Journal C'est à dire 235 - Septembre 2017

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25 septembre 2017 N° 235

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Guichet unique pour l’enfance. La Ville de Morteau a mis en place un nouveau ser- vice centralisé à destination de tous les parents qui cherchent une solution de garde pour leurs enfants. (page 11) Prisca Stortz joue avec le feu. La jeune fille de Charquemont fait valser les boules de feu. Impressionnant pour le public et idéal pour faire le show. (page 15) Les Bassins du Doubs contre la maladie… Une société hollandaise a choisi les Bassins du Doubs comme support thérapeutique aux personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives. Explications. (page 49) Sœur Noëlle, mère des pauvres. Native du Russey, Marie-Noëlle Locatelli aux déshé- rités et malades en Arménie. (page 59)

(Lire en pages 17 à 36)

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2

Un ancien élu au secours du casse-cailloux

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont faitla une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Manu Maugain au pays du soleil levant

ÉDITORIAL

Changement François Hollande avait promis que le changement, ce serait maintenant… Hélas, son engagement est resté à l’état de slogan de campagne. Son suc- cesseur Emmanuel Macron l’a engagé ce changement pour lequel les Fran- çais l’ont élu. Mais maintenant que le mouvement est enclenché, il semble- rait que les Français ne le souhaitent plus ce changement. Allez com- prendre…On le voit en ce moment avec la mise en application promise de la réforme concernant le travail. On sait que le pays doit impérativement chan- ger de logiciel en matière de droit du travail s’il compte sortir de la zone rou- ge en matière de chômage, mais on fait tout pour l’y retenir. Cet épisode de la réforme du Code du travail illustre le vrai paradoxe français : les Français veulent que ça change mais ne veulent surtout pas changer… On veut une réforme du travail mais on reste cam- pé sur des positions du XX ème siècle, voire du XIX ème pour certains syndi- calistes qui ne voient pas que le mon- de, lui, a changé. Que des métiers soient voués à la disparition, certains parti- sans de l’immobilisme le regretteront, mais c’est le cours normal des choses. Imagine-t-on un seul instant que le métier de charron ou de lavandière per- siste de nos jours ? Imagine-t-on enco- re qu’une personne embauchée à un poste reste toute sa vie dans la même entreprise à remplir les mêmes tâches ? Pense-t-on enfin sincèrement que l’as- souplissement du Code du travail, si rigide, soit uniquement fait pour que des patrons malintentionnés prennent plaisir à licencier plus facilement leurs salariés ? Évidemment que non ! Hélas, ce débat sur l’impératif assouplisse- ment des règles du travail en France est pollué par des idéologues qui veu- lent que rien ne bouge. Ce qu’ils refu- sent d’admettre, c’est que la France, un des seuls pays d’Europe à ne pas avoir résolu cette gangrène économique et social que représente le chômage de masse, en est là justement parce qu’au- cun dirigeant depuis trente ans n’a osé allé au bout des nécessaires réformes. Ceci dit, Emmanuel Macron a tort d’af- firmer que la démocratie ne se joue pas dans la rue. La rue, pour cela les syn- dicats sont dans leur rôle, est une des formes légitimes de la démocratie. En revanche, il pourrait affirmer, à raison, que les lois, elles, ne se décident pas dans la rue à coup de banderoles. Pour cela, une assemblée a été élue. Ce gou- vernement inédit a justement été nom- mé pour qu’enfin on engage les réformes nécessaires à ce pays. On ne peut sou- haiter qu’il aille au bout de sa logique, sans céder à la rue. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2017 Crédits photos : C’est à dire, C.P.I.E. du Haut-Doubs, M. Maugain. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

A lors que nombreux pilotes ont abandonné, Mauricet- te Brisebard est parvenue à venir au bout des “I.S.D.E. - 6 days”, compétition d’enduro réputée comme la plus dure au monde qui s’est disputée du 28 août au 2 septembre der- nier à Brive-la-Gaillarde. Le jour- nal C’est à dire avait rencontré la sportive peu avant son départ pour cette épreuve internatio- nale apparentée aux “Jeux olym- piques de l’Enduro moto”. La pilote du M.C. Les Fins a été félicitée comme il se doit dans son village du Mémont où des membres de son “fan-club” l’at- tendaient à son retour. À seu- lement 19 ans, la jeune femme faisait partie des plus jeunes engagés de cette course répu- tée. Son père, Raphaël, à ses côtés pour les ravitaillements notamment, peut logiquement conseiller général Jean-Pierre Gurtner s’est fendu d’un long argumentaire en trois pages. Il revient sur des exemples d’uti- lisation dans les années quatre- vingt-dix d’épareuse-débrous- sailleuse et de casse-cailloux sur des parcellaires enfrichés du Val d’Usiers et du plateau de Nozeroy. 25 ans plus tard, le bilan est positif. “Au Val d’Usiers, le passage du casse-cailloux a tracé des couloirs sectionnant les haies et la partie forestière. Les limites sont plus franches pour permettre au bétail de s’y abriter et au bois d’affouage d’y être stocké.” Il dénonce une vision par trop conservatrice du paysage. “Un paysage agrico- le n’est pas un sanctuaire envi- ronnemental contrairement à des espaces sensibles qui deman- dent grande attention…Un espa- ce agricole doit être entretenu comme le sont les paysages des plateaux et montagnes du Jura depuis le XI ème siècle. Hier avec la houe et la faucille, aujourd’hui avec les engins mécanisables.” S’il reconnaît que le casse- cailloux transforme le milieu, cet- te mutation n’est pas forcément négative. “Sur les parcellaires étudiés, le passage du casse- cailloux a modifié un type de bio- diversité. Les têtes de roches À la lecture des articles sur le casse-cailloux dans nos colonnes, l’ancien

