Journal C'est à Dire 192 - Octobre 2013

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Bonnétage Quel avenir pour les transports méridiens ? Les territoires ruraux sont confrontés à la problé- matique des transports méridiens des enfants en période scolaire. Le Conseil général se désengage du financement. Alors qui paiera ?

Salaires Le salaire perd progressive- ment de sa “valeur”. Gel des rémunérations, précarisation des emplois (C.D.D., intérim, temps partiel imposé…). Que devient alors le salarié dans son statut et son rôle ? Peut- il espérer être reconnu com- me “producteur unique de richesse” ? “Oui” répond le sociologue Bernard Friot : la sécurité sociale, la retraite par répartition quand elle main- tient le niveau de salaire et les rémunérations de la fonction publique préfigurent déjà un autre système dans lequel le salaire ne découle pas du temps passé à produire pour un patron, mais dʼune quali- fication reconnue dʼoffice à tous les travailleurs. Deux ren- dez-vous sont proposés : le 15 novembre à 20 h 30 au théâtre du Lavoir, 2 rue Jean- ne dʼArc à Pontarlier, confé- rence-débat organisée par le comité Haut-Doubs du parti de Gauche. Le 16 novembre de 9 h 30 à 12 h 30 à lʼEsperluète, 5 rue Vannolles à Pontarlier, atelier de for- mation animé par Bernard Friot organisé par le comité Haut- Doubs dʼA.T.T.A.C. Rensei- gnements au 03 81 49 93 41. En bref…

L’ actuel règlement départemental des transports est élabo- ré de façon à garantir l’accès à la scolarité des élèves, renforcé par le principe de gra- tuité du transport. Il décrit le fonctionnement des circuits de transport scolaire comme suit : “Les services de transport sco-

midi à la maison puis les recon- duire ensuite à l’école l’après- midi. Et là, le Conseil général a décidé de se désengager pro- gressivement se cantonnant à un aller et retour quotidien. À Bonnétage, la mairie a donc reçu du Conseil général du Doubs un projet de convention pour le transport méridien

concernant le circuit desservant le village haut, le village bas et le village voisin de Saint-Julien-les-Rus- sey. Depuis la rentrée scolaire 2012-2013, le

laire sont mis en place sur la base d’un aller et retour par jour.” Ce principe a été confirmé en 2007 par l’assemblée départementale dont les responsables sou-

La commune paie… pour l’instant.

Le transport du midi est désormais payant pour les communes disposant d’une cantine ou d’un service périscolaire.

ge de la commune” explique le maire. Une dépense supplé- mentaire partagée entre Bon-

nétage et Saint-Julien et qui comme dans de nombreuses communes rurales pèsera lourd

sur le budget communal et donc plus ou moins directement sur celui des foyers fiscaux.

lignent : “Il s’agit là d’un effort considérable de la collectivité départementale (moins de dix départements en France ont fait ce choix) traduisant un enga- gement fort en termes d’équilibre entre les territoires et de garan- tie d’un accès facilité aux éta- blissements scolaires.” Mais un autre type de trans- port est apparu au fil des années, au gré des fermetures de classes ou des regroupe- ments : les transports méridiens, c’est-à-dire ceux du midi pour ramener les enfants manger le

transport du midi est payant pour les communes disposant d’une cantine ou d’un service périscolaire. La première année, le coût est de 3 939 euros, la deuxième année 5 909 euros et à partir de la troisième année 7 879 euros à répartir entre les deux communes. Les élus ont donc dû trancher pour faire face à ce nouveau transfert de charges. “Nous avons décidé le maintien du transport scolaire le midi. Pour l’instant, le conseil municipal décide de tout prendre à la char-

Et si Radio Plateau émettait à nouveau ? Parler de Radio Plateau à ceux qui ont vécu celle folle aventure dans les années quatre-vingt-dix et vous êtes sûrs de voir leurs yeux pétiller. Ils ont tellement aimé cette période qu’aujourd’hui certains se demandent si un retour est possible. Médias

T out a commencé au début des années quatre-vingt-dix avec une idée de l’association pour la promotion du plateau de Maîche qui souhaitait animer non seulement les rues mais chacun des commerces. Avec l’appui de Disco Vacances et de Fred Racine en tête, on dif- fuse donc non seulement de la musique mais aussi au fil du temps de l’information locale. Le concept se développe très vite et déborde des rues maî- choises pour passer sur les ondes de tout le plateau via le relais installé au Mont Miroir. Fred Racine au micro (comme à l’époque !) : “On émettait pendant deux semaines à la rentrée de sep- tembre et deux autres semaines pour les fêtes de fin d’année. De 7 heures à plus de minuit, c’était fou… avec juste une équipe d’une vingtaine de passionnés entiè- rement bénévoles !” Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la radio était efficace comme en témoignent les chiffres liés aux appels pour les jeux : “On a comptabilisé jusqu’à 5 000

appels sur une seule journée” se souvient l’animateur qui n’en revient toujours pas des défis que les auditeurs étaient prêts à relever : “On pouvait deman- der un rassemblement de 20 poussettes ou un bus à rem- plir sur un parking, les gens répondaient présents et jouaient le jeu.” Il faut dire que tout le monde y mettait du cœur et une d’hui encore se souviennent des recettes de tata Camille : “Ce fut un grand moment de radio avec un personnage haut en cou- leur ! Les auditeurs croyaient que l’on faisait les recettes de cuisine en direct. Faux ! On se basait sur une fiche de cuisine et on tapait de temps en temps sur une casserole ou sur un plat pour faire du bruit…” Il y avait aussi Super Lucie qui s’adressait aux enfants, Génération tubes avec David, les associations pré- sentées par Yves ou les élus qui venaient au micro de José. Une aventure d’autant plus foi énorme tant le succès était au ren- dez-vous. Alors for- cément, nombreux sont ceux qui aujour-

remarquable que l’organisation était souvent délicate : “On a changé plusieurs fois de locaux. Tantôt dans une mairie, à l’étage d’un magasin ou dans une vieille maison… et les journées étaient interminables : on enregistrait souvent les pubs la nuit après la fin des émissions” se souvient Fred toujours aussi enthousiaste quand il évoque cette période. beaucoup d’anciens auditeurs ont eu question en tête : et si Radio Plateau revenait ? “Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte : mobiliser avec une telle intensité des béné- voles, trouver un budget suffi- sant et avoir les autorisations d’émettre… mais après tout pourquoi pas, ça mérite réflexion.” Car comme il le dit lui-même, au-delà de toutes les contraintes, il reste de ces sept années des souvenirs et des ami- tiés indéfectibles. Alors peut- être, dans la hotte du Père Noël en 2014… Un enthousiasme d’ailleurs partagé par quelques nostalgiques sur les réseaux sociaux qui, comme

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