Journal C'est à Dire 97 - Janvier 2005

Le journal gratuit du Haut-Doubs

à votre service depuis 15 ans DE MAÎCHE 03 81 64 30 40 Intermarché est l’enseigne histo- rique des Mousquetaires et, depuis toujours, le défenseur des prix bas et l’expert en produits frais. Fort de ses 1 500 points de vente en France, Inter- marché a su rester une enseigne de proxi- mité en privilégiant des magasins à taille humaine avec des surfaces de vente infé- rieures à 2 500 m 2 . L’écologie (recyclage des piles, sacs de caisse transparent), le commerce équi- table, l’agriculture raisonnée et biolo- gique sont autant de domaines dans les- quels le réseau des Intermarché s’en- gage. Le partenariat fort développé en région par les Mousquetaires et avec un grand nombre de fournisseurs de pro- duits régionaux est un autre engage- ment de l’enseigne au service de l’éco- nomie locale. Intermarché-Maîche a déve- loppé au fil de ses 15 années des liens forts, nous vous proposons d’en décou- vrir quelques-uns au fil de ses pages.

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Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 Mensuel diffusé à 21 500 exemplaires - Distribution La Poste I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S H I S T O R I Q U E Votre Intermarché de Maîche, ermarché de Maîche,

ambassadeur des produits de la région Franche-Comté

1969 : 75 distributeurs indé- pendants regroupés autour de Jean-Pierre Le Roch lancent Intermar- ché, les mousquetaires de la distribution

1979 : Les Mousquetaires lan- cent Bricomarché et inaugurent leur credo “Un homme, un métier”

1986 : Les Mousquetaires conti- nuent à se diversifier et lancent deux nouvelles enseignes : Vêtimarché et Écomarché

1988 : Inauguration du premier Intermarché à l’interna- tional en Espagne avant de s’implanter en Bel- gique, Espagne,Alle- magne, Pologne, Bos- nie, Roumanie…

1995-96 : L’enseigne Écomarché s’internationalise au Por- tugal et en Belgique

2001 : Création de l’enseigne de hard discount Netto 2003 : Ouverture du premier Vêtimarché au Portugal

L’aventure des mousquetaires Intermarché Quelques dates

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Intermarché Maîche vous présente ses fournisseurs locaux :

