Journal C'est à Dire 192 - Octobre 2013

V A L D E M O R T E A U

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Villers-le-Lac Un prêtre suisse célébrera la messe de Toussaint Les échanges transfrontaliers sont aussi religieux. Il arrive que des prêtres du Val de Morteau aillent célébrer la messe en Suisse et inversement. Une entraide fra- ternelle entre les communautés des deux pays qui n’est pas nouvelle.

C’ est le pèreAndré qui célé- brera lamessedelaTous- saint àl’églisedeVillers-le- Lac vendredi 1 er novembre. Un prêtre pour une célébration, quoi de plus banal direz-vous ? Mais la particularité de ce curé est qu’il est suisse. En temps nor- mal, il officie au Locle. Excep- tionnellement, il franchira la fron- tière pour venir épauler ses frères du Val de Morteau, privés d’un des leurs, le père Michel Jean- Pierre, indisponible pour la Tous- saint. “Comme en Suisse ce jour- là n’est pas férié, c’est le cas éga- lement du 15 août, nous lui avons demandé de venir, ce qu’il a accep- té” remarque le père Gabriel Rognon. Ces échanges sont assez rares, mais ils fonctionnent dans les deux sens. “Il m’arrive d’aller au Locle ou à La Chaux-de-Fonds quand il manque un prêtre pour une messe. Parfois ils me pré- viennent pour aller visiter une personne mourante à l’hôpital. Cela fait partie des relations de bon voisinage. Les frontières ne sont que dans nos têtes” sourit Gabriel Rognon. Des ouailles du Val de Morteau

ne seront pas surprises de trou- ver le père André à l’autel de l’église de Villers-le-Lac. Régu- lièrement, des catholiques qui

français et suisses se rencontrent en dehors des offices. Tous les deux mois, ceux de Morteau font table commune avec leurs quatre

manque chronique de prêtres en France comme en Suisse. “C’est un échange de service. Il ne s’agit en aucun cas de “boucher des trous” car il y a longtemps que de part et d’autre de la frontiè- re nous avons appris à vivre avec moins de prêtres. En tout cas, à l’état-major, nous n’envisageons pas ces échanges sous cet angle. L’idée est tout simplement de ne pas s’ignorer” termine Jean-Clau- de Menoud. Ainsi se tissent des relations fraternelles.

habitent des hameaux situés sur la frontiè- re comme les Fonte- nottes ou le Chauffaud, vont à l’office au Cer- neux-Péquignot ou au

homologues suisses pour échanger sur l’organisation, les façons de faire. “Nous encourageons à l’évêché ces relations

“L’idée est tout simplement

de ne pas s’ignorer.”

Locle, en Suisse. “Tout cela se passe très bien” ajoute encore le curé. Il y a longtemps que les prêtres

transfrontalières” précise Jean- Claude Menoud, vicaire général. Pour l’Église, ces échanges n’ont pas pour objectif de pallier un

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Les prêtres français et suisses peuvent être amenés à célé- brer tout type de messe de part et d’autre de la frontière.

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