Journal C'est à Dire 123 - Juin 2007

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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- Crédit Photo :GraphicObsession

26 juin 2007 N° 123

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

NOUVELLE ADRESSE

HAUT-DOUBS Les bons plans de l’été 2007

Laviron 1900, la fête villageoise

LITERIE Girard PONTARLIER Les Grands Planchants (Face à Dekra) Tél. 03 81 38 80 68 Ouvert lundi après-midi

qui redonne des couleurs au passé.

S O M M A I R E

Agriculteurs, cœurs à prendre. L’agriculture est une des professions où les jeunes ont le plus de difficultés à trouver l’âme sœur. Cette désaffection est liée à un certain nombre d’idées reçues qui collent encore à ce métier. (page 4) Frambouhans : péril en la demeure. Un couple de la commune vit un vrai cauchemar depuis plus d’un an. Une doline se creuse sous leur maison suite à des inondations à répétition, et aucune assurance ne veut couvrir les dégâts. (page 10) Retraite tranquille. Une entreprise de Besançon vient de lancer un nouveau concept de maisons de retraite “privées”. Il s’agit de maisons qui accueillent six pensionnaires au maximum. L’intérêt est que ce dispositif est à la portée de toutes les communes. L’exemple d’Orchamps- Vennes où un projet est en cours. (page 15) Il ausculte le pouls de la terre. À 32 ans, le Maîchois Frédéric Parrenin est clima- tologue-glaciologue à Grenoble. Il rentre d’une mis- sion de deux mois et demi en Antarctique où il est allé effectuer des sondages dans la calotte glaciaire afin d’étudier l’évolution du climat des derniers siècles et tenter de prévoir les évolutions. (page 46)

(Le cahier spécial pages 19 à 41)

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

La zone d’activité de Vennes est compromise

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Jean-Marie Binétruy dans un fauteuil

Tourisme Le Haut-Doubs ne s’endort jamais. Et surtout pas durant l’été. Chaque année, notre région met un point d’honneur à multiplier les occa- sions de divertir les touristes de passage et les habitants du sec- teur. Les animations sont avant tout le fait des associations locales et des comités des fêtes qui don- nent sans compter pour appor- ter le divertissement que les esti- vants sont en droit d’attendre dans une région qui se veut touristique. Bien sûr, il y a toujours des hauts et des bas. Certaines manifesta- tions commencent à manquer sin- gulièrement de souffle ou ont du mal à se renouveler (la Fête du pays à Villers-le-Lac par exemple). D’autres ont carrément disparu, à l’image du Franch’Country Festi- val de Trévillers qui ne s’est pas remis des dettes accumulées sur plusieurs années. D’autres enco- re cherchent à se renouveler, com- me la Fête de la Saucisse à Mor- teau qui essaie cette année d’in- nover pour mieux rebondir. Et bien d’autres encore, grâce à leur ori- ginalité ou leur côté vraiment authentique - Laviron 1900, le son et lumière de Montbenoît… - don- nent une vraie couleur à l’été. Toutes ces initiatives, sans exception, sont le fait de bénévoles qui se démè- nent sans compter pour donner à l’été toutes ses notes festives. Mais cette politique d’animation ini- tiée en majeure partie par le mou- vement associatif n’est qu’un des maillons d’une politique d’accueil dans une région qui se veut tou- ristique. À côté de cela, il y a aus- si cette poignée d’investisseurs privés qui prennent des risques pour offrir des prestations dignes de ce nom et répondant aux nou- velles exigences des visiteurs (les Greniers du Meix-Lagor à Mont- lebon, Évasion Tonique à Villers- le-Lac pour ne citer qu’eux). Mal- gré tout cela, il reste tout de même le sentiment que dans le Haut- Doubs horloger, manque encore un vrai souffle pour faire du tou- risme une activité économique à part entière. Peut-être n’a-t-on pas encore réalisé que la future cou- leur économique du Haut-Doubs ne sera peut-être plus l’industrie et que le tourisme peut, et doit, devenir une activité sinon de sub- stitution, du moins complémen- taire. Certainement que les ins- tances politiques locales n’ont encore jamais pris la mesure d’une telle nécessité, se reposant peut- être sur les confortables lauriers d’une économie locale florissan- te, mais qui doit une bonne part de sa santé au voisin suisse. J ean-François Hauser

L e projet d’aménagement sur la commune de Vennes d’une zone d’activité de 5 hectares à hauteur des meubles Perrin, en bordure de la route des Microtechniques, pourrait capoter. L’investissement n’est pas rentable si l’on en croit la conclusion de la récente étude de faisabilité demandée par la communauté de communes du Pays de Pierrefontaine-Vercel en charge du dossier. “Elle démontre l’incapacité à faire cette zone. Il faut compter 750 000 euros de plus qu’une zone normale pour viabiliser le terrain à cet endroit” indiquent les services de la col- lectivité. Ce surcoût serait lié à une pente trop importante. Le montant de l’opération est tel que la communauté de com- munes devrait commercialiser les parcelles au prix de 20 euros environ le mètre carré. Une som- me prohibitive pour les sociétés à la recherche d’un espace pour s’implanter. D’ailleurs, les pre- miers investisseurs qui étaient prêts à s’installer là on fait machi- ne arrière. Mais ce tarif est incom-

pressible pour la collectivité car les subventions qui accompa- gnaient ce type de projet jusqu’à présent (dotation de dévelop- pement rural) ont été réduites à peau de chagrin. “À titre de comparaison, à Étalans, nous avons commercialisé le mètre carré à 5 euros grâce aux sub- ventions.” Aujourd’hui, les élus ne peuvent pas prendre le risque d’aménager un terrain qui res- terait vierge. Une solution existe pourtant. La communauté de communes de Pays de Pierrefontaine-Vercel propose de répartir la zone de part et d’autre de la 2 x 2 voie sur 2,5 hectares de chaque côté, où le terrain est plus facile à tra- vailler, ce qui permettrait de rédui- re les coûts de viabilisation. Les services de l’État émettent pour l’instant des réserves sur l’amé- nagement de la zone côté Orchamps-Vennes, évoquant l’impact paysager de cette pro- position. Néanmoins, l’État doit émettre un avis favorable ou non sur ce scénario dans les pro- chaines semaines.

