touristes mais aussi de locaux àMétabief. Des Allemands viennent et de plus en plus d’Anglais. La clien- tèle de Pontarlier ira, peut-être, dans le futur complexe de nuit zone des Grands Planchants.”

Repères Une deuxième discothèque à Pontarlier ? Après le désert, lʼabondance ? Outre la créa- tion de Pierre-Henri Éthalon zone des Grands Planchants à Pontarlier, un second per- mis de construire est affiché en mairie depuis deux ans et demi. Celui-ci est accordé. Por- teur du projet, Sébastien Del- cus nʼa pas voulu donner sui- te à notre demande dʼinterview… Navettes gratuites pour le Monte 3 depuis Pontarlier. “Le Monte Cristo 3” en parte- nariat avec le “Springbok café” situé rue de Salins à Pontar- lier offre la possibilité aux fêtards de se rendre à la Vri- ne sans prendre leur véhicu- le. Un bus spécialement affré- té par la société prend les night-clubbers à 2 heures pla- ce des Capucins pour un départ du Monte Cristo 3 prévu à 5 h 30 avec dépose place des Capucins, place Saint-Bénigne et à la gare. Ce service gra- tuit coûte à chaque fois 300 euros à lʼétablissement. 6 boîtes, est-ce trop ? “6 boîtes de nuit dans cette région, cʼest difficile à apprécier en terme de parc suffisant ou non. Une sixième discothèque me paraît opportun. Cʼest une région où il y a peu de loisirs et où les bals ont fortement régressé voire disparu. Le loi- sir de nuit peut sʼexprimer” explique Patrick Malvaes, pré- sident national du Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisirs (S.N.D.L.L.).

Le NG2 aux Fins se positionne avec la musique “Artstyle”.

CONTEXTE ÉCONOMIQUE Le représentant des discothèques “Baisse de 20 % du chiffre d’affaires des discothèques” Les beaux jours des discothèques sont révolus dit en substance Laurent Luste, président national des cafetiers, bars et discothèques à l’U.M.I.H. Les banques ne prêtent plus, les contraintes sont élevées, les clients volatiles. Explications.

L a Presse Pontissalienne :Au sein de l’union des métiers et des industries de l’hôtellerie (U.M.I.H.), vous représentez les cafetiers, bars et monde de la nuit. Quel est votre rôle ? aurent Luste : Je représente les établissements ayant pour base d’activité la licence IV. Nous proposons et avons obtenu des avancées com- me l’ouverture des établissements jusqu’à 7 heures du matin. L.P.P. : Quel est l’état des discothèques en France ? L.L. : On ne peut pas dire qu’elles vont très bien ! Aujourd’hui, il en reste 2 800 alors qu’il y en avait encore 10 000 il y a peu. Vous le savez peut-être, mais les bars sont dans le même cas : à l’heure actuelle, dix bars ferment tous les jours en France même si l’on peut dire que la T.V.A. à 5,5 % a permis d’enrayer le pro- blème. De 200 000, le nombre de cafés est pas- sé à 38 000. L.P.P. : Après des profits de folie, pourquoi un tel revi- rement de situation ? L.L. : Toutes ont subi la crise de plein de fouet, de l’ordre d’une baisse de 20 à 30 % du chiffre d’affaires en 2010. Le réveillon du nouvel an ne fut pas très bon en terme de fréquentation. Le plus dur fut bien évidemment l’interdiction de fumer dans les lieux publics car toutes les boîtes de nuit ont dû investir lourdement dans des fumoirs. L.P.P. : Bref, vous estimez qu’il y a trop de contraintes. Quelles sont vos préconisations ? L.L. : Les contraintes ne se limitent pas à l’interdiction de fumer. Aujourd’hui, il faut un permis d’exploitation, une formation de trois jours obligatoire, et à au final, la personne ne sait pas si elle pourra ouvrir son établisse- ment. Les discothèques sont classées en type P et l’obtention d’un permis de construire est toujours difficile. Les agents de sécurité doi- vent être agréés, les normes incendies sont élevées, etc. Financièrement, c’est difficile. Il

