Cliff_30_ans

PROFESSIONNALISME

On pourrait inventer l’adage : c’est en IRant que l’on devient IR. Devant la forge. Sur le tas. Dans le pétrin. Au pied du mur. Les mains dans le cambouis. En essuyant les plâtres. Il n’existe pas (encore !) de Master 2 communication financière. Dans l’exercice de ce métier aux multiples facettes, le profil des pratiquants a indéniablement évolué. Les qualités de communicant étaient primordiales à l’ère des pionniers, en 1987. Les émetteurs tâtonnaient alors à la recherche du ton juste, du bon interlocuteur. Il valait mieux disposer d’une expérience de journaliste, être un as de la communication ou des relations publiques : on était en ce temps Informateur financier. Au XXI e siècle, l’IR doit non seulement maîtriser parfaitement le « Code de la route », mais aussi analyser finement l’écosystème de ses interlocuteurs et, plus encore, détenir une solide culture financière, tout en étant… communicant. La ligne de crête est étroite lorsque la profession demande de mettre en lumière les rouages de l’entreprise, tout en détourant des zones d’ombre qui la protègent. Il est préférable pour cela d’être muni d’un parcours préalable d’analyste ou de cadre financier, que l’on complète, le cas échéant, par l’un des certificats développés par le Cliff et l’Université Paris-Dauphine. Tous les outils nécessaires à un professionnalisme sans faille !

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