L a deuxième élection de Jean-Marie Binétruy en tant que député de la cinquième circonscription du Doubs aura été encore plus limpide que la première. En 2002, le candidat Binétruy avait dû attendre le second tour pour être élu, contre le Vert Robert Hugot. Il obtenait en effet 47,39 % des suf- frages au premier tour en 2002. Son élection au pre- mier tour était notamment entravée par un score hono- rable du Vert Robert Hugot, alors inconnu, avec 15,63 % des voix et les 11,88 % de la candidate du Front National. Cette fois-ci, la vague bleue du premier tour a parfaite- ment joué en faveur de M. Binétruy qui a réuni sur son nom 25 408 voix (c’est 4 000 de plus qu’au premier tour de 2002). Le député sor- tant bénéficie en outre de l’ef-

fondrement du Front Natio- nal qui ne fait que 5,11 % des voix, et surtout du décevant score du socialiste Christian Bouday, qui avec 18,90 % des suffrages et 8 743 voix, est relégué loin derrière. Pour- tant, l’aura de Christian Bou- day (maire de La Rivière-Dru- geon et conseiller général du canton de Pontarlier) était, a priori supérieure à celle du Vert Hugot en 2002. Jean- Marie Binétruy était donc dans le lot des 110 députés chanceux à ne pas avoir eu à affronter un second tour et donc, à ne pas avoir dû se justifier sur la T.V.A. socia- le, véritable mouche dans le lait de la majorité prési- dentielle durant l’entre-deux tours. Pour le socialiste Joseph Par- renin qui tentait un retour en grâce après son échec de 2002, le scénario n’a pas été

le même. Il enregistre même un moins bon résultat qu’il y a cinq ans. En 2002, il obte- nait 48, 50 % des suffrages. Cette année, il obtient “seu- lement” 46,16 % des voix. À croire que vouloir reconqué- rir un siège perdu s’apparente aujourd’hui à la mission qua- si impossible (voir sa réac- tion en page 13).

La fruitière de Noël-Cerneux ouvre le 29 juin

L a “Fruitière Noël-Cer- neux-Le Bélieu” sera opérationnelle le 29 juin. Les travaux arrivent dans leur phase finale. Les artisans ins- tallent actuellement les ateliers de fabrication du comté. Gaël Billotte, maître-fromager, et ses deux coéquipiers, Emmanuel Jeannot et Cyril Oudot, s’ap- prêtent à prendre leurs fonctions dans ce nouvel établissement situé en bordure de la R.D. 437, à l’entrée du village. Les trois hommes vont travailler 4 millions de litres de lait par an qui pro- viendront des 24 exploitations réunies depuis un an au sein de cette coopérative. “Cela cor- respond à une production de 400 tonnes de comté. Les fromages

sont affinés dans les caves Peti- te” souligne Gaël Billotte, qui précise que 12 tonnes de beur- re seront également fabriquées sur le site. Les fromagers reconnaissent unanimement que les conditions de travail qu’ils trouvent à la nou- velle fruitière sont bonnes et sans commune mesure avec celles rencontrées dans les anciennes fromageries de Noël-Cerneux (qui a déjà fermé ses portes) et du Bélieu (qui en fera de même prochainement). L’établissement est fonctionnel, il offre des pers- pectives de développement, et le magasin dans lequel le public pourra venir acheter du froma- ge et des produits régionaux est accueillant.

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser.

Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner, Justine Thiry.

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2007 Crédits photos : C’est à dire, associations et comités des fêtes, Anaïs Clerc, Gilles Fleur, Claude Fraichot, Sylvie Pierrot.

V A L D E M O R T E A U

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Agriculteur, cœur à prendre… L’agriculture fait partie des professions où les hommes ont le plus de difficulté à rencon- trer l’âme sœur. Pourquoi ? Rencontres

En bref…

En bref…

Haras Samedi 14 juillet à 9 h 30 aux haras du Russey, épreuves régionales officielles d’attela- ge jeunes chevaux primés “Société hippique française”. Dimanche 15 juillet à 9 h 30, concours d’utilisation. Mardi 7 août, de 9 h 30 à 16 heures, concours cantonal des juments de race comtoise. Artis Artis, association de peinture de Maîche-Fuans-Pierrefon- taine-les-Varans et bientôt Charmoille organise à Pierre- fontaine les 14, 15 et 16 juillet une exposition de peinture avec initiation gratuite à la peinture de 14 heures à 18 heures, dans l’ancien magasin Maximarché. Ainsi que deux stages de peinture les 11, 12 et 17, 18 août sur le site de Belvoir. Renseigne- ments au 03 81 68 23 54 ou 03 81 44 26 33. Comtois Exposition muséographique consacrée au cheval comtois du 23 juin au 30 septembre à la bibliothèque municipale de Maîche, centre culturel, châ- teau du Désert. Aux heures d’ouverture de la bibliothèque. Renseignements au 03 81 64 18 61.