faut également savoir qu’aucun banquier n’accorde de prêt pour la création d’un éta- blissement de nuit. Les banques ne jouent pas le jeu et ceux qui empruntent le font sur leurs deniers personnels. Si une discothèque est bien tenue, elle peut vivre ! Il faut être gestionnaire, sans cesse se renouveler. L.P.P. : En mai, il y aura vraisemblablement six boîtes de nuit dans le Haut-Doubs pour un bassin de popula- tion de moins 90 000 habitants. Est-ce trop ? L.L. : La concurrence, c’est toujours bon pour le commerce.À Saint-Brieuc (50 000 habitants), il y avait une vingtaine d’établissements pour 6 actuellement. Il y en a moins mais cela ne veut pas dire que nous travaillons plus. L.P.P. : Une recette ? L.L. : Le temps des grands complexes pouvant accueillir plus de 1 500 personnes semble révo- lu. Il vaut mieux une petite discothèque de 300 personnes pleine qu’une grande vide.À part le “Queen” à Paris qui ouvre toute la semaine, les autres discothèques ouvrent moins. Les grandes ne fonctionnent d’ailleurs que le samedi. Pour celle de votre localité, elle devra cartonner au départ puis garder sa clientèle ensuite. L.P.P. : Les Français ne savent-ils plus faire la fête ? L.L. : Nous sommes concurrencés par Londres, Ibiza. À Paris, un collectif s’est monté (Paris se meurt). Le fait d’avoir pu obtenir l’ouverture jusqu’à 7 heures du matin est une avancée. L.P.P. : La concurrence semble déloyale avec nos voi- sins européens. L.L. : En Belgique, le verre est à 3 euros contre 8 euros chez nous. Pour information, la consom- mation d’alcool dans les discothèques est de 2 %, 12 % dans les cafés-restaurants et 88 % dans les supermarchés. Notre secteur d’activité emploie environ 30 000 personnes en France. Les temps sont durs. Propos recueillis par E.Ch.

Laurent Lutse, représentant des discothèques à l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 136 - Février 2010

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SANTÉ

La télémédecine s’invite au centre hospitalier

Aussi bien soigné à Pontarlier qu’à Besançon L’hôpital diagnostique rapidement un A.V.C. et peut le soigner grâ- ce à une caméra reliée avec le C.H.U. de Besançon. Les patients n’ont plus besoin d’être transférés. Des vies ont été sauvées.

9 heures aux services des urgences de l’hôpital de Pontarlier. Une Pontis- salienne de 69 ans est placée en observation après avoir alerté les pompiers : en se levant, la dame a perdu connaissance. Elle n’a pu se relever seule. Un premier diagnostic est établi mais pour être certain à 100 %

que la patiente n’est pas victi- me d’un accident vasculaire céré- bral (A.V.C.), le docteur Francis Vallet fait appel à la téléméde- cine. Grâce à une caméra hau- te définition apposée au-dessus du lit du malade, il se relie en un clic au service de neurochi- rurgie du Professeur Thierry Moulin installé au centre hos-