être fier : “Oui, nous sommes fiers, explique-t-il après coup. Notre fille est allée au bout de cette belle aventure d’enduro par équipe (elle participait avec deux autres filles). Mauricette s’est pas trop mal classée aussi bien en équipe qu’en solo sur cette épreu- ve de niveau mondial où si le pilo- te n’est pas dans les temps des meilleurs, il rentre à la maison. Des sponsors nous ont permis de participer dans de bonnes conditions, la moto a bien fonc- tionné sans aucun souci. Le retour s’est conclu avec une belle sur- prise : des amis nous attendaient à quelques kilomètres de la mai- son du Mémont” poursuit le papa, ancien pilote. De son côté, Mauricette a quit- té les sous-bois boueux pour les bancs de l’école d’infirmières de Besançon. n Le casse-cailloux ne changerait pas non plus la sensibilité du milieu et le classement des par- celles par rapport au plan d’épan- dage. Il s’interroge sur le lien entre le casse-cailloux et le goût du comté. “Un passage du cas- se-cailloux sur un espace res- treint souvent destiné aux génisses a-t-il vocation à per- turber la cohérence du systè- me ? Je constate qu’en 25 ans, ces comtés de terroir où les trames parcellaires ont été modi- fiées partiellement n’ont rien per- du en qualité pour autant… Il ne faut pas seulement envisager l’instant T fait d’écolo-émotivité mais porter un regard dans les 10 à 15 ans sur des pratiques de bon sens avec des gens dont c’est l’outil de travail et d’ave- nir” termine-t-il. n anguleuses abritant des micro- écosystèmes mais endomma- geant le matériel ont laissé pla- ce à des calcaires affleurant sous forme de larges dalles. Je consta- te après inventaire que les espèces xérophiles et mésophiles d’avant y sont encore présentes avec des tapis de sedums, thym, hélianthème… et graminées type pâturin. L’absence d’un étouf- fant couvert d’arbustes a fait éclore une nouvelle phénolo- gie d’espèces de strate herba- cée et d’entomofaune. Est-ce un gain ? Une perte ? Tout dépend du regard porté !”

L’ accordéoniste Manu Mau- gain a effectué début sep- tembre une tournée au Japon. Il en revient émerveillé. L’idée de cette tournée asiatique était pourtant née un peu par hasard. “Il y a quelques mois, une fan japonaise de Tokyo me contacte par Facebook pour me féliciter des méthodes que j’ai écrites. Effectivement, mes ouvrages sont devenus les plus utilisés en Europe mais je ne soup- çonnais pas que l’Asie les utili- sait également. À sa demande, je lui ai donc envoyé une affiche et une photo dédicacée. Deux mois plus tard, elle me recontacte à nouveau pour me demander si cela m’intéresserait de venir fai- re une série de concerts à Tokyo” raconte l’accordéoniste du Val de Morteau. Après avoir rencontré, par hasard, une pianiste japo- naise lors d’un concert à Paris, Manu Maugain sollicite cette der- nière. “Je lui confie mon projet d’aller jouer à Tokyo cet été et que je recherche un ou une pia- niste. Elle est alors immédiate- ment intéressée. Ma chance ne s’arrête pas à cette belle ren-

contre. En effet, cette pianiste qui allait pouvoir devenir mon inter- prète franco-japonaise passe tous les mois d’août dans sa famille à Tokyo dans le quartier même de la plupart des concerts !” Les surprises ne s’arrêtent pas là pour le Mortuacien : “Dès le lendemain de mon arrivée, j’ai pu me rendre compte de l’ampleur des concerts au Japon et ceci à la vue des affiches d’1 mètre qui placardaient les gares et les rues de Tokyo !” Manu Maugain a donc pu don- ner une série de concerts sur les places célèbres de Tokyo avec dégustation de produits du Haut- Doubs (sirop Rième, chocolat et caramels Klaus, hydromel et nou- gats de l’Abeille du Haut-Doubs d’Aubonne, etc.). “La fabrique de montres Épenoy à Morteau m’avait gentiment confié trois montres à offrir. Les cloches Ober- tino m’avaient fabriqué de magni- fiques clochettes à offrir aussi.” Lors de cette folle semaine, Manu Maugain aura donné cinq concerts en soliste et le concert de clôture à la grande salle Per- misson de Tokyo, avec la pia- niste japonaise, professeur au

L’accordéoniste Manu Maugain a même joué dans des temples bouddhistes ou shintos.

conservatoire de Paris, qui venait le rejoindre. Avec les visites qu’il a effectuées dans les immenses quartiers de magasins de musique de la capitale japonaise, il a aus- si découvert que ses méthodes intégraient tous les magasins spé- cialisés dans l’accordéon. Manu Maugain n’oubliera “jamais ce voyage musical” dit-il. Le pro- ducteur de Julien Doré et Zaz au Japon qui est venu l’écouter à un concert lui a proposé une tour- née en juin prochain, cette fois- ci dans toutes les grandes villes du Japon. n

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R.C.V. la radio locale cherche des financements Villers-le-Lac La radio associative du collège de Villers-le-Lac a développé sa zone de cou- verture et ses programmes. Elle veut installer un partenariat avec les écoles du Val de Morteau en mettant à disposition du matériel mobile à l’heure où la question du poste d’animateur se pose.