Désert Emmanuelle Rième et Caro- le Berthet exposeront leurs créations originales (bijoux, lampes…) au lieu-dit le Désert, sur les hauteurs de Villers-le- Lac en direction du Saut du Doubs, durant tout l’été. Fleurs Le concours des fermes fleu- ries est organisé par la chambre d’agriculture du Doubs. Ce concours est ouvert aux fermes en activi- tés, aux anciennes fermes aménagées par des agricul- teurs à la retraite et aux frui- tières. Renseignements au 03 81 65 52 52. Carte scolaire Les premières demandes de dérogation de secteur en col- lège et en lycée peuvent déjà faire l’objet d’un réexamen de la part de l’inspection aca- démique. Cette procédure est ouverte jusqu’au 30 juin. Ren- seignements au 03 81 65 48 50 Loisirs L’association La Roche du Trésor de Pierrefontaine-les- Varans propose de nom- breuses activités de plein air pour l’été. Accrobranches, escalade, via ferrata, spéléo- logie, randonnée. Les ins- criptions sont obligatoires au 03 81 56 04 05. www.rochedutresor.com

D ans son film “Je vous trouve très beau”, la réalisatrice Isabelle Mergault a traité sans tabou mais avec respect et émo- tion la question du célibat des agriculteurs. Michel Blanc incar- ne à l’écranAymé Pigrenet. Veuf, il est submergé par le travail à la ferme. Alors il décide de trouver une femme pour l’épau- ler. Il fait alors appel à une agen- ce matrimoniale. C’est en Rou- manie qu’il rencontrera l’amour. Combien y a-t-il d’Aymé Pigre- net dans le monde agricole ? Dif- ficile à dire. Ce qui est sûr, c’est que les hommes confrontés au célibat ne sont pas des cas iso- lés. Surtout chez les jeunes. S’ils de s’engager. “C’est un métier pour lequel il y a beaucoup d’ a priori ” constate Rachel Robbe, responsable de l’agence Fidélio à Pontarlier. Les jeunes agri- culteurs constituent une partie de sa clientèle. “Ils véhiculent encore cette image de personnes qui ne sortent pas, qui ne voya- gent pas, qui ne prennent pas de vacances. Or cette idée est dépas- sée” ajoute-t-elle. Plus de 35 % des agriculteurs partent désor- mais en vacances ! Et puis la ferme d’aujourd’hui est certes ont choisi d’être agri- culteurs, ils n’ont pas choisi la solitude. Mal- heureusement, la pro- fession souffre encore d’une image négative qui dissuade les demoiselles

implantée en campagne. Il n’en reste pas moins que c’est une entreprise qui investit, se moder- nise, et qui se gère comme tel- le. Pour autant, si une fille peut choisir entre un technicien fron- talier et un agriculteur, elle se tournera sans hésiter vers le premier. “Je pense cependant que les mentalités évoluent, mais ça évolue doucement” poursuit Rachel Robbe. Une employée d’un magazine de petites annonces diffusé dans le Haut-Doubs rapporte cette anecdote qu’elle a vécue. Un agriculteur s’est présenté à son bureau d’un pas décidé. “Il m’a dit : il faut que je trouve une fem- me. Ce serait bien qu’elle sache considérablement le champ d’in- vestigations. Les spécialistes admettent que c’est plutôt rare d’entendre ce genre de propos à notre époque. Les femmes agricultrices de pro- fession rencontrent aussi des difficultés pour trouver l’âme sœur mais dans une moindre mesure. “Quand on est une fille de 25 ans, c’est plus facile de ren- contrer quelqu’un” constate Rachel Robbe. Mais il semble- rait que dans leurs critères de recherche, ces dames deman- conduire un tracteur.” C’est moins romantique (et surtout moins cou- rant) que de souhaiter qu’elle aime les voyages ! L’exigence de ce monsieur réduisait

“Il m’a dit, il faut que je trouve une femme.”

Dans les journaux gratuits, les annonces de rencontres sont parfois destinées au monde agricole.

dent souvent à ce que l’hom- me souhaité n’exerce pas la pro- fession d’agriculteur. Un phénomène semble prendre de l’ampleur actuellement, ce sont les petites annonces matri- moniales qui visent comme public les agriculteurs en leur proposant de trouver la fem- me de leur vie à l’étranger, en

Afrique par exemple ou en Euro- pe de l’Est. L’antenne mortua- cienne de l’organisme de for- mation F.R.A.T.E. a déjà eu lors de certains cours d’apprentis- sage du français, des jeunes filles étrangères qui venaient d’épou- ser un agriculteur du Haut- Doubs.

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V A L D E M O R T E A U

Cyril Varrault, graine d’artiste Morteau

en fleurs. Qui ont le mérite de ne jamais faner car elles sont artificielles, mais l’effet est sai- sissant. Il a déjà six modèles à son actif. Son prochain challen- ge, c’est le montage d’un défilé

de 18 à 30 ans, pour les répéti- tions qui se dérouleront à Mor- teau et bien sûr pour le jour du spectacle” ajoute le fleuriste qui a déjà d’autres projets en tête. “J’ai dans les cartons le projet de créer une robe de 12 m de long que je présenterai dans un endroit très symbo- lique. Je cherche d’ailleurs des spon- sors pour m’aider” dit le jeune homme de 28 ans. Après ce premier spectacle de septembre, il espère caler quelques dates pour présenter son ballet floral dans les salles de spectacle du Haut-Doubs. J.-F.H. Pour devenir mannequin de Cyril Varrault, Rens. au 03 63 49 01 24

Fleuriste de profession, le Mortuacien Cyril Varrault crée actuellement une superbe collection de “robes-fleurs”. Pour porter ces modèles, il cherche des jeunes femmes et hommes apprentis mannequins, avant son premier grand spectacle en septembre.

