La Presse Bisontine 79 - Juillet-Août 2007

AGENDA - SPÉCIAL ÉTÉ

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ÉTÉ 2007 À moins d’une heure de Besançon LES BONS PLANS DE L’ÉTÉ… DANS LE HAUT-DOUBS Fêtes de village, odes au terroir, sorties nature, festivals de musique… Le Haut-Doubs regorge cet été d’animations en tout genre. Détente et dépaysement à quelques encablures du Grand Besançon. Landresse

Du rock pur et dur L’édition 2007 de la Guerre du Son à Landres- se renforce sa marque de fabrique en propo- sant plusieurs têtes d’affiche de la scène rock française. Chaud, chaud les 20 et 21 juillet. P ari réussi pour le comité des fêtes Ouvans-Landresse et la poignée de passionnés à l’origine de cette grande fête lancée en 2002. De 1 500 “guerriers du son”, leur nombre n’a cessé de progresser au fil des éditions pour dépasser les 5 000 l’an dernier. Un fameux challenge que celui de vouloir créer un événement culturel intergénérationnel en accueillant des têtes d’affiches de la scène rock nationale voire interna- tionale dans un village de 150 habitants ! De l’ambition mise également au service des jeunes pousses locales en leur offrant la possibilité de se produire sur une grande scène. Sélectionné ainsi suite au tremplin organisé à Pâques à Lan- dresse, le groupe champagnolais The Washing Machine Cie et son blues’n’roll atypique assure l’ouverture du festival le ven- dredi. Un privilège dans une programmation comprenant quatre têtes d’affiche à la une de l’actu 2007. Le pur rock engagé et enragé de No one is innocent, le rock électrique d’Aston Villa, le néo-métal déferlant de Pleymo pour une date unique dans la région et Matmatah, cerise sur le gâteau qui clôturera deux jours de fête du rock au cœur d’un plateau du Doubs très loin d’être assoupi. Nouveauté, les organisateurs ont choisi d’ouvrir la program- mation au bluerock avec notamment Lee Lozowick. Ce véri- table alchimiste du blues rock à la voix envoûtante affiche près de 20 ans de scène. Côté découvertes hors normes, les Tou- lousains de Sidilarsen apportent l’énergie d’un néo-dance-métal brut de pomme et sans pitié et le power trio de Nedgevas lui aussi sélectionné lors du Rockin’chaise Festival d’avril. Dans cette déferlante d’énergie, c’est au groupe Jadawee-i que revient d’assurer la trêve roots, festive et colorée de la Guer- re du Son entre reggae et sound system. À signaler au pro- gramme off des démonstrations de Fayanunj ou nunchaku de jonglage présenté par l’association bisontine Fire Green Com- pany. Tout au long du week-end, des grands panneaux sont mis à la disposition de jeunes ou moins jeunes artistes grapheurs. Les amateurs de body art ont tout le loisir d’assister ou de se prê- ter aux travaux d’aiguilles de Merlin Tattoo & Piercing. Provenchère Le pain dans tous ses états C e charmant village du plateau de Belleherbe organise le 15 juillet à partir de 14 heures sa cinquième fête du pain. Une manifestation portée par l’association “Le petit musée”. “On profite de cette journée pour remettre en ser- vice quelques vieux fours à pain et notamment celui de l’an- cienne cure. Cette année, une personne viendra également avec un four ambulant” , précise Charles Schelle, membre de l’as- sociation. Manger du pain cuit au feu de bois c’est bien, apprendre les secrets de sa fabrication, c’est encore mieux. Histoire de ne pas tomber dans un cliché passéiste, les organisateurs invi- tent donc le public à assister et surtout participer aux diffé- rentes étapes de fabrication comme le pétrissage, l’enfourne- ment, la cuisson. “On fonctionne avec des passionnés et des boulangers du secteur qui viennent nous donner un coup de main en fonction de leur dis- ponibilité.” Guerre du Son. Landresse 20 et 21 juillet - Tél. : 03 81 56 13 82

Laviron Il fut un temps… Un temps où Internet, les téléphones portables n’existaient pas dans nos campagnes. Pour s’en convaincre, rendez-vous le 5 août, jour de Laviron 1900. Tout un village remet au goût du jour les us et coutumes de nos aïeuls.

Les scieurs de long, comme autrefois.

À force de vouloir tou- jours aller de l’avant, on oublie parfois un peu vite le passé. Aussi, pourquoi pas, le temps d’un dimanche s’offrir une pause récréative et partir à la ren- contre d’une communauté vil- lageoise reconstituée dans ses costumes et ses activités du début du XX ème siècle. Pour cette 24 ème édition de Lavi- ron 1900, tout est prévu pour éveiller la curiosité des petits et des grands sans oublier de satisfaire vos envies de res-

tauration. Les festivités débu- tent la veille par le bal du same- di soir. En ce dimanche d’été, la vie bat son plein au village. Le maréchal-ferrant s’active sur sa forge, le boulanger enfourne des gâteaux de ména- ge, les lavandières échangent les potins locaux en s’éreintant à frotter le linge. Plus loin, l’apothicaire prépare ses mys- térieuses mixtures. Les scieurs de long débitent les planches avec force et adresse. En tout, ils sont près de 300 figurants et bénévoles à parti-

ciper à ces scènes de la vie quo- tidienne du bon vieux temps comme on dit. Même si c’est encore les vacances, n’oubliez pas de jeter un œil sur l’école avec ses plumiers et son tableau noir où figure la morale du jour. Les amateurs de véhicules anciens pourront admirer une jolie collection de voitures, motos, calèches, exposés sur la “place du village”, elle aussi reconstituée.