COQUY : On connaîtMorteau pour sa saucisse et ses chocolats, Pontarlier pour son anisé, le village de Flagey près d’Amancey devient célèbre avec les œufs Coquy. Cette entreprise familiale aux mains de la 2 ème génération a construit sa réputation autour de la proximité, la fraî- cheur et la qualité. “Aujourd’hui, les œufs pondus le matin sont livrés dans la nuit soit une mise en rayon 24 heures plus tard. Le consom- mateur retrouve sur nos œufs le jour de ponte et la date de consom- mation recommandée. Par ailleurs nous retirons du circuit de façon systématique tous les œufs qui ont 10 jours” précise la direction. Côté alimentation, les poules sont nourries à base d’aliments ne conte- nant ni graisses ni farines animales “sans O.G.M. et nous fabriquons nous-mêmes les aliments à Flagey” insiste Georges Bourbon, direc- teur général. LA CANCOILLOTTE RAGUIN : “N ous sommes un produit typiquement de Franche-Comté car nous sommes peu présents en dehors des frontières régionales.” Elle peut être nature ou à l’ail, la cancoillotte Raguin est un fromage incontournable de notre région. Cette société dont le siège est à Vercel depuis peu, demeure toujours à l’écoute de ses clients. Dans cet esprit, elle s’est tournée vers des parfums spéciaux comme la cancoillotte au macvin, au savagnin ou encore à la noix. “Si on veut être présent dans des grandes enseignes comme Intermar- ché, on se doit d’être irréprochable, et de proposer des produits de grande qualité” conclut ce spécialiste. ETS GUY : Toujours réputé pour son Pontarlier-Anis, la distillerie Guy redon- ne ses lettres de noblesse à un apéritif à l’Absinthe, premier prix au concours des Absinthiades depuis 3 années successives. Fran- çois Guy à l’Absinthe de Pontralier, un grand moment de convi- vialité pour des consommateurs en quête de produit authentique. APICULTEUR CUSENIER Miel de fleur, miel de montagne et miel crémeux…trois miels qui sauront restituer toutes les richesses végétales de notre région. “Nous pratiquons la transhumance à savoir la présence des abeilles en plaine l’hiver et en montagne l’été, ce qui nous permet d’avoir des miels dont le goût varie en fonction de l’altitude et de la végétation qu’on y trouve” note Jean-Michel Cusenier, apicul- teur à Grandfontaine à côté de Besançon, qui exploite plus de 400 ruches. FROMAGERIE BADOZ “On fait tout de A à Z, du ramassage du lait à la commercialisa- tion du fromage, ce qui nous permet de maîtriser l’ensemble des étapes de la fabrication et d’avoir un très bon suivi des produits. Nous fabriquons tous les produits A.O.C. du terroir (comté, mor- bier, mont d’or), des fromages au lait cru comme la raclette, la tome du Jura et une gamme de pâtes traditionnelles avec le Sapin du Haut-Doubs par exemple. Notre vocation est d’offrir au consom- mateur un plateau du terroir de fromage complet. C’est la raison pour laquelle nous allons fabriquer dans les prochains mois de la cancoillotte qui est un produit typiquement franc-comtois” note Vincent Badoz, qui reprend l’entreprise familiale jusque-là tenue par ses parents, avec son frère Sébastien. Cette entreprise ins- tallée depuis 1980 en zone industrielle à Pontarlier travaille en lien avec 70 agriculteurs de la zone montagne et produit plus de 1 900 tonnes de fromages par an dont 800 tonnes de comté et autant de mont d’or. Pour la petite histoire, cette entreprise fut une des premières dans les années 70 à relancer ce produit.

LA COOPÉRATIVE DES FERMIERS DU HAUT-DOUBS :

