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VIEPRO # formalités

I Impôts : le prélèvement à la source peut concerner les autoentrepreneurs. f Si vous avez choisi le prélèvement libératoire (règlement de l’impôt sur le revenu chaquemois ou chaque trimestre à l’Urssaf, enmême temps que les cotisations sociales), vous n’êtes pas redevable du prélèvement à la source. Le versement libératoire est possible si votre revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 27086 euros en 2019. Son taux varie de 1 à 2,2%du chiffre d’affaires, selon l’activité. f Si vous n’avez pas opté pour le prélèvement libératoire , vous devez acquitter votre impôt sur le revenu sous forme d’acomptes payésmensuellement ou trimestriellement à l’administration fiscale. Lemontant de ces acomptes a été déterminé à partir de vos revenus de 2017. Vous pouvez lemodifier dans votre espace particulier sur Impots.gouv.fr, rubrique « Gérer mon prélèvement à la source ». f Si vous débutez votre activité en 2019, vous pouvez opter soit pour le prélèvement libératoire, soit pour des acomptes. Vous déclarerez vos revenus de 2019 au printemps 2020 et paierez vos premiers acomptes en septembre 2020, la totalité de l’impôt devant être acquittée avant le 31 décembre 2020. Si vous prévoyez un bénéfice important, vous pouvez d’ores et déjà commencer à verser des acomptes en vous aidant du simulateur sur Impots.gouv.fr. M Maternité : le congé maternité des travailleuses indépendantes – et parmi elles, les autoentrepreneuses – est désormais aligné sur celui des salariées. Elles ont droit 3664€ C’est le chiffre d’affaires trimestriel moyen réalisé par un autoentrepreneur (4 e trimestre 2017). Source: Acoss, AcosStat n° 273, juillet 2018.

D Dématérialisation : la déclaration du chiffre d’affaires et le paiement des cotisations s’effectuent désormais de façon obligatoirement dématérialisée. Il suffit de se connecter, chaquemois ou chaque trimestre, sur le site Autoentrepreneur. urssaf.fr, rubrique « Déclarer et payer mes cotisations » ou à partir de l’application mobile AutoEntrepreneur Urssaf en libre téléchargement sur PlayStore et AppStore.

L’AVIS D’EXPERT Adil MALDOU Conseiller-formateur à la BGE Nièvre-Yonne (réseau d’aide à la création d’entreprise)

“ Un statut pour se lancer, pas pour se développer “ Les autoentrepreneurs représentent 45 à 50 % des créations d’activité que nous suivons. Pour savoir si ce statut est adéquat, il faut se poser la question de la rentabilité. Si les charges de fonctionnement de l’entreprise excèdent l’abattement fiscal forfaitaire pratiqué, alors il sera préférable d’opter pour un autre statut (entreprise au réel ou société). Le statut d’autoentrepreneur est intéressant pour se lancer, tester une activité ou, pour un salarié ou un retraité, s’assurer un complément de revenus. Mais si l’on souhaite développer son activité, il ne peut être que transitoire. Je conseille d’en changer au bout de 18 à 24 mois. Une fois que le créateur se sent conforté, il lui est alors plus facile d’évoluer vers une structure un peu plus conséquente. Pour passer de l’autoentrepreneuriat à l’entreprise individuelle ou à la société, il suffit de signaler le changement aux impôts ou sur le site Autoentrepreneur.urssaf.fr. Certes, il y a des charges minimales à payer (1200 euros par an en entreprise individuelle avec l’ACRE), et il faut confier sa comptabilité à un expert-comptable (compter 2500 euros par an au démarrage), mais toutes les charges sont déductibles des revenus. Par ailleurs, si les cotisations sont plus importantes, elles assurent aussi une meilleure protection sociale.

42 DOSSIER FAMILIAL

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