de mode où les modèles seront entièrement vêtus de ces robes “végétales”. Son pre- mier spectacle est pro- grammé le 28 sep-

C yril Varrault est une graine d’artiste. Cette jeune pousse formée à la technique florale - il

“Des mannequins débutants, âgés de 18 à 30 ans.”

est actuellement fleuriste en Suisse - se double désormais d’un talent de créateur de mode. Il conçoit des robes entièrement

tembre prochain à Audincourt. “Dans ce ballet floral, je présen- terai 14 modèles de robes et cos- tumes différents. Il m’en reste huit à créer” indique ce spécia- liste du stylisme floral qui s’était fait remarquer par Geneviève de Fontenay lors d’un défilé Miss France. Pour réaliser son projet, Cyril Varrault a besoin de mannequins, hommes et femmes. “Je recrute des mannequins débutants, âgés

La station d’épuration endommagée sera bientôt réparée Villers-le-Lac C’ est un problème “cocasse” , selon le maire de Villers-le-Lac Jean Bourgeois, survenu mi-juin à la station d’épuration du bourg, situés à proximité de l’équipement d’as- sainissement. “Le remède est simple pour pallier ce problème : il suffit de vider le bas- sin et de réparer le clapet. Ce sont des travaux de maçonnerie que nous allons réa- liser dès que la météo le permettra”, explique le maire. sa totalité. Actuellement, les effluents ne sont plus déversés dans ce bac d’aéra- tion mais transférés provisoirement dans le bassin d’orage situé juste à côté. Cette construction n’est pas prévue pour cela. Donc, pour limiter les odeurs, des additifs y sont déversés. La station d’épuration construite en 1983 va faire dans le même temps, l’objet d’un diagnostic intégral et d’un nettoyage total. située au niveau du Doubs sur la route de Chaillexon. Un clapet de sécurité placé au fond du bac d’aération des effluents a cédé sous la pression de l’eau suite aux récentes crues du Doubs. Résultat : les fluides nau- séabonds se” sont déversés dans les prés Car pour l’instant, le niveau de la riviè- re est tel qu’il est impossible de purger le bassin de 7 mètres de profondeur dans

Cyril Varrault expose actuellement un de ses modèles au magasin La Dentellière à Morteau.

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V A L D E M O R T E A U

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Hotel** Restaurant RÉOUVERTURE APRÈS TRAVAUX +

La filière bois face à son avenir Les premières Assises de la Forêt et du Bois de Franche- Comté se tiennent le 5 juillet à Besançon. L’occasion de fédérer tous les acteurs de la filière autour de propo- sitions d’actions communes. Forêt

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Auberge du Tuyé

lion de m 3 par an en employant 250 personnes. C’est l’équivalent de l’ensemble des scieries rési- neuses franc-comtoises, à la seu- le différence qu’elles fournissent du travail à plus de 1 000 per- sonnes. Cette question de taille est un vrai motif d’inquiétude. La tendance comtoise évolue aus- si vers une augmentation des capacités de production mais pas au point de pouvoir rivaliser avec ce qui se passe à l’extérieur. “À

panneau. La filière comtoise ne manque pas d’atouts. Tous les secteurs d’activités y sont repré- sentés, ce qui n’est plus le cas ailleurs. La région est également très en avance sur le plan du bois- énergie et des maisons indivi- duelles construites en bois. “On doit poursuivre ce développement de façon concertée et coordon- née pour que chacun y retrouve son compte.” Les propositions résultant de ces assises du 5 juillet serviront à la rédaction des programmes d’ac- tions intégrés dans le futur contrat de projet État Région et dans le Contrat d’Aide à la Compéti- tivité, un outil de financement spécifique à la Franche-Comté. Et le Haut-Doubs dans tout ça ? En concentrant une bonne par- tie de la ressource résineuse et des scieries qui vont avec, le sec- teur est particulièrement concer- né par ces multiples enjeux. F.C.

Ferme de 1770

“C et événement constitue une pre- mière dans l’his- toire de la forêt comtoise. Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, l’ave- nir de la filière régionale passe- ra forcément par la mise en pla- ce de synergies qui devront s’étendre au-delà de simples rela- tions commerciales. L’intérêt, c’est de rapprocher les professionnels et de leur permettre d’échanger” , note Christian Dubois, le délé- gué général de l’A.D.I.B. Franche- Comté, chargée d’organiser ces assises. Avec un taux de boisement de 46 % de sa surface, la Franche- Comté dispose d’un volume sur pied de 140millions dem 3 de bois. L’accroissement biologique avoi- sine 5 millions de m 3 chaque année. “On récolte seulement la moitié de ce volume. L’un des grands enjeux consistera à réflé- chir aux moyens de mieux mobi- liser la ressource.” Les solutions existent et passent par le développement des des- sertes forestières. S’ajoute à cela un travail de mobilisation en direction de la forêt privée. Par le jeu des successions, elle se retrouve très morcelée avec des propriétaires de moins en moins impliqués dans la gestion de ce patrimoine forestier. Se pose ensuite le problème d’approvi- sionnement des scieries locales. Elles subissent une forte pres- sion en provenance de régions

voisines ou de l’étranger où la ressource fait souvent défaut. Cette concurrence est souvent le fait d’énormes structures aux capacités de production sans com- mune mesure avec le réseau des

Menu de 16 à 37 euros

petites et moyennes scieries qui caractérise la filière régionale. “On a encore la chance d’avoir une densité et une répartition des scie- ries assez homogène sur

défaut de lutter à armes égales, il sem- blerait plus perti- nent d’aider les scie- ries à investir dans l’apport de valeur ajoutée en les équi-

Une importante société alsa- cienne élargit ses approvision- nements.

