Mon expérience de Satprem

Partager le chemin ?

Il y avait des moments où plus qu’à d’autres je peinais et remettais un peu tout en question. Et j’aurais ai mé à ces moments-là particulièrement travailler plus près de Satprem, parce qu’il se trouvait là plus d’intelligence, plus de feu, plus d’élan et une plus haute qualité que ce que nous étions à même de partager en Auroville. D.B, ami et voisin, allait et venait entre Auroville et les collines où il participait aux travaux de traduction de l’Agenda. Je lui avais remis une note pour Satprem, sans beaucoup d’ espoir il faut le dire. De son côté JM.B avait emporté aux collines l’enveloppe contenant notre collecte pour le travail de l’Agenda. Lorsque D.B revint cette fois-ci il portait deux réponses de Satprem. La première, très brève, était pour moi seul : « 2.4.81. Divakar. Je ne peux recevoir personne, il y a trop de tâches pressantes et impérieuses. Chacun doit s’éclaircir et Auroville doit trouver ses propres solutions dans la limpidité tranquille de l’âme. Fraternellement, Satprem. » Ceci fut naturellement un peu douloureux, d’aut ant plus que ces réponses nous parvenaient la veille de ma fête. La deuxième réponse, à toute l’équipe et, par association, à tous ceux qui avaient participé à l’effort de collecte, était longue et emphatique : “2 Avril 1981. Pour Auroville % La Coopérati ve. Amis et frères. Jean- Marie m’a remis votre grosse enveloppe pour l’Agenda. Vous ne pouvez pas savoir comme j’ai été touché. Tout de suite, je suis allé mettre cela aux pieds de Sri Aurobindo et je lui ai dit : ‘Tu vois, ça, c’est Auroville qui donne p our le travail de Mère.’ Vous avez fait ça avec votre cœur, mais vous ne mesurez pas très bien l’importance du geste que vous avez fait. Il est très important. Il est aussi important que la pose de la première pierre du Matrimandir. Il signifie que votre ê tre matériel a compris un peu ce que signifie la présence de Mère sur la terre. C’est

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