Mon expérience de Satprem

Plus tard, D. repartit en Australie avec Auragni et y trouva du travail ; puis, avec son nouveau compagnon, ils émigrèrent en France et s’y établirent. Ce ne fut qu’à l’âge de 18 ans qu’Auragni put décider indépendamment de me retrouver, sans pouvoir jamais vraiment en parler avec D. Quelques années après que nous fûmes retrouvés, D. de son côté eut enfin l’occasion et la possibilité, - après une série de dissensions et de séparations parfois tragiques dans l’entourage de Satprem – de devenir l’assis tante de Satprem et Sujata dans leur ermitage des Nilgiris. Et ainsi, par une ironie qu’il est certainement difficile d’ interpréter justement, A uragni fut l’une des dernières personnes à rencontrer Satprem, lorsqu’elle rendit visite à deux reprises à sa mère, avant que Sujata et Satprem tous deux ne quittent leurs corps. (Du peu qu’Auragni m’en a rapporté – les paroles prononcées, les émotions ressenties, les gestes – j’eus l’impression que Satprem avait reconnu une capacité en elle, une sorte de disponibilité et une certaine force de liberté qu’il avait apprécié es et qu’il aurait peut - être souhaité qu’elle se joigne à eux pour participer au travail. Car Sujata et Satprem étaient maintenant très seuls.) Et il y eut une autre « ironie », que je ne puis non plus m’expliquer : ce fut le jour de ma fête, le 9 avril 2007, que Satprem se retira.

L’annonce de la fin d’Auroville

Je n’ai plus jamais eu de contact extérieur direct avec Satprem.

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