OUVERT TOUS LES JOURS

pant d’unités de séchage, de rabo- tage, d’aboutissage” , suggère le responsable de l’interprofession. Ce qui est vrai pour les scieries l’est aussi dans les autres sec- teurs de transformation du bois que sont la tabletterie-tournerie, l’ameublement, l’industrie du

le sol comtois. Elle constitue un gisement d’emploi appréciable en milieu rural.” Depuis quelque temps, une impor- tante société alsacienne élargit ses approvisionnements en se positionnant sur le marché com- tois. Elle est capable de scier 1mil-

Pascal et Sylvie Bôle

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Le chœur de Jeanne invite Vox Orientis La chorale née d’un petit groupe d’enseignants et de parents d’élèves de l’école Jeanne d’Arc poursuit son beau parcours, en toute discrétion. Le 2 juillet, elle reçoit le chœur biélorusse Vox Orientis à l’église de Morteau. Chorale

V ox Orientis, le chœur d’hommes biélorusse, est en tournée exceptionnelle dans le Haut-Doubs depuis le mois dernier. Cet ensemble vocal composé de 8 chanteurs diplômés de l’académie musicale de Minsk aborde un réper- toire qui invite à la médita- tion. Il se compose de chants religieux orthodoxes et s’ouvre sur des pièces profanes par- mi lesquelles on retrouve des chansons populaires de Rus- sie, d’Ukraine et de Biélorussie. Le lundi 2 juillet à 20 h 30, ils seront les invités de la chorale mortuacienne “le Chœur de Jeanne” qui d’année en année prend une belle dimension. “Le chœur de Jeanne est né en 2000 à l’ini- tiative de François Étienne et de Michel Poirier, deux enseignants de Jeanne-

La moitié seulement de l’augmentation de la ressource forestière régionale est récoltée chaque année.

d’Arc. Au départ, il a été créé pour faire chanter les élèves. Peu à peu se sont greffés des parents d’élèves qui ont décidé de se retrouver régulièrement. puis d’autres personnes sont venues ren- forcer le groupe. Aujourd’hui, le chœur est riche d’une bonne trentaine de

Le nouveau sapin président bientôt élu Le sapin président est mort, vive le sapin président ! En septembre, les habitants de Grand’Com- be-Chateleu devraient être invités à fêter l’avènement du nouveau maître des forêts du Beugnon. Grand’Combe-Chateleu

membres qui n’ont d’autre prétention que de vouloir chanter ensemble, en toute convivialité” explique Ber- nard Lambert, le président de la formation.

Chansons populaires de Russie et d’Ukraine.

L e 13 juillet dernier, le sapin président était foudroyé. Celui qui avait été désigné 30 ans plus tôt comme le plus majes- tueux des arbres de la forêt de Gran- d’Combe-Chateleu et plus largement, du canton de Morteau, disparaissait après 350 ans d’existence. En mai, une centaine de personnes, toutes générations confondues, a assisté avec émotion à l’abattage de ce qui restait de ce géant de 51 m de hauteur et de 4,16 m de circonférence à son pied (soit 29 m 3 ). Une page du patrimoi- dans le secteur des Envers, auquel elle rendait visite parfois lors de pro- menades dominicales. Les élus de Grand’Combe-Chateleu ont mesuré l’attachement des pro- meneurs à ce sapin. “J’ai été surpri- se des réactions des plus anciens com- me des plus jeunes” commente le mai- re Évelyne Boillot que ne veut donc pas en rester là. Un successeur au sapin président devrait donc être dési- gné dans les semaines à venir. L’of- fice national des forêts s’est attelé à trouver son digne remplaçant qui devrait être longiligne, imposant et robuste. Il semblerait que quelques arbres remarquables aient déjà été repérés à nouveau dans le secteur des Envers, qui auraient la stature de pré- “J’ai été surprise de la réaction des gens.” ne forestier du Beu- gnon venait de se tourner. La popula- tion était attachée à ce grand arbre qui dominait le Doubs

Le 2 juillet, le Chœur de Jeanne et Vox Orientis dérouleront leur répertoire respectif avant de livrer quelques chants en commun en guise de final. L’entrée est libre. Les spectateurs peuvent cepen- dant donner une participation qui sera versée au profit des victimes de la catas- trophe de Tchernobyl.

sident. Une fois que l’élu sera désigné, Éve- lyne Boillot souhaite organiser en sep- tembre une manifestation populaire et familiale pour baptiser cet arbre à la manière républicaine afin de lui donner ses lettres de noblesse. Plu- sieurs manifestations pourraient venir s’ajouter à la cérémonie officielle. “Cela

pourrait être l’occasion d’organiser une journée pédagogique pour les enfants autour du thème de la forêt” dit-elle. Un pique-nique familial pour- rait figurer au programme. La com- mune de Grand’Combe-Chateleu serait-elle en train de renouer avec la fête de l’arbre qui existait dans ce vil- lage au début du XX ème siècle ?

Renseignements : www.tracto-mania.org Bernard Droz-Barthelet : 03 81 39 40 81

Le Chœur de Jeanne répète tous les lundis soirs en toute conviviali- té à l’école Jeanne-d’Arc.

Le sapin président foudroyé a été découpé et certains morceaux ont été donnés aux habitants.

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V A L D E M O R T E A U

Au pied des montagnes, la misère Les Fins Les Fins À 23 ans, Anaïs Clerc, étudiante originaire des Fins, participe à la création d’une O.N.G. dont le but est d’aider les enfants du Népal.

