Journal C'est à Dire 122 - Mai 2007

Les 30 bougies

Publi-information

de l’hôtel des Cygnes

Buvette, guinguette, pension de famille, rendez-vous des pêcheurs et des tourtereaux, base de départ des patineurs, l’histoire de cet établisse- ment plus connu des anciens sous le nom de “Chez Paulette” fourmille de souvenirs et d’anecdotes. Ici, pas de chichi mais un bel anniversaire agrémenté d’un menu spécial.

Le grand déclic se produit en 1947 avec la construction d’une salle de restauration. La famille Girardot proposera par la suite des promenades en bateaux à moteur jusqu’au Saut du Doubs.

cément efficiente, l’installation a lais- sé place à une peti- te maison d’habi- tation louée dans les années 1920 à Jules et Marie Girardot. “À

saire pour nourrir une famille de sept enfants qui travailleront pour cer- tains dans l’affaire familiale. “Mes oncles s’occuperont par exemple de

C’est elle qui en 1961 décide la construction de l’hôtel qui portera son nom. Aujourd’hui encore, beau- coup parlent encore de “Chez Pau-

lette” en évoquant le site. Par son charisme, elle contribue largement à la notoriété de cette pension de famille, répu- tée pour ses fritures de carpes et autres filets de perche. En 1974, elle prend sa retraite. L’affaire est mise en gérance jusqu’à la reprise de Renée.

proposer des promenades en bateau sur le lac jusqu’au Saut du Doubs.” Le grand déclic se produit en 1947 avec la construction d’une salle à restauration. Les lieux de détente sont rares et très vite la jeunesse du coin prend l’habitude de

“Ici, vous aurez toujours de quoi manger.”

1977, c’est en fait l’année où Renée, la fille de Paulette, reprenait cet hôtel- restaurant alangui au bord du lac des Brenets. Comme sa mère viscé- ralement attachée à développer l’af- faire familiale, l’actuelle tenanciè- re a investi dans de gros travaux d’ex- tension en 2005. Résultat, la surfa- ce du restaurant a doublé avec deux salles de 34 et 50 couverts. Ce bar-hôtel-restaurant abrite 14 chambres d’un bon standing. Une petite touche de modernité qui s’ins- crit d’abord dans la continuité et le respect d’une clientèle particulière- ment fidèle et, comme on dit, à carac- tère familial. “Certains viennent ici depuis plus de 35 ans, rappelle Renée, pas peu fière de poursuivre l’œuvre de sa mère. Cet anniversaire est l’oc- casion pour moi de lui adresser un grand merci car elle a beaucoup don- né de sa personne. Ce n’est certai- nement pas un hasard si les anciens s’en souviennent encore.” En fait, ce n’est pas 30 mais prati- quement 80 bougies qu’il faudrait souffler en évoquant l’endroit. À l’ori- gine, ce n’était en fait qu’une glacière aménagée sous un hangar. Pas for-

l’époque, aucun des deux n’exerçait encore dans la restauration. De nom- breux pêcheurs fréquentaient le site et leur demandaient régulièrement s’ils pouvaient leur servir à boire ou à manger. C’est ainsi qu’ils ont ouvert une buvette en 1928” , explique Renée représentant la troisième géné- ration à la tête de l’établissement. La buvette fut d’abord baptisée “Chez Chichi” en référence à la réplique “Ici, on ne fait pas de chichi” qu’avait coutume d’adresser sa grand-mère aux clients un peu trop pointilleux. Devenu propriétaire des lieux, le couple développe progressivement l’activité. Un développement néces-

se retrouver ici tous les dimanches pour guincher au rythme de l’ac- cordéon. “On imagine difficilement le nombre de couples du Val de Mor- teau qui se sont formés lors de ces mémorables guinguettes.” Le décor bucolique à souhait attire les jeunes tourtereaux. Cette réussite repose également sur la personnalité de la petite dernière de la famille, Pau- lette, qui s’impose en véritable maî- tresse de maison.

“On va proposer un menu anniver- saire au mois de juin. C’est une bel- le occasion de remettre quelques spé- cialités à la carte comme la croûte forestière ou la truite meunière.” Une manière savoureuse d’entrete- nir une autre réplique de Marie Girar- dot qui avait également pour habi- tude de prédire à sa fille et sa peti- te-fille : “Ici, vous aurez toujours de quoi manger.” Bon appétit.

En 2005, Renée et Guy investissent dans l’extension de l’hôtel des Cygnes qui com- prend 14

Dernière d’une famille de sept enfants, Paulette, imposera rapidement son style à la tête de l’établissement. C’est elle qui décidera la construction de l’hôtel en 1961.

chambres d’un bon standing.

HÔTEL - RESTAURANT Les Cygnes 25 130 Villers-le-Lac

Tél.:03 81 68 01 20 Fax : 03 81 68 13 36 www.hotelrestaurantlescygnes.com

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