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D É PA R T

D É PA R T

NÜRBURGRING 1934 Le mythe des « Flèches d’argent ».

LYON 1914 Triomphe lors du Grand Prix de France.

DAYTONA BEACH 1911 La « Blitzen-Benz », un bolide de 200 ch.

NÜRBURGRING 1927 Les « Éléphants blancs ».

En 1934, un nouveau règlement entre en vigueur en compétition. Pour améliorer la sécurité durant les courses, l’autorité inter- nationale du sport automobile décide de limiter à 750 kg le poids des modèles de compétition. Malheureusement, la veille du départ sur le circuit du Nürburgring, le poids de la W 25 sur la balance dépasse légèrement le plafond officiel avec 751 kg. Selon la légende, on aurait alors poncé la peinture blanche sur la carrosserie en aluminium de la voiture de course pour l’alléger. La suite est une victoire fulgurante qui marquera le début d’une histoire sans équivalent.

Les années qui suivent sont marquées par de nombreux succès lors de courses sur route ou en montagne, à l’exemple du nouveau triomphe lors du Grand Prix de France en 1914. Lors de cette compétition organisée près de Lyon, Christian Lautenschlager, Louis Wagner et Otto Salzer empochent haut la main une triple victoire au volant d’une toute nouvelle voiture de Grand Prix Mercedes. Ils réussissent à abattre les 752,6 km du parcours en à peine plus de sept heures, soit une moyenne horaire de près de 105 km/h.

La Type S pour « Sport » est la première représen- tante des « Éléphants blancs », selon le surnom affectueux donné aux voitures lourdes des types S, SS, SSK et SSKL qui dominent littéralement la scène des courses automobiles entre la fin des années 1920 et le début des années 1930. C’est sur ces véhicules que le pilote Rudolf Caracciola parviendra à se forger une gloire d’envergure internationale. Un triomphe exceptionnel : la double victoire lors de la course d’ouverture sur le Nürburgring avec deux modèles Type S dont l’imposant moteur six cylindres de 6,8 litres développe 180 ch grâce à un compresseur. La voiture s’impose à nouveau lors des Mille Miglia en 1931.

La « Blitzen-Benz » défraie la chronique à l’échelle internationale : avec une vitesse de 228 km/h, elle devient non seulement le véhicule terrestre le plus rapide, mais laisse également tous les avions de l’époque derrière elle.

NICE 1901 « Nous sommes rentrés dans l’ère Mercedes. »

Diplomate et homme d’affaires, Emil Jellinek propose à Daimler de développer une toute nouvelle voiture à laquelle Jellinek entend donner le prénom de sa fille, Mercedes, et que l’on considère comme la première automobile des temps modernes. Lors de la semaine de Nice, la première Mercedes s’impose dans pratiquement toutes les courses.

AUTOROUTE 1938 Un record pour l’éternité.

A bord d’une voiture de record, de conception totalement nouvelle, baptisée W 125, Rudolf Caracciola établit en janvier 1938 le record de vitesse sur route publique qu’il détient encore aujourd’hui. Sur le tronçon d’autoroute entre Francfort et Darmstadt, en Allemagne, il atteint une vitesse moyenne de 432,7 km/h après deux sprints d’un kilomètre.

PARIS 1894

La naissance du sport automobile. Animée d’un moteur à combustion depuis huit ans seulement, l’automobile doit relever un premier défi lors de la première compétition publique. Lors de cette course organisée en France en 1894, quatre véhicules équipés d’un moteur conçu selon le système Daimler s’imposent. Ce premier challenge amène les voitures de Paris à Rouen, sur une distance de 126 km.

RETOUR EN FORMULE 1 1954 Un retour pour gagner. La 300 SL, la voiture de sport vraisemblablement la plus belle jamais construite, doit son existence à son prédé- cesseur conçu pour la compétition, un modèle devenu célèbre grâce à des victoires spectaculaires comme lors de la Carrera Panamericana au Mexique, où Karl Kling et Hans Klenk ne se laissent pas arrêter par un vautour venu percuter le pare-brise de leur bolide. Gloire et victoire. Des gladiateurs. MILLE MIGLIA 1955 Un record qui tient toujours. CARRERA PANAMERICANA 1952 Belle et rapide.

Au volant d’une 300 SLR arborant le numéro 722, Stirling Moss et son copilote Denis Jenkinson s’adjugent une vic- toire mémorable. Le 30 avril 1955, les deux hommes rem- portent les Mille Miglia, une course de près de 1 600 km, en dix heures, sept minutes et quarante-huit secondes, soit avec une moyenne de 157,65 km/h, un record qui tient tou- jours. Dérivée du modèle de Formule 1 W196, la 300 SLR remporte au cours de la même saison quatre autres victoires en course ainsi que le championnat du monde des marques dans la catégorie des voitures de sport.

Dès les essais du Grand Prix de France organisé le 4 juillet 1954 à Reims, Karl Kling et Juan Manuel Fangio dominent la concurrence au volant de leurs toutes nouvelles W 196. Pendant la course, ils ne laissent aucune chance aux Ferrari, Maserati, Gordini et autres HWM, s’adjugeant une double victoire brillante sur le podium. Au cours de la même saison, plusieurs succès engrangés par le trio Kling/Fangio/Herrmann soulignent la force de l’écurie d’usine Mercedes-Benz, avec pour couronnement le titre de Champion du Monde des Pilotes pour Juan Manuel Fangio.

ÉCURIE DE FORMULE 1 MCLAREN-MERCEDES 1997 Le retour des Flèches d’argent. En 1997, les célèbres Flèches d’argent au design caractéris- tique font leur retour en Formule 1. Une année seulement après leur retour, l’heure est à la victoire : Mika Häkkinen et l’écurie McLaren-Mercedes engrangent les titres de Champion du Monde des Pilotes et de Champion du Monde des Constructeurs avec la MP 4-13. En 1999, Mika Häkkinen remporte une nouvelle fois le championnat du monde au volant d’une McLaren-Mercedes.

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