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R. C.V. sur 105 F.M. s’écou- te et se capte d’Or- champs-Vennes à La Chaux-de-Fonds et de Gilley à Maîche. Première radio asso- ciative, R.C.V. pour Radio Col- lège Villers-le-Lac a étendu depuis deux ans sa zone de cou- verture grâce à un émetteur plus

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puissant. Créée en 1984 par le principal de l’époque Jean-Marie Girardot, la radio est proche du local en donnant des informa- tions pratiques tout en gardant son côté éducatif. “De nombreux jeunes sont passés sur les ondes. C’est un excellent moyen pour travailler l’élocution. Pour cer-

tains, cela a même suscité des vocations” , relate Thierry Munier, professeur d’histoire-géographie au collège de Villers-le-Lac et membre du foyer socio-éducatif gestionnaire de la radio. Cer- tains anciens élèves ont en effet fait carrière comme ce Villérier devenu la voix “homme” des annonces S.N.C.F. en gare. R.C.V. souhaite développer un partenariat avec les écoles du canton dès cette année. “On met- trait à disposition du matériel technique comme nous le faisons déjà pour le collège de Morteau ou du Russey afin que les élèves puissent enregistrer et qu’ils puis- sent ensuite passer sur nos ondes. L’expérience menée avec l’école primaire du Centre à Villers-le- Lac est plus que concluante, les professeurs des écoles ayant bien compris l’intérêt pédagogique d’un tel outil” poursuit le membre de la radio. Aux insti- tuteurs qui le souhaitent de se manifester. C’est un peu un retour aux sources pour R.C.V. qui avait

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créé le “radio bus” par le pas- sé. Grâce à du matériel de poin- te, le studio diffuse tous les jours, 24 heures sur 24. Un animateur est employé (en contrat aidé).

Elle a besoin de 15 000 euros. R.C.V. n’est pas une radio com- me les autres puisque l’essen- tiel des émissions est réalisé par les élèves eux-mêmes. Ceci peut

également R.C.V. comme outil pédagogique, préparant des émissions en classe : interviews fictives de personnages ayant vécu la première guerre mon- diale ou l’entre-deux-guerres en histoire, lectures des “fourberies de Scapin” en français, entre- tiens d’embauche en anglais, lec- ture en allemand de “Liberté” de Paul Éluard… La radio est présente avec son studio mobi- le sur des manifestations (Télé- thon, carnaval de La Chaux-de- Fonds…). Pour qu’elle ne dis- paraisse pas, R.C.V. veut mon- trer son potentiel. n

Justement, l’associa- tion doit trouver de nouveaux finance- ments pour consolider ce poste dont le contrat se termine en mars prochain sans possi-

se faire lors de la pau- se méridienne, des récréations ou des heures d’études. Les élèves rejoignent les studios situés dans le collège pour enregis-

Menace sur le financement du poste d’animateur.

bilité de prolongation. La radio associative a fait une deman- de de subventions auprès de la communauté de communes et du Département du Doubs.

trer des chroniques (météo, idées de sortie, éphéméride, pro- gramme T.V…) ou réaliser des interviews (environ 3 000 par an). Les enseignants utilisent

Les Fins Darty ouvrira

L’animateur et les élèves lors d’un enregistrement.

ses portes début 2018 L’enseigne spécialisée dans l’électrodomestique a reçu le feu vert de la préfecture du Doubs pour ouvrir un magasin de 570 m² de surface de vente sur la zone commerciale de Morteau. Entre la F.N.A.C. et Intersport.

C’ est à l’unanimité que les membres de la commission dépar- tementale d’aména- gement commercial (C.D.A.C.) ont approuvé le 8 septembre dernier le projet de création d’un magasin à l’enseigne Darty sur la zone commerciale de Mor- teau. Passé un délai de recours de deux mois et l’arrivée de Dar- ty à Morteau sera sûre et cer- taine. “On sera définitivement fixés fin octobre” commentent prudemment les porteurs de projet. Et si aucun recours ne vient entraver la bonne marche du dossier, le magasin Darty devrait pouvoir ouvrir ses portes “au cours du premier trimestre 2018” , sur une surface de ven- te de 570 m 2 avec à la clé, la

création de six nouveaux emplois sur cette zone commerciale où l’offre est désormais bien four- nie.

cher ailleurs et on ne fera qu’ac- célérer le phénomène. C’est ce qui a justifié ce projet de créa-

tion d’un magasin Dar- ty” poursuit le futur responsable de l’en- seigne. L’arrivée de Darty a également été favori- sée par la présence de

Ce projet Darty “per- mettra aux habitants du Val de Morteau et à nos voisins suisses de pouvoir bénéficier du savoir-faire et de

“On sera définitivement

fixés fin octobre.”

la F.N.A.C., une enseigne qui fait désormais partie du même groupe que Darty. Le savoir-fai- re de ces deux enseignes est d’ailleurs d’avoir su mélanger les deux types de canaux de ven- te : en magasin et sur Internet. Le recrutement pour former l’équipe des six collaborateurs de départ est sur le point de démarrer. n J.-F.H.

l’image de marque de cette enseigne. L’idée est de mettre à disposition des gens du Haut- Doubs une offre équivalente à celle qu’ils trouveraient à Besan- çon ou à Montbéliard. Dans un contexte qui évolue énormément, des consommateurs utilisent déjà des sites comme Amazon pour leurs achats en électroménager. S’il n’y a pas une offre suffisante sur place, les gens iront la cher-

Le magasin Darty se situera entre la F.N.A.C. et Intersport, avec une entrée indépendante.