Les écoliers ont répondu à l’appel pour l’environnement Une classe de C.M.2 de l’école primaire des Fins est lauréate d’un concours lancé par la célèbre fondation W.W.F. sur le plan national. Leur planche de dessins a été distinguée.

L e Népal : ses montagnes, ses visages authentiques, sa cul- ture, et au final une carte postale idyllique colportée souvent par les trekkeurs. Au pied du décor : la misère qui s’oublie quand l’étranger ne fait que passer. Elle devient inacceptable quand il la vit au jour le jour. C’est le cas d’Anaïs Clerc. À 23 ans, cette étudiante en socio- logie-anthropologie, originaire des Fins, a vécu plusieurs mois dans la vallée de Katmandou dans le cadre de ses études. “Je voulais vivre avec ces gens, partager leur quotidien” dit- elle. Le Népal “carte postale” ne l’in- téressait pas, elle qui voulait au contraire “s’impliquer.” Après avoir vécu pendant deux semaines dans une famille de potiers, elle a parta- gé son temps entre une clinique “où je me suis retrouvée aide médicale improvisée” et une école. C’est en s’immergeant dans la vie locale qu’elle a découvert la rue où vivent des enfants en guenilles, aux yeux hagards, livrés à eux-mêmes. Si jeunes et déjà défoncés par la drogue et l’alcool. Anaïs Clerc s’est

P our son édition 2007, l’Appel des Enfants pour l’Environnement lancé par le W.W.F. à destination de 39 000 établissements pri- maires français était placé sous le thème de l’empreinte écologique. Des centaines

quotidien à travers des photos, “ce qui a permis à chaque élève de participer à la réalisation de la planche” se félicite Syl- vie Pierrot. Sur les 39 000 écoles sollicitées, plusieurs centaines ont répondu à l’appel et au final,

d’écoles ont répondu à l’ap- pel de la fondation écologique sur le thème suivant : “Créez une bande-dessinée ou une planche photos racontant la journée d’un écolier qui décide

30 ont été retenues comme lau- réates du concours 2007, dont celle des Fins. Une fierté pour les élèves, déjà précurseurs en matière d’environnement avec l’invention du “Carapatte”, ce

30 ont été retenues comme lauréates du concours.

système d’acheminement des enfants à l’école expérimenté depuis plusieurs mois aux Fins et qui permet de réduire sen- siblement la circulation des véhicules autour de l’école.

de diminuer son empreinte écologique” résume Sylvie Pierrot, l’enseignante de C.M.2 aux Fins. 24 élèves des Fins ont planché sur le thè- me, illustrant leurs gestes écologiques du

En mai, six Népalais sont venus dans le Haut-Doubs.

gouvernementale népalaise appelée Ocayhn. Elle est animée par Anjit Bista, qui a passé son enfance dans la rue et qui s’en est sorti. Il consacre maintenant toute son énergie à trou-

paré avec l’association “é-changeons le monde”, la jeune fille avait mis en place une correspondance entre l’éco- le du village de Chabihil et l’école des Fins qui s’est révélée fructueu- se. En mai, six Népalais, dont un gui- de, sont venus rendre visite aux enfants de l’école du Haut-Doubs pour leur faire découvrir une cul- ture, et la réalité d’un quotidien qui nous dépasse.

confrontée à cette réalité, dans laquelle “la misère orga- nisée devient une économie.” Ces enfants vivent, si l’on peut dire, en “triant”des pou- belles qu’ils revendent. Le

ver des moyens pour extir- per ces gosses de la misè- re. “Depuis la création de l’O.N.G., 15 enfants ont été scolarisés, et une maison qui en accueille 75 a été ouver-

“La misère organisée devient une économie.”

Népal est un des pays les plus pauvres du monde et pourtant ses habitants font preuve d’une dérou- tante générosité. Sur place, l’étudiante a participé à la création d’une organisation non

te” se félicite Anaïs Clerc. De retour en France, elle a créé une antenne d’Ocayhn pour collecter entre autres des fonds qui serviront à soutenir ce vaste projet humanitaire. Avant son voyage qu’elle avait pré-

Renseignements : anaïsclerc@yahoo.fr 06 81 94 62 92 ocayhn.org

Une déléguée du W.W.F. France est venue de Paris pour remettre la récompense aux élèves des Fins.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

L’autre conception de la maison bois Qualité et originalité, voilà ce qu’inspirent les maisons ossature bois réalisées par la société Yves Boillod d’Orchamps-Vennes.

A vec 20 réalisations à son actif, l’entreprise Boillod fait douce- ment sa place sur le marché de la maison individuelle ossature bois. Spécialisée à l’origine dans la fabri- cation de charpentes, la société d’Or- champs-Vennes élargit ses compétences depuis deux ans pour maîtriser aujour- d’hui tous les rouages de ce mode de construction spécifique qui exige tech- nique et savoir-faire. “Nous sommes en mesure de gérer l’ensemble du projet, de la réalisation des plans aux finitions de la maison” explique le responsable Yves Boillod. À chacune des étapes, les professionnels accompagnent le client et restent à son écoute pour apporter d’éventuelles modi- fications. C’est la particularité de l’en- treprise Boillod qui a fait le choix de ne pas proposer à son interlocuteur une maison type. Elle considère au contrai- re que chaque projet est unique et doit correspondre à la personnalité de celui qui l’habite. “Cela va du chalet au bar- dage couleur, en passant pour des mai- sons très design .” L’accueil et l’écoute sont donc au cœur de la démarche d’Yves Boillod et de son équipe pour garantir à l’acquéreur une réalisation sans sur- prises. Le particulier peut s’il le souhaite convenir d’un volume de travaux qu’il réalisera lui-même. Pour la construction, l’entreprise façon- Yves BOILLOD ENTREPRISE DE MENUISERIE CHARPENTE - ZINGUERIE COUVERTURE

