Journal C'est à dire 216 - Décembre 2015

V A L D E M O R T E A U

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Édition Le roman d’aventures d’un Mortuacien Le Mortuacien Jérôme Mouls, aujourd’hui instituteur en Haute-Saône, sort un premier roman au style enlevé, plein de suspense et de rebondissements. Coup d’essai, coup de maître. Entretien.

En bref…

Chômage Le taux de chômage a aug- menté de 0,2 % en novembre à Neuchâtel, pour atteindre 5,6 %. Le canton retrouve ain- si la “première” place du clas- sement national, à égalité avec Genève. Exposition Lʼécrivain Louis Pergaud, dont cʼest le centenaire de sa mort, est à lʼhonneur à la ferme Courbet à Flagey. À partir du 19 décembre - et jusquʼau 24 avril 2016 -, la ferme Cour- bet présente Louis Pergaud à travers le regard des habitants dʼaujourdʼhui du plateau de Landresse et alentours. Cet- te étude ethnographique le révèle dans de multiples dimensions : grand, familier, patriote, tabou, émancipé, phi- losophe… Un autre Pergaud à découvrir. Collecte Dans le secteur du Russey et de Morteau, la collecte des cartons des professionnels est repoussée. La collecte du ven- dredi 25 décembre est repor- tée au samedi 26 décembre. Celle du vendredi 1 er janvier 2016 est reportée au same- di 2 janvier.

C’ est à dire : Ce premier roman, captivant, emmène le lecteur de laGuerred’Espagneànos jours, des Pyrénées à la Franche- Comté en passant par les Landes et la Corse. Comment trouve-t-on l’inspiration pour écrire un premier livre ? Jérôme Mouls : Cela faisait

quelques années que je ressen- tais le besoin d’écrire une his- toire. Je lisais pas mal de romans d’aventures, de thrillers et je me suis mis à écrire à temps perdu, des morceaux d’histoire, un peu discrètement, une demi-heure, une heure par soir ou pendant les vacances. Et l’histoire s’est montée petit à petit jusqu’à ce roman. J’ai une affection par- ticulière pour toutes les intrigues, les chasses au trésor, c’est tout cela aussi qui m’a inspiré ainsi que les endroits où on partait en vacances quand j’étais plus jeu- ne comme les Pyrénées-Orien- tales par exemple où se situe une partie du roman. Et bien sûr la Franche-Comté et notamment Morteau où j’ai grandi et à laquel- le je suis encore très attaché. Càd : Comment avez-vous construit ce roman ? J.M. : Un peu comme si c’était un film. J’ai voulu mettre beau- coup de rythme, d’action et de mouvement. Au fil de l’écriture, petit à petit on ajoute des choses et les événements s’enchaînent pour aboutir à ce roman de près de 200 pages. J’avais déjà fait

Jérôme Mouls a fait son premier salon du livre à Hérimoncourt cet automne.

sont encourageants ? J.M. : Le livre est sorti à la ren- trée, on n’en est qu’au lancement.

une première tentative avec un petit livre moins abouti et que les éditeurs n’avaient pas rete-

cé “officiellement” à cette occa- sion. Càd : Ce premier roman en appellera d’autres ? J.M. : J’espère qu’il y aura une suite à cette histoire. Le plus compliqué est de trouver le temps pour écrire quand on a une vie de famille. Mais je compte bien le faire. Propos recueillis par J.- F.H.

nu. Là, j’ai la chance d’avoir été édité après que le roman a été sélection- né par un comité de lec- ture. C’est déjà pour moi une belle reconnaissance,

J’ai déjà la reconnaissan- ce de la famille, des proches, qui sont embal- lés, et des collègues… Et j’ai fait mon premier salon d’auteur à Hérimoncourt

“J’espère qu’il y aura une suite.”

avant celle des lecteurs, qui j’espère sera au rendez-vous…

il y a quelques semaines, ce qui m’a permis de toucher d’autres personnes et d’écouler des exem- plaires. Je me suis un peu lan-

Le roman “Le trésor de Galamus” est en vente 16,50 euros (www.edilivre.com).

Càd : Les premiers retours

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