V A L D E M O R T E A U

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Grâce aux brioches, ils croquent la vie Morteau Alors que la section locale de l’A.D.A.P.E.I. de Morteau prépare l’Opération brioches (du 4 au 7 octobre), explications de l’utilisation de ces fonds à destination des personnes handicapées mentales.

sins du Doubs, une autre en Suisse au bord du lac Léman, la visite d’une chocolaterie. Mais surtout, les dons vont per- mettre l’accès au numérique dans un but pédagogique : des tablettes numériques seront achetées pour l’I.M.E. de Mor- teau et le S.E.S.S.A.D. (servi- ce d’éducation spéciale et de soins à domicile). Un atelier informatique va d’ailleurs être mis en place. Il sera piloté par Clara, service civique, arrivée à l’A.D.A.P.E.I. à la rentrée de septembre. “Ces actions doivent favoriser l’autonomie. Lors de la visite à l’Écomusée d’Alsa- ce, nous avons donné 15 euros pour la journée de visite et lais- sé une liberté. Nous avons été félicités par la direction de l’Éco- Vide-greniers le 22 octobre à Montlebon L e 10 ème vide-greniers de l’A.D.A.P.E.I. se déroule dimanche 22 octobre à la salle des fêtes de Montlebon. L’association met en vente des dons qui peuvent être dépo- sés le vendredi. L’opération brioches se déroule du 4 au 7 octobre dans le Val de Mor- teau. n Renseignements au 06 85 65 97 43

S ans elles, le quotidien des personnes handicapées mentales, polyhandicapées ou autistes, serait bien morose. “Elles”, ce sont les brioches ven- dues chaque début d’automne dans le Doubs par l’association départementale des parents et amis de personnes handicapées mentales (A.D.A.P.E.I.), qui, renouvelle cette année l’opéra- tion. Elle cherche d’ailleurs des bénévoles ou bonnes volontés capables d’aller frapper aux portes des maisons du Val de

Morteau pour proposer à la ven- te ce produit dont les fonds contribuent à l’amélioration du quotidien de ces personnes en leur proposant des sorties, des

Après 47 ans d’existence, l’opé- ration brioches est connue alors que l’utilisation des fonds l’est un peu moins du grand public. L’an dernier, 40 000 euros ont

animations… “Sans cette aide, ils reste- raient cloîtrés chez eux sans contact avec le monde extérieur” rap- porte Nicole Gauthier, présidente de la sec-

été récoltés par les bénévoles dans le Val de Morteau. Un chiffre correct. Il a permis aux 192 adultes han- dicapés qui le souhai- tent - dont 76 tra-

40 000 euros ont été récoltés par les bénévoles.

tion locale de l’A.D.A.P.E.I. de Morteau qui regroupe 36 com- munes.

vaillent - et 20 enfants de par- ticiper à des sorties comme la visite de l’Écomusée d’Alsace, une sortie en bateau sur les bas-

la direction de l’établissement qui a reversé une partie des bénéfices. Un atelier de danse est également prévu. Les fonds permettent également d’assu- rer le trajet des personnes han- dicapées à la retraite à l’exté- rieur. Montrer qu’ils peuvent vivre et travailler comme les autres, s’ouvrir au monde, voilà ce dont ils sont fiers. n E.Ch.

Les fonds récoltés permettent aux personnes handicapées mentales de sortir de leur quotidien, de visiter, d’apprendre.

musée. Ils voyaient pour la pre- mière fois des personnes han- dicapées se débrouiller seules… et tout s’est très bien passé” rap- porte la présidente. D’ailleurs, lors d’un concert au Celtic Café aux Fins (samedi 30 septembre), ce sont les membres de l’A.D.A.P.E.I. qui serviront les boissons comme ils avaient pu le faire l’an dernier. Une belle opération rendue possible par

Portes ouvertes du 7 au 16 octobre, tous les jours de 8h à 19h, les dimanches de 9h à 18h

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D u 7 au 16 octobre, lors de ses portes ouvertes, l’ébénisterie Vuillemin vous invite à décou- vrir une nouvelle collection de C’est l’occasion de découvrir une gamme de meubles qui marient le bois et le métal, la fonctionnalité et l’esthétisme. L’ébénisterie Vuillemin de Grand’Combe-Chateleu vous invite à ses portes ouvertes du 7 au 16 octobre.

meubles qui ont été conçus et fabriqués dans l’atelier du Pré Rondot à Gran- d’Combe-Chateleu. Comme à son habi- tude, Laurent Vuillemin s’est inspiré

Christelle et Laurent Vuillemin vous accueillent au show- room pour vous faire partager leur passion du meuble.

pour une table utilisée au quotidien” explique l’artisan Laurent Vuillemin. Tout est réfléchi de façon à créer des meubles qui s’adaptent à tous les

de la noblesse du bois et du métal pour créer du mobilier qui associe l’esthétisme à la fonctionnalité. “Je joue beau- coup sur le contraste dumétal et du chêne. La particularité de ce bois est qu’il permet des

espaces,même à ceux les plus contraints lorsqu’il s’agit d’ap- partements. Par exemple l’ébénisterie Vuillemin pro- pose quatre systèmes diffé- rents de rangement des allonges pour les tables. Il en

“Je joue sur le contraste du métal et du chêne.”

fabrique une de 55 cm de large, mais qui se déploie sur 3 mètres en fonction des besoins ! Les tables ont plusieurs types de pieds, en bois ou en métal, massif ou affi- nés, centraux ou pas. Qu’il s’agisse d’une table ou d’un buffet, le sur-mesure est dans l’A.D.N. de l’ébénisterie de Gran- d’Combe-Chateleu. S’il le faut, Laurent Vuillemin se déplace chez les clients pour déterminer avec eux leurs besoins et prendre les mesures. L’occasion pour lui de les conseiller dans leur choix. “On réalise beaucoup d’aménagements de dressings, de bibliothèques, de meubles de télévision. Quel que soit le modèle, nous sommes attentifs à préserver l’es- thétisme et la fonctionnalité.” Le savoir-faire de l’artisan et la qua- lité des meubles qu’il fabrique sont reconnus au-delà des frontières duHaut- Ambiance contemporaine pour cet ensemble de mobilier créé par Laurent Vuillemin.