pitalier universitaire de Besan- çon, à 60 kilomètres de là. La connexion est simple, rapi- de. Encore faut-il qu’un bug informatique n’interfère pas dans le bon déroulement de l’opération. Une fois les liaisons établies, le médecin bisontin prend le relais assis derrière son ordinateur : “Madame, répé- tez après moi… tendez votre jam- be droite, levez les bras…” Sans être physiquement présent dans la chambre, il donne ses ins- tructions au patient, le ques- tionne. Après dix minutes, l’examen est sans appel : la Pon- tissalienne n’est pas victime d’un A.V.C. Équipé depuis deux ans de la télémédecine (à la fois aux urgences et au service de méde- cine 2), l’hôpital pontissalien 18/01/11 – Lohan de Jérôme SIMONIN, comptable et de Marjorie MASTIN, opéra- trice. 18/01/11 – Aude de Laurent VUILLEMIN, employé et de Apolline MICHEL, infirmière. 19/01/11 – Élias de Hervé ROUÈCHE, ingé- nieur en environnement et de Sarah SAGET, conseillère principale d'éducation. 18/01/11 – Elena de Pierre-Alain MAGEL- LI, carrossier et de Laetitia DICHAMP, cui- sinière. 19/01/11 – Lizon de Jean-Charles ROUS- SEY, agriculteur et de Juliette TRACHSEL, psychologue. 19/01/11 – Alice de Samuel TEPPATI, employé en horlogerie et de Dorothée LICOUR, ouvrière en horlogerie. 19/01/11 – Mathis de Guillaume LAZZE- RONI, régleur et de Maud RENAUD, hor- logère. 20/01/11 – Axel de Christophe D'HOUTAUD, technicien méthodes et de Karine BER- NARD, agent pôle emploi. 20/01/11 – Marie-Océane de Jerôme DEBAS, militaire et de Hélène BERRIER, sans profession. 20/01/11 – Lorenzo de Alexis FROISSART, responsable d'agence et de Mélanie TAILLARD, agent des services hospitaliers. 21/01/11 – Nolan de Jérôme MODOUX, technicien plasturgie et de Sandrine JORIOT, assistante commerciale. 21/01/11 – Éline de Pierre BESSERER, mili- taire et de Elodie MOUCHET, horlogère. 21/01/11 – Emina de Said AVDIC, maçon et de Sanela HABIBIC, opérateur de pro- duction. 21/01/11 – Maëlys de Carlos DA SILVA PIN- TO, polisseur et de Mandy SEGUIN, opé- ratrice de production. 21/01/11 – Bastien de Romuald POIRET, ramasseur de lait et de Audrey GRAND- JEAN, infirmière. 22/01/11 – Aliénor de Amaury AMELINE DE CADEVILLE, cadre logistique et de Bénédicte VARNEROT, employée de com- merce. 22/01/11 – Camille de Alexandre TARRY, opérateur régleur et de Elisabeth KWAS- NIEWSKI, employée de commerce. 22/01/11 – Claire de Alexandre TARRY, opé- rateur régleur et de Elisabeth KWAS- NIEWSKI, employée de commerce.

À Pontarlier, deux salles sont équipées de la télémédecine. Le docteur Francis Vallet est relié en direct avec le service de neurochirurgie de Besançon.

utilise cet équipement inventé par la société bisontine “Cova- lia” dans 5 %des cas. “Enmoyen- ne, la caméra sert une fois par

transfert des malades : depuis 2001, 8 000 télédiagnostics ont été établis en Franche-Comté. Au total, seuls 40 % des patients ont été transférés vers Besan- çon, soit 30 % de moins qu’auparavant. À Pontarlier, deux personnes ont bénéficié de la thromboly- se, dont une jeune patiente demeurant à Morteau victime d’un A.V.C. Sans ce diagnostic et une prise en charge rapide, elle serait - sans doute - para- lysée à vie. E.Ch. 12/01/11 – Edmond BARTHOD-MICHEL, 78 ans, retraité, domicilié à Aubonne (Doubs), époux de Berthe SANCEY-RICHARD. 12/01/11 – Irène MONIOT, 78 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Gérard BARTHOULOT. 13/01/11 – Jean HERVET, 78 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Brigitte BONNET. 16/01/11 – André OEUVRARD, 82 ans, retraité, domicilié à Chasnans (Doubs) époux de Michelle BONNEFOY. 16/01/11 – Jean-Pierre BOYÉ, 65 ans, retrai- té, domicilié à Sombacour (Doubs) époux de Simone BAUD. 17/01/11 – Cécile BULLE, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Les Fourgs (Doubs) veu- ve de Georges MARGUET. 17/01/11 – Félix SERRETTE, 79 ans, maçon retraité, domicilié à Mignovillard (Jura) époux de Nicole MELET. 18/01/11 – Léon CHAUVIN, 81 ans, agri- culteur retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 19/01/11 – Angéle MOYSE, 94 ans, retrai- té, domiciliée à La Chenalotte (Doubs) veu- ve de Roger ROMAIN. 18/01/11 – Marie DUBREZ, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Rochejean (Doubs) veu- ve de Louis MELET. 20/01/11 – Renée BRÉANT, 79 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Jean CLAUS. 22/01/11 – Jeanne VALION, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Dompierre-les-Tilleuls (Doubs), épouse de Paul VIEILLE. 23/01/11 – Marie-Thérèse CHOPARD, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pierrefontaine- les-Varans (Doubs), veuve de Vital PÉPIOT. 24/01/11 – Ginette COURTOIS, 83 ans, retraitée, domiciliée Nods (Doubs), veuve de Marcel LANCHY. 24/01/11 – Edith LÉPEULE, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Frasne (Doubs), céliba- taire. 24/01/11 – Clère TOCHOT, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à La Longeville (Doubs), veuve de René ROGEBOZ. 23/01/011 – Jean-Michel GOSLIN, 62 ans, peintre en bâtiment, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Carole GOUDRY. 27/01/11 – Antoine RAMIS, 72 ans, ancien commerçant, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique ROUX.

