May 2014

EDITORIAL

Entwicklung muss möglich bleiben Per 1. Mai 2014 hat der Bundesrat die neuen Bestimmungen in der Raumpla- nung in Kraft gesetzt. Damit liegt der Ball nun bei den Kantonen und Ge- meinden. Einzelne Kantone haben zu Recht darauf hingewiesen, dass die neuen Bestimmungen nicht jene be- strafen dürfen, die ihre Hausaufgaben bereits gemacht haben. Zahlreiche Kantone haben eine Kulturland und Ressourcen schonende Siedlungsent- wicklung bereits in dieWege geleitet. Für viele Gemeinden gilt dasselbe. Sie haben in ihrer Ortsplanung nur so viel Land eingezont, wie für eine nachhal-

Le développement doit rester possible Alors que le Conseil fédéral a mis en vigueur les nouvelles dispositions en matière d’aménagement du territoire le 1 er mai 2014, la balle est maintenant dans le camp des cantons et des com- munes. Certains cantons ont fait re- marquer à juste titre que ces nouvelles dispositions ne doivent pas les pénali- ser pour avoir déjà rempli leurs de- voirs. Plusieurs cantons ont en effet mis en place un développement terri- torial respectueux des terres cultiva- bles et des ressources foncières. Il en va de même pour de nombreuses communes. Dans leur aménagement local, elles n’ont prévu que la quantité de zones à bâtir nécessaire à leur déve- loppement durable. Et ces terrains ré- pondent aux exigences d’un dévelop- pement territorial orienté vers l’inté- rieur et concerté avec les communes aux alentours. Il est par conséquent impératif que les cantons ne sanction- nent pas ces communes de leur côté. Les communes que les nouvelles di- rectives vont amener à prendre des mesures doivent bénéficier d’outils pratiques et compatibles avec le sys- tème de milice de la part de la Confé- dération et des cantons. Ces instru- ments doivent mettre les responsables de toutes les communes en état de remplir leurs devoirs avec aide et as- sistance, mais sans mise sous tutelle ni limitation de leur autonomie. L’Asso- ciation des Communes Suisses a mon- tré avec sa publication «Revitalisation des centres de villes et de localités» à quoi peut ressembler un guide pour les communes. Lors de la journée du 15 mai intitulée «Arrêter le mitage du territoire – mais comment?», d’autres pistes pratiques étaient présentées (voir dès page 13). En s’armant d’ef- forts supplémentaires, il s’agira de per- mettre, avec des projets concrets, un développement territorial durable éga- lement dans l’espace rural. Enfin, tout ne doit plus être possible partout en matière d’aménagement du territoire, certes, mais cela ne doit pas signifier que plus rien n’est possible dans cer- taines communes.

tige Entwicklung der Gemeinde notwendig ist. Und das eingezonte Bauland entspricht den Anforderungen einer nach innen gerichteten und mit den umliegen- den Gemeinden abge- stimmten Siedlungsent- wicklung. Die Kantone sind folglich gefordert, diese Gemeinden nicht ihrerseits zu bestrafen. Jenen Gemeinden, die Handlungsbedarf ha- ben, sind von Bund und Kantonen miliztaugli-

che, praxisbezogene Hilfsmittel zur Ver- fügung zu stellen. Mit solchen Werk- zeugen müssen die Verantwortlichen in allen Gemeinden befähigt werden, ihre Hausaufgaben mithilfe und Unterstüt- zung, aber nicht unter Bevormundung und Einschränkung ihrer Autonomie zu erledigen. Der Schweizerische Ge- meindeverband hat mit dem Leitfaden «Revitalisierung von Stadt- und Orts- kernen» gezeigt, wie einWegweiser für die Gemeinden aussehen kann. An der Tagung vom 15. Mai zum Thema «Zer- siedelung stoppen – aber wie?» wur- den weitere praxisnahe Anregungen vermittelt (ab Seite 13). Mit zusätzli- chen Anstrengungen wird es darum gehen, konkrete Projekte für eine sinn- volle Siedlungsentwicklung auch im ländlichen Raum zu ermöglichen. Letzt- lich soll in der Raumplanung zwar nicht mehr überall alles möglich sein. Doch darf dies nicht dazu führen, dass in ein- zelnen Gemeinden gar nichts mehr möglich ist.

Ständeratspräsident Hannes Germann Präsident/président

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Schweizer Gemeinde 5/14

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