finitions très contemporaines ou au contraire rustiques. Le chêne est aussi très résistant, une propriété intéressante

Doubs. Par exemple, les tabourets en bois à l’assise colorée sont vendus par- tout dans le monde (Suède,Allemagne, Angleterre…). On les retrouve égale- ment dans des endroits prestigieux com- me l’Opéra de Paris. Laurent Vuillemin et son épouse Chris- telle véhiculent l’image de marque de

leur entreprise à travers des salons. Les 11, 12 et 13 novembre, ils seront présents au salon Made in France à Paris, Porte deVersailles. En attendant, ils vous accueillent dans leur show- room du Pré Rondot pour vous faire partager leur passion pour le mobi- lier. l

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V A L D E M O R T E A U

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Le Bélieu Garantie 100 % bio Organisé par l’association Fleur de Terre, le marché bio festif du Bélieu a réuni producteurs, consommateurs et associations de l’économie circulaire. Une belle palet- te de saveurs locales.

Morteau Le savoir-faire mortuacien essaime

Clerval. Son parcours relève lui aussi d’une reconversion du tra- vail intérimaire vers la culture bio. Il complète sa production en cueillant des plantes et fruits sauvages : ail des ours, sureau, millepertuis, cèpes… “La vente sur les marchés est assez com- pliquée car, à la différence du maraîchage, on n’est pas sur des produits de première nécessité. J’ai quelques dépôts comme à la ferme d’Uzel ou chez un bou- cher à Chazot. J’essaie aussi de distribuer sur des sites loca- vores.” Au marché bio festif du Bélieu, on trouve aussi d’autres pro- duits issus de l’agriculture bio- logique : pains, biscuits, miel, tisanes, fromages… De quoi réjouir Sylvie Pierrot, la pré- sidente de l’association Fleur de Terre. “Des associations dont certaines font partie du collec- tif Sensibilisation à L’Environ- nement du Val de Morteau et ses Environs sont invitées à tenir un stand. Les personnes peuvent ainsi se renseigner et échanger sur différents thèmes : la res- tauration de murs et murgers, Artisans du Monde, le Systè- me d’échange local. On prépare également un repas entièrement bio. Il y a une exposition et une discussion avec un photographe animalier, des balades contées. La préparation de ce marché est très enrichissante dans le sens où elle génère beaucoup de convi- vialité.” Plus qu’un rendez-vous ali- mentaire, le bio, c’est aussi un art de vivre. n F.C.

D epuis le 6 septembre, les couleurs du cho- colatier mortuacien Thomas Laresche brillent ailleurs qu’à Morteau. Un deuxiè- me magasin Thomas Laresche a en effet ouvert ses portes, toujours sur la zone frontalière, mais dans le secteur de Genève cette fois-ci. L’op- portunité de créer un nouveau magasin là-bas s’est présentée il y a quelques mois. “Comme on est déjà situé en zone frontalière, on a mainte- nant une bonne connaissance des clientèles des deux pays. Un investisseur qui créait un centre commercial d’une trentaine de cellules commerciales à Ferney-Voltaire cherchait des Deux enseignes réputées de Morteau s’installent à la frontière suisse, côté Genève. Parmi eux, le chocolatier Tho- mas Laresche qui vient d’ouvrir bou- tique à Ferney-Voltaire. Un magasin de près de 60 m 2 a donc ouvert ses portes dans cette ville frontalière située à quelques centaines de mètres seulement de la frontière suisse. Le potentiel semble donc énorme. “On a recruté trois personnes pour s’occuper de ce nouveau magasin” ajoute Thomas Laresche. Le démarrage de cette seconde boutique est pro- metteur. “La clientèle suisse est dans une autre proportion qu’ici à Morteau. Le type de clientè- le est différent. Nous avons déjà été sollicités par un club d’amateurs de chocolat qui a prévu de venir régulièrement. Le fait que Genève soit une ville internationale se ressent. On est sur la même frontière, mais dans des environnements diffé- Le démarrage de ce second magasin est prometteur. candidats à l’installation. La singularité de ce pro- jet qui accordait une belle place à l’esthétique m’a plu, j’ai donc décidé de m’ins- taller là-bas” raconte le jeu- ne entrepreneur de 30 ans.

U ne douzaine de produc- teurs s’était donné ren- dez-vous le 16 septembre dernier sur la place du villa- ge. Comme toujours, le stand des fruits et légumes, en l’oc- currence celui du jardin des Érauges à Guyans-Vennes atti- rait l’œil et surtout le chaland. Côtes de bettes, poivrons, carottes, salades, poireaux, courges, betteraves, oignons, piments, œufs… bon appétit. Juste à côté, Didier Michaud l’un des trois producteurs de porc bio du Doubs explique qu’on peut aussi s’en sortir en engrais-

sant 80 porcs par an. Installé dans le bio depuis 31 ans, il a longtemps vécu d’un élevage de chèvres et des fro- mages qui vont avec avant de s’orienter dans l’élevage porcin. “Les chèvres, c’est très prenant. J’avais envie de m’investir dif- féremment. La crise de la vache folle a donné un nouvel élan à la viande bio.” En face de lui, Kevin Goypi- ron propose tout un assortiment de plantes médicinales, aro- matiques et de boissons à base de petits fruits qu’il récolte sur son exploitation à Fontaine-les-

Thomas Laresche s’est installé en 2013 à Morteau. Il vient d’ouvrir sa deuxième boutique.

rents. Le challenge sera donc de réussir à satis- faire aussi bien la clientèle de Morteau que celle de Ferney-Voltaire. L’accueil a en tout cas été très positif là-bas et les premières semaines encourageantes” se félicite Thomas Laresche. L’autre commerçant à créer une boutique à Fer- ney-Voltaire est la parfumerie Anne-Charlot- te. Préférant rester discret, son gérant Chris- tophe Petit n’a pas souhaité faire de commen- taires particuliers sur cet autre beau projet. n J.-F.H.