“thrombolyser” les patients. C’était interdit auparavant car réservé à l’unité de neurologie de Besançon” précise Francis Vallet. Concrètement, le délai pour détruire un caillot est de moins de 3 heures Souvent, il flirtait avec la limite lorsque le patient devait rejoindre la capitale com- toise. Aujourd’hui, Pontarlier utilise ce traitement d’urgence en vue d’améliorer le pronostic fonctionnel et vital. Outre le temps précieux, une économie est réalisée sur le 26/01/11 – Louna de Olivier GIBOULET, pilote d'installation automatisée et de Hei- di KUPFER, auxiliaire de vie. 26/01/11 – Anaïs de David BRAUD, aide fromager et de Aurélie PAGNIEZ, employée commerciale. 27/01/11 – Eloïse de David PLAISIR, livreur et de Gaëlle VALLET, sans profession. 27/01/11 – Jeanne de Didier MORNICO, menuisier charpentier et de Céline MOREL, professeur des écoles. 26/01/11 – Samuel de Gaëtan ELISABE- TH, électricien et de Sonia RIFFLART, cadre infirmière. 28/01/11 – Diégo de Javier VILLAR, polis- seur et de Sabrina DERIAZ, sans profes- sion. DÉCÈS 31/12/10 – Jeanne REMONNAY, 81 ans, retraitée, domiciliée à Maisons-du-Bois- Lièvremont (Doubs), épouse de Pierre VUILLEMIN. 02/01/11 – Simone OBERTINO, 85 ans, retraitée, domiciliée à Labergement-Sain- te-Marie (Doubs), veuve de Jean POUX- BERTHE. 03/01/11 – Geneviève SALOMON, 96 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Vincent PEDROCCA. 04/01/11 – Gaston BERTIN, 85 ans, arti- san menuisier retraité, domicilié à Pontar- lier (Doubs), époux de Michelle BOURDIN. 06/01/11 – Michel PUJOL, 87 ans, retrai- té, domicilié à Champagnole (Jura), époux de Colombe DODANE. 07/01/11 – Suzanne DROZ-VINCENT, 80 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre PARROD. 07/01/11 – André MONNET, 83 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs). 08/01/11 – Süleyman YÜKSEL, 70 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Fatma ISIK. 11/01/11 – Vital PERRET, 92 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Andrée REVERTEGAT. 11/01/11 – Jean DE GIORGI, 89 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Juliette BOUTHIAUX. 12/01/11 – Marie-Madeleine DRUHEN, 80 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean FAIVRE. 12/01/11 – Serge PARRIAUX, 84 ans, retrai- té, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Jeannine PONCET.