HAUTE-LOUE SALAISONS : Cette société basée à Longeville est présente à Intermarché Maîche depuis juillet 2002. Elle a choisi de retrouver le chemin de la fabri- cation des produits fumés à l’ancienne avec notamment la sau- cisse de Morteau à l’ancienne. “Ce produit est fabriqué avec du porc acheté en direct chez les paysans, qui grâce à un mode d’éle- vage plus lent, nous garantit une viande plus sèche. Autre parti- cularité de ce produit, la totalité du porc est utilisé pour la fabrication de cette saucisse à l’ancienne y compris les jambons. Enfin, nous avons un temps de fumage plus long puisque la sau- cisse est fumée durant 5 jours” note son gérant, Jean-Pierre Bretillot. N’hésitez pas également à déguster sans modération le jambon à l’ancienne fumé durant 7 mois en tuyé. KLAUS : Présente depuis l’ouverture d’Intermarché Maîche, la marque Klaus propose une gamme complète autour des caramels, des tablettes de chocolats. Cette entreprise mortuacienne, reine du caramel, qui utilise du pur beurre de cacao pour ses chocolats voit d’un mauvais œil la décision de l’Union Européenne d’autoriser sous l’appellation chocolat les produits à base de graines végé- tales. C’est pourquoi, Klaus indiquera sur ses tablettes la men- tion pur beurre de cacao, pour prouver s’il en était son attache- ment à la méthode de fabrication, “car on se doit d’utiliser des matières premières de qualité” note-t-on dans cet établissement. RIÈME BOISSONS : Présente à Maîche depuis 15 ans, la gamme Rième s’est large- ment étoffée au fil des années puisqu’aux côtés de la limonade, plus de 25 parfums de sirops sont proposés au consommateur du plateau maîchois, qui vont du fruit exotique, en passant par la mûre, le sapin, la myrtille et la violette pour la dernière-née. Ils sont venus compléter la gamme classique des sirops Rième (citron, grenadine, menthe…). Depuis peu, la maison Rième a créé une nouvelle boisson rafraichisante au cola “Rième Cola” fabri- qué de façon artisanale qui désaltera les petits comme les grands. COOPÉRATIVE DE CHARMAUVILLERS . La coopérative de Charmauvillers et ses 19 sociétaires figu- rent parmi les fidèles de l’enseigne Intermarché Maîche puisqu’ils peuvent eux aussi souffler leurs 15 bougies. “Nous vendons du beurrre en plaquette 250g et de la crème en 250 g. depuis la reprise de cet établissement par Monsieur Desca- teaux. Les clients aiment notre produit, et ils sont fidèles” n ote Hubert Favrot, fromager à Charmauvillers. FROMAGERIE PERRIN Depuis sa création en 1965, la fromagerie Jean Perrin, s'est enga- gée dans un processus de maîtrise de la qualité allant de la traite des vaches jusqu'à la livraison des fromages dans les points de vente. Dans cette région fromagère d'exception qu'est la Franche- Comté, Jean Perrin, à l'origine de la renaissance du Morbier, a su développer un savoir-faire fromager basé sur la tradition et l'inno- vation. C'est au terme d'importants investissements pour accroître sa compétitivté, atteindre ses objectifs commerciaux à l'exporta- tion et améliorer la qualité que la fromagerie Jean Perrin, certi- fiée ISO 9001, peut garantir à ses clients, français et étrangers, des produits et des services à la mesure des exigences du consom- mateur d'aujourd'hui et de demain. Découvrez une gamme riche et variée de fromages authentiques aux saveurs de la Franche-Comté : Edel de Cléron, Raclette Jean Per- rin, Grain de folie, Fromager des Clarines, Assiette pour raclette.. .