Même à la mi-septembre, on trouve de quoi satisfaire ses envies de fruits et légumes bio au jardin des Érauges.

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Morteau L’eau du Doubs bientôt… au robinet

Morteau Le cimetière de l’église fragilisé dans ses fondations

C’ est à dire : Les res- sources en eau de la nappe phréatique ne suffisent-elles plus pour ali- menter le Val de Morteau en eau potable ? Lionel Bertin (Directeur délé- gué Gaz et Eaux) : Toute la crête du Haut-Doubs est en situation hydrique tendue depuis le début de l’hiver der- nier. À Morteau, c’est assez nou- veau, contrairement à ce qui peut se passer chaque hiver à Métabief voire Pontarlier. Nous avons eu une crise au mois de janvier avec des ressources en eau très basses. Càd : C’est ce qui vous a conduit à trouver une autre solution que l’apport d’eau par camions ou par le biais d’autres interconnexions avec les réseaux d’eau du Russey… L.B. : Effectivement, après cet- te crise de janvier, nous avons envisagé de mettre en place un pompage complémentaire dans La société “Gaz et Eaux” met en place un système unique consistant à filtrer l’eau de la rivière à hauteur de Morteau pour la rendre potable et la restituer dans le réseau. Cet- te opération doit pallier les problématiques liées à la sécheresse.

La pompe est située en aval du pont de Montlebon. Elle renvoie l’eau vers une unité de filtration mobile.

P our Daniel Gaume l’adjoint mortuacien délégué aux travaux, aucune crainte de voir dégringoler une partie du mur et encore moins les tombes qui se trouvent derrière l’ouvrage. “Pour l’instant, il n’y a pas de risque d’éboulement mais on note la présence de désordres.” L’élu estime que le problème remon- terait à la construction de l’ossuaire dont la mas- se a fini par peser sur le mur d’enceinte au point de le fragiliser. “Ce n’est ni plus ni moins qu’une fosse en béton qui s’appuyait sur le mur. Comme Par prudence, décision a été prise en 2015 de transférer l’ossuaire au cimetière du Bois Robert. Le coût de l’opération s’élevait à 90 000 euros. Un déménagement toujours sensible mais réa- lisé avec tout le respect qui s’impose dans ces circonstances. La partie du mur contiguë à l’an- cien ossuaire a été reprise comme on peut enco- re le voir aujourd’hui. Suite à quoi la munici- palité a mandaté le cabinet d’étude Fonda Conseil pour établir le diagnostic de la situation. La mis- sion est en cours. “Cette étude aboutira à un avis technique avec des orientations à suivre. Quand Ces signes de faiblesse se concentrent sur le mur surplombant le Doubs et la R.D. 437. L’ouvrage n’aurait pas supporté la pression de l’ancien ossuaire transféré aujourd’hui au cimetière du Bois Robert. “Il n’y a pas de risque d’éboulement.” elle n’était pas fixée sur l’ou- vrage, elle s’en désolidari- sait. On a fini par instal- ler des témoins pour sur- veiller l’évolution de la soli- dité de l’ouvrage.”

le Doubs. Finalement, nous avons pu passer le cap in extre- mis même si nous n’avons jamais récupéré l’eau qui n’est pas tombée cet hiver. Nous avons organisé mi-juillet une réunion avec les élus de la collectivité de Morteau pour prendre une décision. Ils ont été à l’écoute et ont pris la décision rapide- ment. Càd : Vous pomperez donc l’eau dans le Doubs en cas de sécheresse accrue ? L.B. : Oui, grâce à une unité d’ul- trafiltration, nous pourrons pom- per l’eau du Doubs. Càd : Pourtant, l’eau est loin d’être potable ? L.B. : L’Agence régionale de san- té a réalisé des analyses de l’eau brute. Elle a donné son feu vert. Il n’y a pas de métaux lourds ni d’hydrocarbures. C’est un pro- cédé d’ultrafiltration novateur mais maîtrisé qui nous per- mettra d’apporter un complé- ment d’eau d’environ 15 à 20 %

de la consommation. Le princi- pe est le suivant : l’eau passe à travers une membrane fine, à l’image d’un filtre à café. C’est naturel. Càd : Le Doubs, déjà bien bas, ne va-t-il pas payer le prix fort de ces pompages ? L.B. : Non, car c’est un pour- centage infinitésimal. C’est une goutte d’eau avec des débits de 20 m3 par heure et encore, les pompages ne seront réalisés que durant quelques heures. Càd : Qui prend la charge financière de cet équipe- ment ? L.B. : La collectivité a pris en charge l’investissement (envi- ron 100 000 euros) et nous pre- nons en charge le fonctionne- ment. Cette solution préventi- ve nous permettra d’alimen- ter dès cet automne, et en cas de sécheresse, les villes de Mor- teau, Fournets-Luisans, Fuans, Les Combes. Tout est prêt. n Propos recueillis par E.Ch.

on saura précisément la nature des travaux, on pourra budgétiser l’opération et prendre les déli- bérations adéquates. On aura des éléments plus précis avant la fin de l’année 2017.” Rappelons qu’à ce jour, il n’y a plus de place au cimetière de l’église. Les nouvelles conces- sions se font dans le second cimetière commu- nal, celui dit du Bois Robert. n F.C. Après le transfert de l’ossuaire, des “désordres” ont été constatés le long du mur côté Doubs.

