Journal C'est à Dire 192 - Octobre 2013

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V A L D E M O R T E A U

Social La campagne d’hiver

des “Restos” redémarre Les premiers colis seront délivrés le 26 novembre, à raison de deux distributions par semaine, le mardi et le vendredi de 14 heures à 17 heures L’année dernière, 180 personnes ont bénéficié de l’aide.

D u réconfort, c’est ce qu’a trouvé Brigitte en fran- chissant la porte des Restaurants du cœur de Morteau, rue Barral. “Sans ça, je ne m’en sortirai pas” explique-elle. Ici, elle trouve plus qu’une aide matérielle, une aide morale. La campagne d’hiver des Res- taurants du cœur débute le 26 novembre. Ensuite, elle adop- tera un rythme de deux distri- butions par semaine : les mar- ne, ne pourront plus donner le double de provisions aux béné- ficiaires en grande précarité. Malgré tout, le plafond pour deve- nir bénéficiaire reste inchan- gé. Ce plafond, justement, seules les personnes se trouvant en des- sous de celui-ci peuvent recevoir de l’aide. Comment est-il cal- culé ? Les personnes souhaitant recevoir une aide doivent pré- senter des justificatifs de leur revenu et de leurs dépenses à deux bénévoles formés pour cela. dis et les vendredis de 14 heures à 17 heures. Les Restos du cœur, confrontés à une bais- se d’un tiers des aides de l’Union Européen-

ou des cadeaux de Noël qui pro- fiteront aux enfants lors de l’arbre de Noël, le 21 décembre. Quant aux vêtements qui peu- vent être donnés, la maison chè- re à Coluche préfère qu’ils soient envoyés à Emmaüs qui possè- de plus de place pour les stoc- ker. Il n’y a pas seulement la générosité des clients mais une aussi une équipe de 40 béné- voles. En 2012, lors de la col- lecte dans les supermarchés, 80 bénévoles s’étaient mobilisés. Ils ont récolté 6,3 tonnes de pro- duits en une journée. Encore cet- te année, une coiffeuse est à la disposition des bénéficiaires le lundi matin, son jour de congé. Ces bénévoles ne sont “jamais assez, mais jamais trop peu” , nous dit Jean-Claude Lobre, ani- mateur du centre de Morteau. Ils ont pour consigne de ne jamais juger les bénéficiaires et “ce qui se passe aux Restos res- te aux Restos.” S’ils nouent des contacts avec ces personnes en difficultés, les bénévoles se plaisent à utili- ser ce slogan une fois les paniers remplis : “Au plaisir de ne plus vous revoir.” Y.Z et V.C.

“On calcule la différence qui est appelée ressources disponibles” explique Jean-Claude Lobre, ani- mateur du centre de Morteau et bénévole. Si ces ressources sont inférieures au plafond établi, la personne est accueillie sinon une réunion a lieu entre plusieurs membres de l’association afin de décider si le droit est accordé. Cette année, les inscriptions auront lieu jeudi 21 et vendre- di 22 novembre. Une personne peut recevoir une aide provi- familles, 60 venaient régulière- ment. 15 000 repas ont été dis- tribués. “Cela représente une légère hausse alors que ces chiffres étaient en baisse depuis deux ans” , annonce le respon- sable local. Les Restos du cœur ont besoin de nourriture bien sûr, même si des supermarchés comme Inter- marché, Lidl et Netto fournis- sent des provisions toute l’année. Ils ont besoin également de pro- duits d’hygiène et d’entretien soire, pendant la pério- de de Noël. Pendant la campagne d’hiver 2012, 85 familles ont bénéficié de l’aide, soit 180 personnes. Sur 85

“Au plaisir de ne plus vous revoir.”

Les bénévoles prêts pour la campagne qui débute le 26. Inscription le 21 et 22 novembre.

Sport

Morteau-Montlebon :

à quand la première ?

Les 5 bonnes raisons GH SUpSDUHU GqV DXMRXUG·KXL VD UHWUDLWH

Promu en C.F.A. 2, le F.C. Morteau-Montbelon reçoit des claques. Les joueurs “n’ont pas perdu l’envie” dit Joël Amiotte, l’entraîneur, qui va “hausser le ton.” Réaction attendue. “S i nous étions à 100 % de nos capacités, alors oui, je serais inquiet. Mais là, on est nuls ! Je vais hausser le ton.” Joël Amiotte, l’entraîneur de F.C. Morteau- Montlebon veut encore croire au réveil de son équipe auteur d’un début de saison catastro- phique. Bilan après six matches : cinq défaites, un match nul. Le “jeune” coach,

comme son équipe promue à cet échelon de C.F.A. 2 ne veut pas baisser les bras. S’il s’attendait à des débuts diffi-

cette expérience va nous faire grandir” dit-il. Idem pour les dirigeants. Passé par Besan- çon où il évoluait en National,

1/ /·HVSpUDQFH GH YLH DXJPHQWH 2/ 9RXV DYH] EHVRLQ GH PDLQWHQLU YRWUH QLYHDX GH YLH j OD UHWUDLWH« 3/ /D SHQVLRQ GH UHWUDLWH QH VXIÀUD SDV j FRXYULU OHV GpSHQVHV LQFRQWRXUQDEOHV .

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ciles, Joël Amiotte espérait au moins davantage de pugna- cité de la part de ses “garçons” visiblement trop tendres. Le coa-

Joël Amiotte ne regret- te pas son statut d’entraîneur de l’équipe première même s’il aurait pré- féré une autre per-

“Cette expérience va nous faire grandir.”

ch a le mérite de prendre ses responsabilités. Il évoque tou- tefois les raisons qui font que le F.C. Morteau-Montlebon est à la peine : “Il y a le départ des joueurs cadres, des conditions d’entraînement difficiles avec un terrain bosselé ou inondé et des jeunes joueurs bons mais encore trop timides” dit-il. Le successeur de Christophe Caschili est lucide : son équi- pe n’était pas préparée. “Mais

sonne histoire “d’apporter du renouveau.” Conscient que le F.C.M.M. ne peut pas recruter, budget oblige, il va tenter de sonner le réveil. Pas simple lorsque l’on sait que le mois de novembre s’annonce chargé avec la réception de la réser- ve de Metz, puis un match face à Illzach et enfin Nancy. Les joueurs du Haut-Doubs avaient des valeurs. À eux de les retrou- ver.

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Pour le F.C.M.M., la joie de la montée est vite retombée…(photo Ali Kose)

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