Avec notamment le morbier et la raclette diffusés à Intermar- ché Maîche, les habitants du plateau et les touristes peuvent ain- si goûter aux joies des fromages. “Au niveau de la raclette, nous proposons à notre clientèle une raclette nature au lait cru, c’est à dire que dans le procédé de fabrication, nous valorisons la flore naturelle du lait, nous avons au final un produit avec plus de goût, ce qu’apprécie le consommateur” note le président. Ce sousi de l’exigence et cette recherche de la qualité gustative des produits sont appliqués également au morbier, “un produit oncteux et frui- té.” La clé du succès sans doute pour ces agriculteurs du pla- teau qui produisent ainsi à l’année plus de 400 tonnes de comté, 100 tonnes de morbier et autant de raclette. GAEC CLAVELIN ET FILS (CÔTES DU JURA) : Dans cette famille de viticulteurs, dont la 4 ème génération est à la tête de cette entreprise familiale, on aime affirmer que le G.A.E.C. Hubert Clavelin et fils est propriétaire-récoltant et non négociant. “On vinifie nous-même le vin sur les 2 appelations Côtes du Jura et Château-Châlon. On produit aujourd’hui 180 000 bouteilles par an. Le Doubs est notre meilleur département et le Haut-Doubs est un très bon secteur car les habitants aiment les vins typés. Nous proposons à Intermarché Maîche-Morteau des vins blancs en char- donnay/savagnin, du rouge en Trousseau, du rosé en poulsard, du crémant, du macvin et du vin jaune” note Patrick Clavelin . BOULANGERIE AU FOURNIL : Alexandre Fleury qui a repris les commandes familiales de cette boulangerie il y a 5 ans est présent dans cette enseigne avec les pains courants et spéciaux comme le seigle et son. “Nous livrons nos clients Intermarché Maîche plus de 4 fois par jour de façon à leur propo- ser du pain chaud tout au long de la journée.ceci est très apprécié par nos clients qui rentrent du travail le soir et qui trouvent encore du pain chaud.” Cette proximité est assortie d’une qualité de fabrica- tion artisanale, gage supplémentaire auprès des clients qui sont “choyés “ par les 9 salariés que compte cette entreprise installée à Damprichard. Côté produit en vogue, la baguette de tradition française connaît un essor particulier ces derniers mois. ETS LES ÉLEVEURS DE LA CHEVILLOTTE : “ N otre société basée à la sortie de Valdahon propose trois types de produits à Intermarché Maîche, le porc en carcasse, le libre ser- vice en barquettes sous athmosphère protectrice composé du porc comtois du petit lait et la vache Montbéliarde” précise Julien Che- not en charge de la gestion de la grande distribution. Dans la pre- mière catégorie, on retrouve les produits comme le jambon, l’épau- le et la poitrine. Dans le second ensemble à savoir le libre-servi- ce, le consommateur pourra retrouver les produits sous l’appel- lation “Porc comtois petit lait” conditionnés en barquette. “Cette appelation répond à un cahier des charges précis établi en 1998. Le porc comtois Petit lait doit être né et élévé en Franche-Comté, nourri au petit lait des fruitières régionales et au minimum avec 50% de céréales concassés. Enfin, il doit être élevé au minimum sur 182 jours, ce qui garantit une qualité constante de viande.” CHÈVRERIE DU MOTIER Chevrier depuis février 2002 à Pierrefontaine-les-Varans, Mon- sieur et Madame Lucas exploitent une trentaine de chèvres de race alpine chamoisée et 22 chevreaux. “Nous fabriquons du crottin frais qui se caractérise par une journée d’égouttage et du demi-affi- né, qui a une durée d’affinage de 8 jours minimum. Pour le crot- tin frais, il est démoulé le jeudi matin et livré l’après-midi même à Intermarché-Maîche, on fait difficilement mieux en terme de fraî- cheur. Nous avons des clients qui attendent ce jour de livraison une fois par semaine pour pouvoir déguster le soir même ce crottin de chèvre frais. Le Haut-Doubs est une région où les gens ont du goût et savent faire la différence entre les produits” note Madame Lucas. À noter qu’à partir du mois d’avril, il sera possible de visiter cette exploitation de chèvre et la laiterie moderne attenante. CAVEAU DU CHANCENARD “Nous commercialisons les vins du Jura dans la France entière auprès de la G.M.S. c’est-à-dire la Grande et Moyenne Surface. Nous sommes chargés également de la vente de la bière du Jura appelée la Rouget de Lisle, fabriquée à Bletterans. C’est une biè- re de garde et non de soif, nous sommes plus sur une bière de luxe. Depuis 2 mois, nous proposons un cidre du Jura que nous fabri- quons selon la méthode traditionnelle. Il est fait à partir des pommes récoltées dans le Jura et suit une fermentation naturelle” note Bru- no Dagod, gérant.

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23 février 2005 N° 97

Le journal du Haut-Doubs

K I D

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Création de pharmacies : le Val de Morteau est suffisamment doté. Selon une étude réalisée par le conseil de l’ordre des pharmaciens, il apparaît que le Val de Morteau ne peut plus accueillir de nouvelle officine. Seul un transfert peut être accepté. Ce serait le cas aux Fins. (page 8) Projet de délocalisation chez Supér’Or à Maîche. Cette entreprise n’exclut pas d’investir en Europe de l’Est, en Asie ou en Afrique du Nord pour rester compétitive sur un marché très concurrentiel. La moitié des emplois serait alors menacée. (page 10) Téléphonie mobile : le Pays de Maîche désenclavé. Le Conseil général du Doubs vient de signer une convention avec les opérateurs de télé- phonie mobile pour poser de nouveaux relais afin de permettre d’ici 2007 une couverture totale du département. (page 11) La maison de retraite de Maîche : les premiers occupants sont dans leurs meubles. Comment vivent-ils leurs premières semaines hors de leur domicile ? Reportage. (page 14) Il faut sauver la D.D.E. C’est le com- bat actuel des élus du Haut-Doubs. Les bureaux de la D.D.E. de Maîche, du Russey et de Morteau sont menacés par la loi de décentralisation. Réactions. (page 16)