Philippe Renaudot : fait rimer qualité avec proximité Publi-information Après avoir reçu le titre de maître artisan, le salaisonnier des Fins s’engage dans la charte Bleu Blanc Cœur qui certifie une qualité de produit et une traçabilité.

récompensés pour notre boudin” détaille Philippe Renaudot qui travaille en famille dans sa boucherie aux Fins, aux côtés de son épouse Sandrine, de ses deux fils, Joan et Cédric, et de sa fille Christal. Au total, la P.M.E. emploie 17 personnes qui adhèrent au respect des valeurs du métier véhi- culées par Philippe Renaudot. L’artisan vient de faire un pas de plus en faveur de la qualité et de l’écono- mie locale en adhérant au “Bleu Blanc Cœur” dont la charte “est la seule à apporter au consommateur la qualité et la traçabilité du champ à l’assiet- te” dit-il. Désormais, toutes les salai- sons Renaudot portent ce gage de qua- lité, qui vient enrichir celui de l’I.G.P. saucisse de Morteau et qui complète ainsi la gamme Label Rouge de l’en- treprise. Cela signifie qu’il travaille avec un producteur de porcs qui est aussi dans la filière Bleu Blanc Cœur, garante du respect de l’environnement et du bien-être animal au sein de l’éle- vage notamment pour ce qui est de l’alimentation des bêtes. Cet éle- veur est basé à Grand’Combe- des-Bois. Il s’agit de Kévin Che- val. “On lui achète l’intégralité de ses cochons pour fabriquer nos produits. Nous sommes en plein dans la filière courte qui repo- se sur une qualité d’élevage pour des salaisons d’une qualité encore supé-

Le salaisonnier Philippe Renaudot est attaché aux valeurs du terroir.

E n 34 ans de métier, le salai- sonnier Philippe Renaudot ne s’est jamais défait de son atta- chement au terroir franc-com- tois. C’est précisément pour la qua- lité de son travail et les conditions dans lesquelles il le fait qu’il a reçu fin juin le titre de maître artisan décer-

né par la Chambre de métiers. Une distinction qui salue son savoir-fai- re de boucher-charcutier, une pro- fession qu’il vit “avec passion” depuis toutes ses années. “En 2014, nous avons reçu la médaille d’or à Paris pour la saucisse de Morteau que nous fabriquons. Chaque année nous sommes

rieure” insiste Philippe Renaudot. Au- delà des saveurs, en achetant ces pro- duits fumés, le consommateur contri- bue aussi à faire vivre la filière por- cine locale. Philippe Renaudot est le seul salai- sonnier dans le secteur à être adhé- rant Bleu Blanc Cœur.

savoir-faire avec les clients qui n’ont pas l’occasion de venir à la bouche- rie aux Fins. “Dès le 11 octobre, avec notre camion-magasin, nous allons vendre nos produits dans les communes du secteur. Les clients pourront ache- ter des salaisons, de la boucherie et de la charcuterie” explique Philippe Renaudot. Le camion Renaudot fera étape chaque semaine à Villers-le-Lac, le mercredi, de 14 heures à 19 heures sur le parking de la Griotte. Dans les mêmes horaires tous les vendredis, à Grand’Combe-Chateleu près du ter- rain de foot, vous serez accueillis par Cédric Renaudot. l CAMION-MAGASIN RENAUDOT EST PRÉSENT l le mercredi de 14h à 19h à VILLERS-LE-LAC l le vendredi à de 14h à 19h à GRAND’COMBE-CHATELEU

Filière courte, traçabilité.

Vous découvrirez notre char- cuterie et nos salaisons, ain- si que notre porc frais Bleu Blanc Cœur, dans les étales de nos points de vente. Au nom

de la proximité et d’une qualité de ser- vice, il s’apprête à sillonner les routes du Val de Morteau pour partager son

Philippe RENAUDOT BouchErIE charcuTErIE SaLaISoNS 20, route de Maîche - 25500 LES FINS Tél. : 03 81 67 46 85 - E-mail : salaisons.renaudot@wanadoo.fr

Les Renaudot achètent 100 % des porcs élevés à Grand’Combe-des-Bois par Kévin Cheval (au centre). Joan (à gauche), est responsable de la fabrication des produits de salaison. Le salaisonnier et l’éleveur sont adhérents Bleu Blanc Cœur.

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Les nouveaux espaces inaugurés le 9 septembre favorisent la dynamique associative et valorisent une partie de l’ancien couvent des Minimes, fleuron du patrimoine belmontois.

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Le promenoir de l’aile nord a ainsi été prolongé dans l’aile sud. Il dessert la salle des élus, la salle des sociétés, la salle du conseil ainsi qu’un local dédié aux archives municipales. Toutes les boiseries de la sal- le du conseil ont été restaurées à l’identique dans le respect des préconisations des monuments classés. “On a aussi installé un ascenseur permettant aux per- sonnes à mobilité réduite d’ac- céder aux niveaux supérieurs.” Au premier étage, plusieurs salles de réunion toutes neuves places. Une autre salle, celle des Minimes, est dédiée aux répétitions et cours de musique. Chorales et sociétés musicales bénéficient avec la salle du Chœur d’un espace commun. “Sachant que le nombre de salles est limité, on travaille beaucoup sur la mutualisation avec des pièces équipées de nombreux placards où chacun peut stoc- ker le matériel dont il a besoin. À noter aussi la présence d’un espace de convivialité pour favo- riser les rencontres et les échanges.” Le projet inclut l’amé- nagement des combles au second niveau avec des espaces de stockage supplémentaires. Le montant global des travaux s’élève à 1,284 million d’euros hors taxes avec des aides du Département (8 %), de l’État F.N.A.D.T. (9 %) et de la Fon- dation Patrimoine Crédit Agri- cole pour 5 000 euros. “Il nous restera encore à restaurer à plus ou moins long terme toute l’ai- le sud qui offre un beau poten- tiel de surfaces pour l’instant inutilisées.” n F.C. sont mises à disposition du tissu associatif. Tout comme la salle des Jar- dins qui offre une capa- cité d’accueil de 80

