DF ACHAT D UNE VOITURE CADIF

COMPTE-TITRES OU PEA? Le compte-titres permet d’investir dans une large gamme de valeurs mobilières, cotées et non cotées en Bourse, en France et sur tous les marchés internationaux. Le plan d’épargne en actions (PEA), et son petit frère le PEA PME-ETI sont plus restrictifs car vous ne pouvez y loger que des actions européennes et des parts de Sicav ou des fonds communs de placement investis au moins à 75 % en actions européennes. De plus, les versements sont plafonnés à 150000 euros (la moitié sur le PEA PME-ETI). Mais le PEA est bien plus favorable fiscalement, car les plus-values et les dividendes générés en son sein sont exonérés d’impôt (mais pas de prélèvements sociaux) en l’absence de retrait effectué sur le plan pendant les cinq premières années. Il constitue l’enveloppe idéale pour profiter du rendement et de la croissance de vos titres à l’abri du fisc. qu’il devienne productif. Des frais de gestion (et de mandat, le cas échéant) sont aussi prélevés chaque année. Les trackers coûtent beaucoup moins cher. VENDRE AU SON DU CANON Acheter au son du canon et vendre au son du violon: ce vieil adage boursier signifie qu’il faut investir lorsque les marchés baissent et vendre lorsqu’ils montent. Hélas, les petits porteurs ont souvent tendance à faire l’inverse. Dominés par leurs émotions, ils vendent lorsque tout va mal (de peur de tout perdre) et achètent lorsque la Bourse se porte bien (rassurés par ses bonnes performances). « Il suffit de regarder un graphique de l’évolution des cours sur une longue période pour voir que ces phases de déprime et d’euphorie se succèdent. Il faut savoir en profiter » , indique Joël Freymond. Les périodes boursières difficiles sont le meilleur moment pour faire des achats à bon compte car les prix sont alors très bas. À l’inverse, lorsque la conjoncture économique est porteuse et tire le cours des actions vers le haut, il faut savoir s’en séparer pour prendre ses bénéfices avant qu’il ne soit trop tard.

NE PAS SURVEILLER LES FRAIS Investir en Bourse n’est pas gratuit. Vous devrez acquitter des frais de courtage pour vos achats et ventes d’actions. Par ailleurs, des droits de garde seront facturés par votre banque pour assurer la conservation de vos titres. Si vous passez par un courtier en ligne, des frais d’abonnement (ou d’inactivité) pourront vous être réclamés si vous ne passez pas assez d’ordres. Soyez attentif à ces frais car ils peuvent être pénalisants lorsque les montants investis et le nombre de transactions boursières annuelles sont faibles. Selon la dernière enquête de l’Autorité des marchés financiers (AMF), les tarifs constatés en août 2018 oscillaient enmoyenne entre 0,15% et 0,52%dumontant de l’ordre d’achat ou de vente d’actions pour les frais de courtage, et entre 0,26%et 0,48%dumontant du portefeuille pour les droits de garde. Mais il existe des écarts importants selon la banque ou le courtier choisi. Pour investir à moindre coût, faites jouer la concurrence. Bon à savoir : les produits dérivés investis en actions, Sicav et fonds communs de placement (FCP) génèrent des droits d’entrée qui grèvent votre investissement avant même

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