(Dossier pages 9 à 19)

Association

En juillet dernier, deux employés de la structure de loisirs Espace Morteau (dont un ancien salarié) portaient plain- te contre le président de l’association. Ils pointent du doigt des dysfonction- nements dans la gestion des contrats emplois solidarité (C.E.S.). Aujourd’hui, le dossier est entre les mains de la bri- gade financière de Dijon qui poursuit les investigations.

Des plaintes déposées contre le président d’Espace Morteau. Enquête en cours. (page 6)

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R E T O U R S U R I N F O

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Mc Donald’s à Morteau : le projet est ficelé

ÉDITORIAL

Services Le combat pour la sauvegarde des services publics en milieu rural dépasse tous les clivages politiques. On l’a vu il y a quelques semaines sur le Plateau de Maîche où La Poste a supprimé ses bureaux des Fontenelles, de Bretonvillers et du Luhier et en menace d’autres. Ces dernières semaines, la mobilisation est encore plus large avec les dis- cussions autour du maintien de la D.D.E. dans le Haut-Doubs. Les services centraux de l’É- quipement souhaiteraient, éco- nomies et loi de décentralisation obligent, supprimer des agences. Celles de Morteau, Maîche et Le Russey sont menacées. Tous les élus concernés se battent actuellement afin que l’admi- nistration ne regroupe pas tous les services de l’Équipement à Pontarlier. Chacun des maires concernés par les menaces de disparition - Joseph Parrenin à Maîche, Gilles Robert au Rus- sey et Annie Genevard à Mor- teau - défend le maintien d’un service de la D.D.E. dans sa commune. La sauvegarde des services publics dépasse aujour- d’hui tous les clivages politiques, idéologiques ou partisans. Le maintien à tout prix des ser- vices publics convainc tous les élus, quelle que soit leur éti- quette. Sans doute compren- nent-ils qu’il en va du maintien de la population, de l’emploi et du dynamisme de leur com- mune respective. Dans ces débats, certains élus prônent la création d’une D.D.E. du Haut-Doubs horloger qui serait basée au Russey. Les “Pays” étaient censés, à leur création au milieu des années 90, deve- nir des “espaces de projets”. Dix ans après la création du Pays Horloger, voilà une belle occasion de montrer l’utilité économique et sociale de cet- te entité administrative en sou- tenant d’une seule et même voix le maintien d’une D.D.E. locale. Mais il faudra bien se rendre à une évidence : le gou- vernement, quelle que soit son étiquette d’ailleurs, sera contraint de revoir l’organisation des ser- vices publics en France. Si leur maintien est indispensable, il y a certainement des économies à réaliser dans une meilleure répartition de ceux-ci. ! Jean-François Hauser

L e permis de construire doit être déposé au printemps ! L’arrivée à Morteau de l’en- seigne de restauration rapide Mc Donald’s se confirme petit à petit. Elle s’installera chemin des Pierres, sur la zone industrielle du Mondey, en lieu et place de la Société des Bétons de Mor- teau (S.B.M.). Cette entreprise déménage aux Bas-de-la-Chaux où elle construit une nouvelle centrale. “Les travaux ont débu- té. Nous avons fait le terrasse- ment et la plate-forme” indique Jacques Ruggeri, gérant de la S.B.M. Pour l’instant, le chantier est stoppé par les mauvaises conditions météo. Ils reprendront polyte dont 7 le samedi et le dimanche. Durant l’été 2004, deux accidents mortels se sont produits sur cette même route. À cet endroit, la R.D. 437 est accidentogène. “Trop” selon les services de l’État qui, au regard de ces résultats, ont reconsidéré l’ordre d’installation des nouveaux radars automatiques dans le Doubs pour intervenir en priorité sur la côte de Saint-Hippolyte. En mars, la Direction départementale de l’équipement y installera un radar automatique. Il se situera dans le sens de la descente, après le tun- nel, sur la commune de Montandon. “Cet appareil va contrôler tous les automobilistes qui descendent. Il photographiera les plaques arrière des véhicules ce qui permettra de surveiller également les motards”