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M ontlebon qui comp- tera bientôt plus 2 100 habitants abrite aujourd’hui trente associations. Consé- quence de cette dynamique : un manque d’espace se fait sen- tir pour faciliter le bon dérou- lement et l’évolution de toutes ces activités sportives, ludiques, culturelles… “Ce problème n’est pas nouveau. La réflexion a été engagée sous le mandat précé- dent dans l’équipe de Christophe André dont je faisais partie. Il s’agissait de réhabiliter une par- tie du couvent qui n’était plus utilisée. L’enjeu consistait à entreprendre de lourds travaux tout en préservant le cadre archi- tectural de ce bâtiment qui fait l’objet d’une protection aux monuments historiques” , rap- pelle Catherine Rognon le mai- re de Montlebon.

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Une nouvelle vie pour ce site dont l’origine remonte à 1624 à la création du très austère ordre des Minimes. Ces moines occupèrent le site jusqu’en 1792 puis il fut transformé en pri- son pendant la Révolution avant d’accueillir la maison commu- ne, l’école puis le presbytère.

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Morteau Les pompiers attendent de pied ferme leur nouvelle caserne Prévue en avril prochain, la livraison de la nouvelle caserne de Morteau offrira de meilleures conditions de préparation et d’intervention aux 65 soldats du feu mortuacien. Visite de chantier.

C’est désormais un bâtiment polyvalent. L’église a été complè- tement refaite à par- tir de 1978. L’aile nord

Les travaux ont débuté en 2015.

du couvent où se trouve main- tenant la mairie a fait l’objet d’une lourde rénovation dans les années quatre-vingt-dix. Le dernier chantier concernait l’aménagement du parvis exté- rieur finalisé en 2006. Chaque chose en son temps donc. “On a entrepris de rénover l’aile Est de l’ancien couvent.” Les travaux ont débuté en 2015.

I ls s’y voient déjà les pom- piers de Morteau. Dans l’immense garage dont la toiture est en cours de réa- lisation, 5 poids lourds seront garés côte à côte, les 3 véhicules d’ambulance stationnés dans un autre sas seront prêts à par- tir à la moindre alerte, une tour d’exercice sera mise à leur dis- position. En avril 2018, les 65 pompiers de Morteau dont 15 femmes (et 20 jeunes sapeurs pompiers volontaires) auront quitté le lieu historique, rue de la Gla- piney à Morteau, pour une caserne flambant neuve rue Fontaine-l’Épine, vers la zone commerciale de Morteau. Per- sonne ne s’en plaindra. Surtout pas le capitaine Charles Clau- det, pompier professionnel, qui

Le lieutenant Charles Claudet espère rentrer avec ses hommes dans la nouvelle caserne en avril prochain.

Vue sur le promenoir de l’aile nord du cloître qui a été pro- longé dans l’aile sud et dessert aujourd’hui différentes salles.

dirige depuis 2011 le centre mortuacien dont les interven- tions n’ont cessé d’augmenter. La création d’un nouveau site était devenue incontournable : “De 850 à interventions lorsque je suis arrivé, nous sommes pas- sés à 1 100 en 2016 et déjà 1 200 en 2017” explique le capitaine.

qu’il soit dans la nouvelle sal- le de restauration, de repos, ou de sport, le pompier ne revien- dra jamais en arrière. Une fois l’équipement enfilé, il sera - en quelques minutes – opération- nel. D’ici à l’hiver, le bâtiment sera mis hors d’eau et hors d’air. Il

Julie , atrices Corinne collabor Jean-Paul BULLIARD & ses

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Avec la nouvelle caser- ne, tout ira plus vite. “Jusqu’à présent, nous sommes obligés de sta- tionner les véhicules les uns derrière les autres

devrait être livré en avril 2018. Cet empla- cement favorise les secours vers Villers-le- Lac, Les Fins, le centre de Morteau. Les vil-

Que naisse une vraie ambiance de caserne.

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lages de Montlebon, Les Gras, Grand’Combe-Chateleu seront éloignés de quelques minutes supplémentaires. “Nous avons dans ces villages deux centres de première intervention (C.P.I.) qui fonctionnent très bien” ras- sure Charles Claudet. Le mailla- ge du territoire est efficace. Avec ce nouvel espace, le Ser- vice départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) espère recruter davantage. Il aspire à ce que naisse une “vraie” ambiance de caserne. Quant à l’ancien site rue de la Gla- piney, propriété de la Ville de Morteau, son avenir n’est pas encore connu. n E.Ch.

(faute de place). Si nous avons besoin d’un véhicule spécifique, nous sommes obligés de dépla- cer les autres. Avec ma nou- velle caserne, nous passerons moins de minutes dans le temps d’alerte. Et le départ sera plus sécurisé : lorsque nous descen- dons la rue de la Glapiney en hiver, nous craignons toujours les glissades des engins” préci- se le chef de la caserne. S’ils vont perdre la fameuse et symbolique barre permettant de descendre d’un étage à l’autre, les pompiers vont donc gagner en efficacité dans ce nou- veau lieu de plain-pied où la marche en avant est le maître- mot. Une fois l’alerte donnée,

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