L’A.V.C. n’épargne personne Lʼattaque cérébrale. Un phénomène qui touche chaque année en France 150 000 personnes. Fourmillements ou maux de tête sont quelques-uns des signes avant-coureurs dʼun accident vas- culaire cérébral (A.V.C.). La rapidité du diagnostic est capitale pour un patient qui présente ces symptômes. Un examen neu- rologique sʼavère primordial mais reste complexe pour un méde- cin urgentiste, dʼoù lʼintérêt du télédiagnostic qui permet de gagner du temps et de lʼargent.

semaine” , cal- cule le docteur Francis Vallet. La technologie au service du médical, voilà un principe qui pourrait sau- ver les hôpi- taux régionaux “car nous pou- vons désormais

8 000 télédiagnostics ont été établis.

État-civil de janvier 2011

22/01/11 – Yoan de Jérôme BOURGEOIS, agriculteur et de Emmanuelle BENETRUY, employée commerciale. 22/01/11 – Zoé de Philippe TOURNIER, menuisier et de Caroline REDARD, infir- mière. 22/01/11 – Kévin de Johanna BOUCHE- RON, sans profession. 22/01/11 – Henri de Jean-François HUOT- MARCHAND, commerçant et de Domi- nique RAVIER, secrétaire commerciale. 22/01/11 – Eytan de Yoann CLERGET, chauf- feur livreur et de Elodie TISSOT, vendeu- se. 23/01/11 – Nathan de Lionel TRABICHET, responsable maintenance et de Stéphanie POULINET, opératrice. 24/01/11 – Victorine de Sébastien ROGEON, commerçant et de Maryline FLEURY, mili- taire. 24/01/11 – Léa de Judicaël MOUSSEL, magasinier et de Bénédicte WEST, ven- deuse. 24/01/11 – Priscilya de Julien BETTONI, sans profession et de Laëtitia BARATTO, sans profession. 24/01/11 – Célestine de Antoine RYSER, ouvrier et de Delphine BEZ, comptable. 25/01/11 – Lola de Jérôme FAYOLLE, pay- sagiste et de Emilie DUCRAY, opératrice en horlogerie. 24/01/11 – Mathis de Ludovic CAILLERET, agent de montage et de Stéphanie CARON, sans profession. 25/01/11 – Lenny de Cyril BOUSSON, inté- rimaire et de Julie NEULLAS, aide-soi- gnante. 25/01/11 – Ninon de Stéphane CERF, cui- sinier et de Marlène BRESSAND, serveuse. 25/01/11 – Naël de Yannick BLONDEAU, ingénieur informatique et de Aurélie BOILLOT, conseillère en emploi-formation. 25/01/11 – Rayane de Zakaria NAOUI, opé- rateur et de Saloua DERZI, sans profes- sion. 26/01/11 – Titouan de Régis FERREUX, agriculteur et de Claire VANOTTI, comp- table. 26/01/11 – Louise de Brice MARTY, ingé- nieur conception et développement et de Agnès PIPIEN, allocataire monitrice. 25/01/11 – Marine de Emmanuel LAITHIER, conducteur d'engins et de Lydie LE SAUS- SE, hôtesse de caisse. 26/01/11 – Anaïs de Cyril CAILLE, sans profession et de Yasmine HURIOT, phar- macienne.

