Journal C'est à dire 220 - Avril 2016

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Maîche Henri Feuvrier, citoyen engagé Il fait partie de ces gens que tout le monde connaît. Un incontournable qui à 78 ans a derrière lui un long passé d’engagement public, au sein de commissions muni- cipales mais jamais comme élu. Henri Feuvrier a aussi été commerçant et très impli- qué dans la défense de sa corporation. Rencontre d’un homme passionné.

«Des maisons bien conçues pour votre confort »

Délai de construction : 6 mois seulement Structure en béton armé

“J e suis né à Maîche” lan- ce-t-il d’emblée comme pour bien marteler son attachement à une ville au ser- vice de laquelle il œuvre depuis des décennies. “Depuis 45 ans, je fais partie des commissions municipales en charge de la forêt et de l’action sociale” souligne- t-il. Autant dire qu’il a vu pas- ser plusieurs maires… “Mes-

teurs des espaces naturels.” Il ne cache pas avoir également “la fibre sociale” , ce qui justifie pour lui cet engagement qui se pour- suit aujourd’hui encore. Mais alors, avec des convictions telles et cette envie de servir, pourquoi n’a-t-il jamais été élu en près d’un demi-siècle ? “C’est simple, en étant commerçant, je devais garder une certaine neu-

sieurs Sandoz, Vincenot, Par- renin et aujourd’hui Ligier” énu- mère-t-il. En tant que président de l’association de chasse com- munale, il connaît en effet très bien les forêts du secteur pour y pratiquer sa passion qu’il a d’ailleurs à cœur de faire évo- luer “en prenant en compte la défense de l’environnement et le partage entre tous les utilisa-

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sion qui l’a même conduit à reprendre des études de gestion d’entreprise à l’aube de ses 40 ans. “Pendant ces années, j’ai aussi présidé l’association des commerçants de Maîche qui était

tralité et ne pas m’afficher sur une liste avec tel ou tel maire.” Car, Henri Feuvrier est un ancien commerçant qui a là aus- si donné beaucoup de son temps pour défendre sa corporation.

merces indépendants de centre- ville, à Maîche comme ailleurs. Des rideaux de fer se sont fer- més, des enseignes ont disparu et Internet n’a rien arrangé à tout cela” analyse ce fin connais- seur de la vie commerciale. Cet- te expertise a d’ailleurs été récompensée il y a 30 ans à Paris au ministère du Commerce où, accompagné de son épouse Anne, il a reçu un Mercure d’Or. Aujourd’hui, s’il a laissé place aux jeunes dans ces institutions professionnelles, il entend bien continuer quelques années enco- re à agir pour sa ville, pour ses forêts et le mieux-être de ses concitoyens. n D.A. ce nouvel impôt, destiné à indemniser les propriétaires victimes d’expropriation, est une manne à laquelle il est dif- ficile de renoncer en ces temps de vaches maigres, n’en déplai- se aux élus des campagnes. “Un taux est en fait appliqué sur chaque vente selon un rap- port multiplicateur entre le prix d’acquisition et le prix de ven- te. Notre commune est concer- née par cette taxe à hauteur de 10 % puisque la valeur vénale du terrain est estimée, après actualisation du prix, à 0,22 euro le mètre carré et que nous ven- dons le terrain constructible 67 euros H.T. le mètre carré, soit selon les services fiscaux un rap- port multiplicateur de 297” détaille Jérôme Renaud. Une taxe qui s’applique donc égale- ment sur l’argent dépensé par la collectivité qui pour lotir a dépensé 35 euros au m² et qui ne s’appliquerait en revanche pas du tout si la commune avait confié son projet à un promo- teur. “Il faut savoir qu’il a fallu huit ans pour obtenir la validité de notre document d’urbanisme. Nous avons dû faire face à d’in- nombrables obstacles adminis- tratifs et ce dossier a reçu un avis favorable soumis à quelques conditions. C’est pour respecter ces directives imposées par l’État que le conseil municipal a déci- dé de garder la maîtrise d’ou- vrage du projet.” Reste maintenant à attendre la position du ministère. Mais après la très controversée loi N.O.T.R.e, celle sur les rythmes scolaires, la baisse des dotations de l’État… les maires, et celui du Narbief en particulier, trou- vent que “ça commence à fai- re beaucoup.” n

Pendant plus de 20 ans, avec son épouse Anne, “sans qui je n’aurais pas pu fai- re tout ce que j’ai fait”

alors impliquée dans l’organisation du Car- naval ou de la Foire Relais. ” Également président

Défenseur du commerce de proximité.

glisse-t-il au passage, ils ont tenu le magasin de vêtements Tou- tabi situé avenue Leclerc, face au château du Désert. “La mode pour les hommes, les femmes et les enfants de 0 à 99 ans” lan- ce-t-il encore avant de revenir sur ce parcours professionnel commencé après une reconver-

de la fédération des commer- çants du Doubs et membre du bureau de la C.C.I. à cette même période, il a évidemment un avis éclairé sur le commerce d’hier et d’aujourd’hui : “J’ai assisté au fil du temps au développe- ment de la grande distribution et donc à la chute des petits com-

Henri Feuvrier pose devant les locaux commerciaux où il a exercé pendant plus de 20 ans à Maîche.

Le Narbief Le maire au ministère de l’Économie La vie d’élu est en effet loin d’être un long fleuve tranquille. Administrativement surtout… Jérôme Renaud, maire du Narbief, en sait quelque chose : après avoir mis huit ans pour obtenir l’autorisation de créer un lotis- sement, celui-ci sort enfin de terre, mais à quel prix !

1 02 458,20 euros… C’est la “modique” somme que la commune du Narbief devra verser à l’État conformément aux dispositions de l’article 1 605 nonies du code général des impôts. Dura lex sed lex (N.D.L.R. : la loi est dure mais c’est la loi). C’est en tout cas le texte voté par les parlemen- taires pour instaurer une nou- velle taxe sur la cession des ter- rains agricoles devenus constructibles après jan- vier 2010. “L’intention est louable” confesse l’élu, agricul- teur de profession, “encore faut- il faire attention à ce que contient la loi dans ses petits alinéas”

ajoute-t-il. Des subtilités qu’au- jourd’hui ce maire découvre appelant ses collègues de tout le pays à se mobiliser via les associations des maires de Fran- ce et des maires ruraux. Il en a également parlé au ministè- re de l’Économie à Bercy : “J’ai répondu à l’invitation de Jean- François Longeot, sénateur du Doubs, qui m’a permis de par- ticiper à cette rencontre avec les services du secrétaire d’État chargé du Budget.” “Ils sont bien conscients que le texte pose problème aux com- munes rurales… mais ce sont des recettes pour l’État et en ce moment…” Comprenez que

M E N U I S E R I E L O U V E T

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Jérôme Renaud a été reçu par les services du

secrétaire d’État au Budget au

ministère de l’Économie à Paris-Bercy (photo D.R.).

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