dès le retour des beaux jours. “Mc Donald’s pourra disposer du terrain à Morteau dès que nous aurons déménagé. Le protocole d’accord est établi, le dossier est ficelé” dit-il. Les événements vont donc rapidement se décan- ter à la fin de l’hiver. Après Pontarlier, Morteau aura son Mc Donald’s en 2005. “Nor- malement, il faut compter 3 mois de travaux. Tout dépend de la stabilité du terrain” observe Phi- lippe Gille, le propriétaire du Mc Donald’s de Pontarlier. Cette nou- velle activité devrait générer une vingtaine d’emplois équivalent temps plein sur le secteur. On peut déjà supposer que ce

restaurant emportera l’adhé- sion du public français et suis- se. Dans les études préalables à son implantation dans le Val de Morteau, Mc Donald’s a tenu compte du potentiel que représentait la clientèle hel- vétique, plus important ici que dans la région de Pontarlier. Au total, Mc Donald’s pré- tend pouvoir drainer près de 250 000 clients par an à Mor- teau pour un chiffre d’affaires de départ estimé entre 1,2 et 1,5 million d’euros. Soit moins que la moyenne natio- nale des restaurants Mc Do qui est d’environ 2,5 millions d’euros. !

Côte de Saint-Hippolyte : attention radar ! S ur la période 1999-2003, 18 accidents ont été enregistrés dans la côte de Saint-Hip-

indiquent les services de la D.D.E. Les chauffards n’auront qu’à bien se tenir en levant le pied. “Tou- te la descente est accidentogè- ne,” c’est le cas à la hauteur du virage du Fer à Cheval. “On recense des pertes de contrô- le, des collisions frontales. Il était temps d’agir, car ici le taux d’ac- cident est deux fois supérieur à celui de la moyenne nationale sur des tronçons équivalents.” La gendarmerie nationale poin- te du doigt le comportement des motards qui ont tendan- ce à rouler plein gaz sur cet- te route sinueuse. “C’est une côte assez prisée par les grosses cylindrées” confie la brigade de gendarmerie de Montbéliard, pour qui la plai- ne de Mathay figure aussi par- mi les secteurs accidento- gènes. !

L’industrie a ses raisons pour délocaliser

À l’avenir, les entreprises auront-elles tendan- ce à investir davantage à l’étranger que sur le territoire français ? La réponse est oui, si l’on en croit une récente étude réalisée par l’union des industries des métiers de la métallurgie de Franche-Comté (U.I.M.M.). Dans cette enquête réa- lisée auprès des adhérents des Chambres Syndi- cales de la Métallurgie, il apparaît que trois raisons majeures incitent les entrepreneurs à envisager investir dans d’autres pays. Pour 44 % d’entre eux, ce serait pour des questions de coût. Pour 36 % des interrogés, ils n’auraient pas d’autre choix que celui de suivre leurs donneurs d’ordres au risque de les perdre dans le cas contraire. L’étude pré- cise que “40 % des entreprises interrogées indi- quent avoir subi de fortes pressions de leurs clients pour s’implanter à l’étranger et, dans le même temps, 2/3 des entreprises estiment être très direc- tement concurrencées par les pays à bas coûts.”

