Journal C'est à Dire 122 - Mai 2007

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Chasse, pêche, nature et traditions Jean-Luc Pédezert : aider sa région à se développer

Laurence Lyonnais : des services publics étendus L.C.R., P.C., Gauche Alternative M ilitante depuis une dizaine d’années à la L.C.R. et membre du

O riginaire du Sud-Ouest, terre de traditions s’il en est, ce com- merçant mortuacien qui tient depuis huit ans un magasin d’articles de pêche et de chasse se pré- sente pour la première fois à un scrutin législatif. Une candidature en réaction à un problème administratif qui faillit le priver du droit de vote. “Suite à ces déboires, un membre de Chasse Pêche Nature et Traditions m’a sollicité pour présenter ma candidature sur la 5 ème cir- conscription. J’ai accepté car les idées défendues par ce parti me vont très bien. À mon sens, un député doit d’abord se retrousser les manches pour tenter d’ai- der sa région à se développer.” Défense de l’eau, baisse de la T.V.A. et des charges qui pèsent sur le commer- ce, favoriser la pratique de la pêche et de la chasse en simplifiant les régle- mentations, les réciprocités, Jean-Luc Pédezert se veut avant tout pragma- tique. “Il faut prendre le temps d’écou- ter les idées les gens puis essayer de les mettre en application sans tenir de fausses promesses électorales.”

500 euros nets, interdiction des O.G.M. dans l’assiette et dans l’alimentation animale, réha- bilitation des lignes de chemin de fer, les thèmes de campagne sont multiples. “On propose la création d’un grand service public du logement. On s’oppo- se à la fermeture des bureaux de poste, à l’éclatement de la D.D.E. On déplore que les cou- vertures Internet et téléphonie mobile ne soient pas sous le contrôle de l’État. On réclame des services publics étendus. On milite pour une Europe sociale, une Europe des peuples.”

comité local d’ATTAC Haut- Doubs, cet agent de dévelop- pement à la communauté de communes Frasne-Drugeon revendique d’abord une can- didature unitaire, reflet d’un collectif anti-libéral. “Face à la montée de la précarité en zone urbaine comme dans le milieu rural, on réagit avec des pro- positions d’urgence sociale pour changer les choses.” Interdic- tion des licenciements abusifs, revalorisation du S.M.I.C. à 1

Lutte Ouvrière Odile Humbert : “On n’attend rien des élections” “C e n’est pas dans les urnes que les problèmes des classes laborieuses vont se régler” , note cette aide-soignan- te originaire du Russey et qui travaille à l’hôpital de Besançon depuis 1978. “Face aux actionnaires qui s’en mettent plein les poches, on craint une explosion sociale imminente. Parmi toutes nos revendications, on réclame l’ouverture des

Protection totale avec le lambrequin déroulable

comptes des grandes entre- prises, un contrôle de l’É- tat sur les délocalisations, des hausses de salaires à la hauteur du travail four- ni par les classes populaires, des logements sociaux acces- sibles au plus grand nombre.” Un thème préoc- cupant sur toute la ban- de frontalière où il devient de plus en plus complexe de trouver un logement accessible aux petits reve- nus. “C’est avant tout une candidature pour faire pas- ser des idées, avoir des rela- tions avec les gens. C’est la seule manière de présenter un projet de défense du monde des travailleurs.”

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