NAISSANCES 31/12/10 – Arthur de Xavier LAURENCE, artisan et de Jennifer ADLOFF, secrétaire. 01/01/11 – Cassie de Christophe GRAND- JEAN, ambulancier et de Laetitia SALIOT, sans profession. 02/01/11 – Edgar de René MARGUERITE, cuisinier et de Nathalie VUILLE, éducateur sportif. 02/01/11 – Olivier de Cédric BRAGA, méca- nicien et de Estelle DORNIER, adjointe administrative. 03/01/11 – Raphaël de Damien BAVEREL, menuisier et de Lucie BULLE, assistante maternelle. 03/01/11 – Manon de Nicolas ERNST, ébé- niste et de Adeline POUILLIE, vendeuse. 05/01/11 – Noa de Jérôme LESPARRE, sai- sonnier restaurant et de Delphine DORÉ, sans profession. 05/01/11 – Emerick de Raphaël BOUR, gendarme et de Sabrina FRANCO, res- ponsable export. 05/01/11 – Jarod de Cédric ROY, entre- preneur et de Céline PIRALLA, vendeuse. 06/01/11 – Zoya de Nicolas HENRIET, ingé- nieur électronique et de Renate ALGPEUS, aide-soignante. 06/01/11 – Dylan de Kévin TRIMAILLE, charpentier et de Laetitia BALLOT, sans profession. 06/01/11 – Enak de Sylvain QUONIAM, magasinier et de Alexandra MAGRO, sans profession. 06/01/11 – Matthieu de Jérôme MAILLET, fromager et de Christelle LEPEULE, employée. 07/01/11 – Mathis-Kei de Loïc POCHARD, superviseur qualité et de Yuko MATSUO, sans profession. 07/01/11 – Emna de El Houssine KHEM- MOU, superviseur et de Noura BENBENAI, sans profession. 07/01/11 – Julie de David VAN HULST, hor- loger et de Cindy HAWRYLKO, employée en horlogerie. 07/01/11 – Noah de Sébastien BORNE, mécanicien et de Marie-Laure JOUILLE- ROT, vendeuse. 08/01/11 – Maëly de Stéphane BAVEREL, cadre en horlogerie et de Natacha KOLA- NEK, vendeuse.

08/01/11 – Yaël de Frédéric PRITZY, élec- tricien et de Ophélie ROGNON, cuisinière. 09/01/11 – Emma de Ludovic COURDIER, technicien de maintenance, et de Ghislai- ne COMTE, vendeuse. 09/01/11 – Alice de Benjamin GIRARDOT, chef d'entreprise et de Fernanda HOTT LACERDA, ingénieur. 09/01/11 – Lenny de Franck DEVILLERS, serrurier et de Stéphanie COMTE, opéra- trice en horlogerie. 10/01/11 – Alina de Cyrille REDUREAU, disc jockey et de Aurélie BERTRAND, pré- paratrice de commande. 10/01/11 – Ines de Anthony BORDAS, bou- langer et de Ingrid BARRERAS-RAMOS, sans profession. 11/01/11 – Victoria de Arnaud ACTIS-DAT- TA, ingénieur et de Estelle AUZANNEAU, géologue. 13/01/11 – Anthone de Thomas BELIARD, boulanger pâtissier et de Jessica JEAN- PETIT, vendeuse commerçante. 13/01/11 – Lenni de Vincent RUGGERI, automaticien, et de Cécile BULLIARD, col- laboratrice d'agence d'assurance. 13/01/11 – Jade de Romain GELIN, élec- tricien et de Maryline VUITTENEZ, aide à domicile. 13/01/11 – Soline de Julien POURCHET, chargé d'essais en laboratoire et de Mar- jorie DORNIER, assistante qualité. 14/01/11 – Léona de Anthony LARCHER, employé de restauration et de Virginie BOR- JON, employée d'entreprise. 14/01/11 – Solan de Tony ROGER, caris- te et de Loïs MARGUIER, coiffeuse. 15/01/11 – Jimmy de Cyril MEUNIER, bou- cher et de Céline JACQUOT, aide-soignante. 16/01/11 – Soane-Malia-Viane de Savelio TAUFANA, militaire et de Aneymone TUI- FUA, étudiante. 16/01/11 – Büsra de Hilal KARAPINAR, pla- quiste et de Serpil AYKÖSE, intérimaire. 17/01/11 – Lyana de Yannick MANENTI, électricien et de Christelle FOURNIER, aide à domicile. 17/01/11 – Jayson de Sébastien PAGE, dépanneur multiservices et de Anouck CHE- SAUX, aide à domicile. 17/01/11 – Sacha de Olivier GUILLAUME, pâtissier et de Vanessa JEANNIN, assis- tante maternelle.

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