ne exclusivement des bois du Haut-Doubs. La charpente est taillée dans un centre d’usinage Hundeger K2 par “les Char- pentes du Val de Vennes”, filiale de la société Yves Boillod. Chaque mur de la maison est d’abord assemblé en atelier avant d’être monté sur le terrain. “Nous venons d’investir dans un nouveau camion équipé d’une grue de 24 m qui nous faci- lite la tâche.” Sensible à l’environnement, Yves Boillod propose à ses clients qui le désirent des maisons haute qualité environne- mentale (H.Q.E.) avec des matériaux isolants écologiques comme la laine de bois ou la ouate de cellulose. Ces maisons bois s’intègrent ainsi dans l’environnement qui les entoure, au sens large du terme. Il ne manque aujour- d’hui à la société Yves Boillod qu’un nou- veau bâtiment pour donner encore plus de souffle à son activité. Mais son pro- jet d’extension est pour l’instant bloqué à Orchamps-Vennes, commune où le plan local d’urbanisme est en cours de réa- lisation. “Nous sommes en mesure de gérer l’ensemble du projet.”

Z.I. d’Orchamps-Vennes Tél. : 03 81 43 62 66 Fax. : 03 81 43 59 19

Depuis un an, l’entreprise d’Orchamps-Vennes spécialisée dans la fabrication de charpentes se diversifie dans la construction de maisons ossature bois avec la même rigueur et le même savoir-faire.

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V A L D E M O R T E A U

Agriculture Les foins ne seront pas bons cette année

En bref…

Majorque !

Grand’Combe Pour la deuxième année consé- cutive, la municipalité de Gran- d’Combe-Chateleu organise en partenariat avec le groupe Fun- ky Skakofony, une soirée “Concerts gratuits en plein air” le samedi 29 juin sur le skate park, place du pré Rondot. Dès 19 heures, Bernard et Auré- lien animeront l’apéritif au son de leur répertoiremusette. Ensui- te, Funky Skakofony et ses 10 musiciens feront bouger sur des rythmes reggae, funk et lati- no. Ce groupe originaire deMor- teau, est composé de musiciens issus des harmonies locales, est possède une section de cuivres complète ! Puis ce sera au tour des dijonnais d’Obeah de distiller leurs accords reggae et afro-beat. Et percussions. L’entrée est gratuite ! Le Russey Le club de football du Russey vient d’obtenir la labellisation F.F.F. de son école de football. La fédération reconnaît là la qualité de l’encadrement et d’ac- cueil des jeunes. Pour la pro- chaine saison, le F.C. Le Rus- sey, l’U.S. Les Fontenelles et le F.C. Plaimbois-du-Miroir seront réunis au sein d’un même club jeunes qui portera le nom de Groupement Jeunes Plateau du Russey. Renseignements et inscriptions pour les jeunes de 6 à 18 ans au 03 81 68 21 26.

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Beaucoup de foin mais d’une qualité plus que médiocre, c’est le désolant constat que dressent les agriculteurs du Haut-Doubs dont certains commençaient à peine leur première coupe fin juin.

De son côté, Philippe Schaller a réussi à faire quelques foins aux Combes, il est équipé d’un systè- me de séchage en grange. Ce qui n’est pas le cas de la plupart des autres exploitants qui utilisent le système des balles rondes qui, elles, doivent impérativement être sèches avant de les entreposer. Cette situation est assez excep- tionnelle pour la profession agri- cole. “On n’avait pas rencontré de tels problèmes depuis les années quatre-vingts” juge M. Schaller. Certains observateurs qui trou- vent que les foins se font de plus en plus tôt - voire trop tôt -, en seront cette année pour leurs frais.

P hilippe Schaller, agriculteur aux Combes, n’a pas lamine des bons jours. Voilà plus d’unmois qu’il se bat, comme tous ses collègues, contre les aléas d’une météo décidément bien capricieuse cette année. Unmois d’avril chaud, un mois de mai frais et arrosé et unmois de juin orageux, il n’en aura pas fallu plus pour gâcher la saison des foins. C’est presque du jamais vu. Alors que certains exploitants du Val de Morteau démarrent les fenaisons parfois finmai, une bon- ne partie d’entre eux, n’avait pas encore pu, au 20 juin, ramasser la moindre la balle ronde. Certes la quantité est là, mais cet excès d’herbe se fait au détriment de la qualité. “Quand on attend trop, l’herbe évolue en paille” résume Philippe Schaller. Car les qualités nutritives de l’her- be, elles disparaissent à mesure que l’herbe pousse. “Pour avoir du bon foin, il faut avoir une herbe jeune. Plus on attend, plus l’her- be perd de sa matière protéique et de ses fibres. Et c’est tout cela qui fait que le fromage est bon ou pas.” Conséquences de ces retards dus à la météo, les agri-

culteurs devront enrichir l’ali- mentation de leurs vaches par des compléments. “Il faudra acheter des tourteaux pour ramener la matière azotée qu’on n’aura pas.” Les conséquences sont en casca- de. “On n’arrive jamais à com- pléter les défauts, ce ne sont que des compléments alimentaires. Et les problèmes de carences en vita- mines entraînent parfois des pro- blèmes de fécondation aussi” ajou- te le spécialiste.

