Journal C'est à Dire 122 - Mai 2007

V A L D E M O R T E A U

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Les Fins

Créée en début d’année, l’association “chemins libres comtois” se donne pour objectif de favo- riser la cohabitation dans les bois des prome- neurs et des amateurs de sport mécanique. La cohabitation est possible dans les bois Les Gras

Mais ils sont fous ces cyclistes ! Un petit groupe de coureurs du Val de Morteau s’ap- prête à relever le défi d’atteindre Perpignan depuis Les Gras à vélo en moins de 24 heures. C ertains sont prêts à tout pour aller voir la mer. Même à par- tir des Gras pour rejoindre Perpignan à vélo. Rien d’anor- mal jusque-là si l’on couvre le périple de 720 km à une allu- re pépère pendant trois semaines de vacances en été avec les valoches bien calées sur le porte-bagages. Par contre, si vous vous fixez comme objectif de couvrir la distance en 24 heures, alors là, ça devient coton. C’est pourtant ce pari dingue que s’apprête à relever un groupe de huit coureurs du Val de Morteau. Vers le 15 juin (la date de départ dépend de la météo), Arnaud Baron, Yves Chopard, Chris- tian Fornage, Thierry Garrelou, Jean-Luc Guyon, Alexandre Rognon, Gilles Stadler et peut-être Gilbert Garnache, le plus ancien des briscards de l’équipe, s’élanceront à minuit du Haut-Doubs, bien décidés à atteindre Perpignan le lendemain soir. Ils ont baptisé cette course “la classique méditerranéen.” Claude Singier devait faire partie de l’échappée jusqu’à ce qu’il chute récemment lors d’un repérage du parcours à Lyon. Deux véhicules d’assistance accompagneront les coureurs dans leur aventure. Pour relever le défi, les cyclistes devront tenir la moyenne folle de 32 km/h en comptant un peu plus d’une heure d’arrêt sur l’en- semble du trajet. La plupart d’entre eux sont habitués aux longues distances. Rappelons qu’ils ont déjà rejoint Marseille et Béziers. Mais cette fois-ci, c’est différent car jamais ils ne seraient allés aussi loin. Sûr que nos compères établiraient un record s’ils gagnaient leur pari difficile et ils le savent. Néanmoins, chacun se prépare physiquement et mentalement pour le départ. Car pour affron- ter la route, ils devront être costauds dans leur tête et dans leurs jambes. Bon courage !

L e tribunal adminis- tratif de Besançon n’a toujours pas rendu sa décision sur l’arrêté municipal pris par la mairie des Fins le 14 juin 2006 qui interdit la circulation “à tout véhicule à moteur” (sauf auto- risation) dans le bois du Geay et le bois des Suchaux. La mesure est tombée après que la municipalité ait été infor- mée d’une recrudescence des quads et des motos dans ces secteurs. Une présence qui jugé la sanction sévère. C’est la raison pour laquelle, en signe de contestation, Sté- phane François, un Mortua- cien adepte de la randonnée motorisée, a déposé un recours au tribunal administratif pour tenter de faire annuler cet arrêté. Il fait partie de ceux qui estiment être punis pour quelques-uns qui ne respec- tent pas les règles de base. Selon lui, une cohabitation est possible dans les bois entre promeneurs et motards notam- ment, à condition de ne pas prendre la forêt pour un ter- incommode les pro- meneurs semble-t- il. Les amateurs de loi- sirs mécaniques ont

rain de jeu où tout est permis, et de rouler avec des machines homologuées. C’est précisément dans le but de faire respecter les règles de bonne conduite que Stéphane François et Damien Munier ont créé en début d’année l’as- sociation “chemins libres com- tois.” Elle réunit pour l’ins- tant une quinzaine de per- sonnes qui pratiquent les loi- sirs verts. “Ce que l’on sou- haite, c’est maintenir les chemins ouverts à tout le mon- pas militer à tout prix pour les sports mécaniques. Elle veut plutôt jouer le rôle de médiateur entre les munici- palités, les particuliers et les amateurs de loisirs verts pour résoudre un problème. “Nous voulons faire le tampon, et aider les quadeurs qui ren- contrent des difficultés sur les chemins, et les propriétaires qui ont des problèmes avec des engins à moteur. Notre rôle est de faire le lien, ouvrir le dia- logue pour éviter d’avoir recours à la justice. On peut trouver des solutions” préci- de” indique le pré- sident Damien Munier. Pour autant, l’as- sociation n’entend

“On peut trouver des solutions.”

L’association “Chemins libres comtois” rassemble une quinzaine d’adhérents.

se Stéphane François. “Chemins libres comtois” sait qu’une poignée de quadeurs et de motards ne respecte pas les règles essentielles. Pour ceux-là, elle veut jouer un rôle éducatif afin d’éviter les dérives qui existent. “Par exemple on ne fait pas de hors- piste, car c’est interdit. Il faut être courtois avec les riverains et ne pas prendre la randon- née pour une compétition” pour- suit Damien Munier qui rap-

pelle quelques grands prin- cipes du Codever (collectif de défense des loisirs verts). Cette association entend deve- nir un interlocuteur privilégié en cas de litige sur l’ensemble du département. Elle est prê- te à jouer aussi le rôle de relais pour accueillir et accompagner des touristes amateurs de sport mécanique pour des balades dans les bois du Haut- Doubs. T.C .

La petite équipe est prête à rele- ver le défi.

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