Après la messe dominicale et l’apéro-concert animé par la musique de Fournet-Blanche- roche, le public se prépare à assister au très attendu défilé qui s’élancera vers 14 h 30. Autre moment fort, le spectacle dont le contenu est divulgué en direct. En soirée, un bal et un feu d’artifice viennent clo- re cette journée peu ordinaire qui attire la foule des grands jours.

Laviron 1900 - Dimanche 5 août - Rens. : 03 81 56 03 07

Charquemont Séquences sensations à la Combe Saint-Pierre La petite station étoffe son potentiel en proposant un parcours

une promesse, celle de construire un monu- ment pour se souvenir de cette guerre sinistre. La seconde partie du spectacle débute sur cette promesse qui se réalise. La vie reprend peu à peu son cours. Hélè- ne, la visiteuse, et Arthur, le poilu qu’elle avait soigné, préparent leur mariage. Un autre blessé, Maximilien, se voit proposer de tenir une recette de buraliste à Paris. Prétexte tout trouvé pour s’offrir une esca- pade dans la capitale, prête à toutes les audaces après des années de frustrations. Ce voyage parisien si détonnant, le conteur du spectacle, fils de poilu, ne l’a pas oublié comme tant d’autres souvenirs qui mar- queront ensuite son existence, famille, pre- miers congés payés… Son et lumière “Au-delà des promesses” 20 au 23 juillet à 21h30 parvis de l’abbaye 03 81 38 10 11 sir d’une remontée en téléski. “On a tracé deux parcours sur la piste de ski.” La pen- te abrite également une piste de descente V.T.T., elle aussi à vocation ludique. “On ne cherche pas à concurrencer Métabief” , sou- rit Stéphane Brisebard. Que deviennent dans tout ça les tout-petits ? Sont-ils contraints à regarder les autres s’amuser sans en profiter ? À l’intérieur de la patinoire, un circuit de mini-karts élec- triques est à leur disposition. Vous souhai- tez vous adonner à une activité moins ris- quée ? Il vous reste la possibilité d’expérimenter les parcours d’orientation permanents comprenant 90 balises dissé- minées dans la forêt de Charquemont. Les fonds de carte sont disponibles sur place et à l’O.T. de Maîche. Communauté de communes du plateau maîchois : 03 81 64 17 06

accrobranches, un dévalkart, une piste descente V.T.T. et d’autres activités plein air. Il y en a pour toute la famille.

D es frissons et des couleurs. Instal- lé au pied du téléski et de la pati- noire, l’accrobranches comprend six parcours dont deux permettent de se familiariser à l’usage des longes et des lignes de vie. “C’est un passage obligatoire pour les enfants comme pour les adultes” , insiste Stéphane Brisebard de la commu- nauté de communes du plateau maîchois, structure porteuse du projet. Ouvert depuis le 1 er mai, l’accrobranches est conçu avant tout à destination d’une clientè- le familiale. Deux des quatre autres parcours sont équipés de lignes de vie permanente. Un dispositif technique permet de se déplacer d’un poste à l’autre sans avoir à se décrocher.

Sécurisation garantie pour les enfants. La tailleminimale requise pour ces parcours est de 1,10 m. Rajoutez-y 30 cm et vous pourrez tenter votre chance sur le bleu et le rouge, la couleur déterminant le niveau de difficulté comme en ski. La prestation “accrobranches” est proposéeà l’unité ouenassociant plusieurs parcours. Les tarifs restent très abordables et s’élèvent au plus cher à 19 euros pour un adulte en formule complète. Si jouer aux apprentis Tarzan ne vous ten- te pas plus que ça, vous pourrez toujours aiguiser votre sens du pilotage en testant le dévalkart ou la descente à bord de karts ou trottinettes tous-terrains. Outre le fris- son de la descente, vous goûterez au plai-

Montbenoît Au-delà des promesses Nouveau titre, nouveau spectacle au menu du son et lumière présenté du 20 au 23 juillet sur le parvis de l’abbaye. Scènes de la vie campagnarde pendant la Grande Guerre avec ses joies, ses peines et ses espoirs d’une vie meilleure.

Cette dimension pédagogique se retrouve sur les ateliers artisanaux retraçant démons- tration à l’appui le geste du maréchal-ferrant, du potier… Animations pour enfants, expositions, groupes musi- caux complètent les ingré- dients d’une fête villageoise pétrie de bon pain.

U ne fois de plus, le comité culturel du canton deMontbenoît s’est mon- tré à la hauteur de l’événement en s’impliquant pleinement dans cet- te création, délégant seulement la mise en scène, les éclairages et l’enregistrement de la bande-son à des professionnels. “On planche sur l’écriture et les préparatifs depuis le mois d’octobre” , souligne Anne- Marie Pourchet. Après les craintes de la déclaration de guer-

re évoquées l’an dernier dans le précédent son et lumière, l’édition 2007 nous plonge dans l’univers quotidien des poilus. Boue, douleurs, stress, odeur des champs de bataille, la souffrance règne dans les tran- chées. L’ambiance n’est guère plus réjouis- sante dans les campagnes où les femmes effectuent le dur labeur des hommes, vivant dans l’angoisse d’une lettre annonciatrice du pire. Sous les bombardements néanmoins naît

Fête du pain - 15 juillet - 03 81 44 33 65

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