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plutôt moderne” indique Pascal Bôle. L’Au- berge du Tuyé dispose de 9 chambres. En plus, les entrepreneurs ont équipé l’hô- tel d’un espace salon et d’un coin de déten- te avec jacuzzi, hammam, sauna et fitness ! La prestation est complète. “C’est obliga- toire de passer par ce genre d’équipement aujourd’hui. La demande de la clientèle est importante à ce niveau-là. C’est un plus, surtout dans notre région où quand il pleut, les activités extérieures sont compromises.” À long terme, Pascal Bôle n’exclut pas de créer une piscine couverte à l’intérieur de l’Auberge du Tuyé. Renseignements :03 81 43 48 70

Le Luisans On se détend à l’Auberge du Tuyé

priétaire de l’Auberge du Tuyé au Luisans, a entrepris depuis trois mois d’importants tra- vaux pour rénover les chambres de cet éta- blissement de caractère, puisqu’il s’agit d’une ferme comtoise datant de 1770, et pour le doter de nouveaux espaces de confort. L’hôtel rouvrira ses portes au public début juillet. En attendant, il est toujours possible de venir déjeuner et dîner à cette adresse. “Les chambres étaient vieillottes et sombres. Nous en avons rénové 80 % dans un style

Le 1er juillet, l’Auberge du Tuyé reprendra son activité hôtelière avec des chambres entièrement rénovées et de nouveaux équi- pements comme le hammam, le jacuzzi ou la salle de fitness. S ylvie et Pascal Bôle font partie de ces hôteliers qui refusent de s’endormir sur leurs lauriers. Le couple, désormais pro-

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Péril en la demeure chez Gilles Fleur Frambouhans

Gilles Fleur et son épouse vivent un vrai cauche- mar depuis avril 2006. Suite à des inondations à répétition, une doline se creuse sous leur mai- son qui se lézarde de toutes parts et aucune assurance ne veut couvrir le sinistre.

acquiert le plus légalement du monde une parcelle du lotisse- ment communal situé en face du stade. Permis de construi- re délivré, ils bâtissent. Jusque- là, rien d’anormal. Dans l’objectif de compléter son réseau d’assainissement, la com- mune installe une conduite d’égout passant en bordure de la parcelle et, détail important, située légèrement à l’amont du sous-sol de la maison. “Un affais- sement de terrain s’est produit en avril 2006 sous la conduite. J’ai immédiatement signalé l’in- cident au maire.” Conséquence de ce mouvement, à chaque gros orage, tout le sous- sol de la maison se retrouve inon- dé. À l’automne, la commune entreprend des travaux de remi- se à niveau de ladite conduite mais rien n’y fait. Un mois plus tard, Gilles Fleur est réveillé par un bruit suspect. Il descend voir ce qui se passe sous les fon- dations. Et c’est là qu’il découvre la cavité creusée par les eaux de refoulement. Aujourd’hui, la chaudière menace de passer au travers de la chape, des fissures inquiétantes apparaissent sur

tion. On continue néanmoins à y vivre car il est hors de ques- tion de quitter cette maison où j’ai tant investi. S’ils veulent m’expulser, il faudra qu’ils vien- nent me chercher” , annonce sans agressivité mais avec une déter- mination évidente Gilles Fleur. Aujourd’hui en invalidité après une rupture d’anévrisme qui faillit l’emporter, cet homme ne peut se résoudre à abandon- ner ce qu’il considère comme le projet d’une vie. Une attitu- de d’autant plus compréhensible qu’il n’est en rien responsable des faits. En 1984, le couple

D evant la maison, traî- ne un tas d’appareils domestiques rouillés. Ils sont placés sous une photographie montrant le propriétaire couché dans la fameuse doline. Quelques mes- sages à l’attention des compa-

gnies d’assurances illustrent le cliché. La scène se suffit à elle- même pour traduire le déses- poir et l’irritation qui règnent en ces lieux. “Après la derniè- re inondation qui a eu lieu ce mois-ci, les pompiers m’ont signi- fié la mise en péril de l’habita-

En cas de très mauvais temps, certaines soirées peuvent être annulées.

de fait à réparer qui n’entre dans aucune clause de garantie. “J’ai contacté une société spécialisée. Elle m’a établi un devis de répa- ration de 15 000 euros. En pre-

centre de Maîche pour leur effi- cacité à limiter le désastre. Dans l’attente du règlement de son sinistre, Gilles creuse avec les moyens du bord un puits perdu en vue d’évacuer le gros des orages. Il a investi dans l’achat d’une moto-pompe. “J’attends tout prochainement la visite d’un expert dépêché par la préfectu- re qui devrait confirmer ou non la mise en péril de la maison.” Acceptera-t-il cette perspecti- ve ? Vu son désarroi et le senti- ment de spoliation ressenti, rien n’est moins sûr.

la dalle extérieure et au niveau de la véran- da qui semble elle aus- si prête à basculer. “En 6 mois, la doline a dou- blé de volume” , pour- suit Gilles qui a déjà reçu la visite de plu-

nant en compte d’autres sondages, je devrais régler à mes frais une somme de 23 000 euros. Dans ces circonstances, à quoi bon être assuré ?” , s’étonne encore Gilles

S’ils veulent m’expulser, il faudra qu’ils viennent me chercher

sieurs experts d’assurance délé- gués par la commune, la D.D.E. ou encore sa propre compagnie d’assurance. Leurs rapports concluent qu’il s’agit d’une voie

Fleur. La victime tient à souligner le rôle positif de la commune qui le soutient de son mieux. Il salue également les pompiers du

Gilles Fleur n’a pas hésité à descendre dans la fameuse doline pour cette mise en scène qui en dit long sur la situation qu’il subit contre son gré.

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