Journal C'est à Dire 192 - Octobre 2013

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P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E

Orchamps-Vennes Un second Tour de l’Espoir contre la maladie Les associations du village se mobilisent pour com- battre la maladie dimanche 17 novembre. Les profits seront reversés à l’association “OncoDoubs” dont Nicolle Vuillemin, une habitante du village, est la vice-présidente. Une véritable solidarité s’est créée. Zoom “Un droit à l’espoir pour beaucoup de patients” X avier Pivot est chef du pôle cancérologie du C.H.R.U. de Besançon et directeur médical de lʼinstitut Régional fédé- ratif du cancer. Cʼest une pointure de la recherche. Il sera présent à la manifestation organisée à Orchamps-Vennes. Témoi- gnage : “Lors de la première édition, je peux témoigner de lʼélan de solidarité engendré par cette manifestation. Journée durant laquelle se mêlent lʼécoute, lʼentraide, lʼenthousiasme et la tolé- rance autour dʼun défi sportif partagé par chacun. Lʼobjectif res- pectable de cette action est de collecter une somme dʼargent pour soutenir lʼexistence de soins esthétiques et lʼactivité physique adaptée au sein des services de “cancéro” de la région, à travers lʼassociation OncoDoubs. En marchant ou en courant, vous soutenez un droit à lʼespoir pour nombre de patients.”

Nicolle et François Vuillemin avec l’aide du foot d’Orchamps-Vennes et d’autres associations ont mis sur pied la seconde édition du Tour de l’Espoir.

N icolle Vuillemin n’aime pas se mettre en avant. D’Orchamps-Vennes, la vice-présidente de l’association “OncoDoubs” aide les autres à combattre leur cancer comme elle a pu être aidée par sa famil- le. Elle fait cela en toute sim- plicité. Avec François, son mari, ils bataillent dans leur asso- ciation avec d’autres pour trou- ver de l’argent, qui permet aux malades par exemple de faire du sport ou de bénéficier de soins en esthétique. Cela peut paraître

simple. Mais c’est essentiel pour mieux combattre ce fléau. Après avoir réuni la foule autour d’eux l’année dernière lors du premier “Tour de l’Espoir”, les Oricampiens travaillent avec le

l’hôpital de Besançon. Le 17 novembre, la journée sera sportive, pour la bonne cause. Un trail de 38,8 km est propo- sé (10 ou 15 euros sur place), puis pour la première fois, de la

Nathalie Menneveau du ser- vice oncologie. D’anciens champions du biath- lon, ou de cyclisme, seront éga- lement là. À noter que le professeur Pivot a demandé au photographe François Vuillemin de décorer les couloirs du service oncolo- gie. Est alors venue l’idée d’associer un grand nombre d’artistes à ce projet afin de col- lecter le maximum d’œuvres sur le thème de la journée du 17 novembre qui est “Des rayons de soleil à travers la maladie”.

groupement des jeunes footballeurs du Val-de- Vennes et l’association sportive d’Orchamps et de Guyans-Vennes la seconde édition. L’an

marche pédestre (6 et 8 euros sur place) et enfin une course enfants. Pour l’occasion, les docteurs feront le déplacement à l’instar

7 000 euros distribués l’an dernier.

dernier, 7 000 euros avaient été distribués à “Oncodoubs” et “Semons l’Espoir” qui construit la Maison des Familles à

du professeur Xavier Pivot, chef du pôle cancérologie du C.H.R.U., les docteurs Cristian Villanueva, Laurent Cals et

Vaucluse Avec Philasine, l’âne repart du bon pied

Renseignements : www.philasine.com ou 03 81 44 39 95

Philippe Joly a créé à Vaucluse “Philasine”, un concept de gîte et de découverte des sentiers, accompagné d’un âne et d’animations avec l’animal comme com- père. Amoindri par des soucis de santé, Philippe transmet le flambeau à Cyrille Parratte pour relancer l’activité auprès des écoles ou des particuliers.

P hilippe Joly en a fait son activité principa- le. À Vaucluse, villa- ge situé en contrebas de Belleherbe, il a créé Phi- lasine en 1999. Son concept est simple : il s’agit d’accueillir

les vacanciers dans son gîte, leur offrir des animations com- me les balades pique-niques avec la location d’un âne bâté ou attelé. Il propose égale- ment des animations avec des déplacements en Franche-

Comté pour assurer des fêtes dans les écoles, dans les centres aérés ou même condui- re un couple de mariés avec ses ânes. Le bouche à oreille fonctionne. Sans davantage de publicité,

L’âne est un fabuleux moyen pour tisser des liens.

l’activité répond à une réelle demande. Même amoindri par des soucis de santé, Philippe

aux Fins : “Ils sont là pour remettre en état une pâture cal- cicole” relate Cyrille Parratte

qu’il en a fait sa principale acti- vité. 14 ans plus tard, il veut redonner à son activité une nou- velle dimension. Éduqués, les ânes peuvent donc répondre à toutes les demandes, d’une école qui veut organiser un voyage, ou de particuliers. Il en coûte environ 40 euros par jour pour la location de l’animal. Les départs peuvent se faire par- tout en Franche-Comté avec déjà des sites dédiés à Belle- herbe (lieu-dit Ébey) ou Vau- cluse.

Joly ne veut pas se rési- gner et “transmet” son activité à Cyrille Par- ratte, ingénieur agro- nome et formateur à la Maison familiale et rurale des Fins. Avec lui, l’association Phila- sine veut trouver une nouvelle vie.

qui a déjà conduit ses élèves à une sortie péda- gogique avec l’animal. Il souhaite développer les activités et apporter une approche “natura- liste”. Selon Philippe Joly, ancien professeur de col-

40 euros par jour pour la location d’un âne.

lège, “l’âne est un fabuleux vec- teur de liens et de solidarité.” Ce n’est qu’à l’âge de 45 ans

Sur les 11 ânes de Philasine, 4 sont installés dans une pâture

Philippe Joly donne une dimension à son concept de balades en compagnie des ânes en profitant de l’aide de Cyrille Parratte (à gauche), ingénieur en agronomie.

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