Enfin, la dernière raison avancée pour justifier une délocalisation est la recherche de nouveaux mar- chés pour 20 % d’entre eux. En filigrane de ce ques- tionnaire, les charges trop élevées qui pèsent sur les entreprises sont un facteur favorisant. Il est aussi observé que le phénomène de déloca- lisation s’accélère avec le développement de moyens de communication. “Il n’y a pas de fatalité au déclin. Il faut avoir le courage de prendre des disposi- tions comme l’Allemagne” indiquent les représen- tants de l’U.I.M.M. qui dressent un tableau moro- se sur la conjoncture. Dans le Val de Morteau, des entreprises ont délocalisé leur production. C’est le cas dans l’horlogerie mais d’autres continuent à maintenir leur niveau d’investissement sur le territoire. Fabi par exemple qui a un projet d’ex- tension rue du Maréchal Leclerc à Morteau. Les éta- blissements Burdet à Damprichard cherchent eux aussi à s’agrandir. !

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2005 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Crédits photos : C’est à dire, comité Miss France, Marie-Laure Gigon, le Liberty’s, ville de Morteau.

V A L D E M O R T E A U

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Cet avis tient lieu d’invitation à tous les donneurs et nous comptons sur votre présence. Le verre de l’amitié sera offert à la suite de cette réunion. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE des DONNEURS DE SANG du canton de MORTEAU SAMEDI 5 MARS À 19H30 Sa l l e des f ê t es MORTEAU

Justice

Deux plaintes ont été déposées à l’encontre du président d’Espace Mor- teau suite à des dysfonctionnements relevés dans la gestion des contrats emploi solidarité. Le président dément. La brigade financière enquête. Du rififi à Espace Morteau

U ne enquête est ouverte à Espa- ce Morteau suite à une double plainte déposée en juillet der- nier par deux employés (dont un a quitté ses fonctions). Ils mettent directement en cause le prési- dent de la structure suite à des dysfonc-

quête. Les informations plus précises sont pour l’instant tenues confidentielles par cette instance judiciaire qui poursuit le tra- vail de recherche afin d’établir ensuite les éventuelles responsabilités dans ce dos- sier. Préalablement à ce dépôt de plainte, une lettre avait été envoyée au procureur

explique également “ne pas être officielle- ment au courant de ces deux plaintes.” En marge de cette affaire, on peut aussi rappeler qu’en octobre 2000, deux membres du conseil d’administration ont démissionné de leur poste en signe de désaccord avec la gestion d’Espace Morteau pratiquée par le président. Il apparaîtrait qu’entre 1984, date de la création de l’association “Mor- teau Loisirs Vacances” et 2003, les assem- blées générales n’auraient a priori jamais été faites conformément aux statuts qui régissent les associations loi 1901. Le conseil d’administration serait resté inchangé depuis son origine. Affaire à suivre. ! T.C.

Morteau

Le 28 février, Anita Lonvis ouvre un salon de thé et de petite restauration à Morteau, au 25 rue de la Chaussée. Un Opéra rue de la Chaussée

tionnements relevés dans la ges- tion des C.E.S. (contrats emploi solidarité). La gendarmerie de Morteau a mené les premières investigations

de la République de Besançon par une partie du personnel pour lui demander d’engager un contrôle sur la gestion des C.E.S. Contac- té par nos soins, le président d’Es-

“La situation est régularisée.”

dans cette affaire qui n’en est qu’à ses débuts. Selon nos sources, le dossier est aujourd’hui entre les mains de la brigade financière de Dijon qui doit poursuivre l’en-

pace Morteau affirme “avoir régularisé la situation” après avoir fait “une erreur.” Il aurait réagi sans attendre suite au cour- rier envoyé au procureur. Le président

E t si on l’appelait “L’Opé- ra” ! Comme “le gâteau” ou comme “l’opéra de Marseille où étudie ma fille.” Finalement, ce nom s’est impo- sé presque de façon naturelle à Anita Lonvis qui a baptisé ain- si son salon de thé et petite res-

une nouvelle page de l’histoire de ce bâtiment. Une histoire de goût. “Nous allons proposer des pâtisseries à consommer sur pla- ce où à emporter. Notre objec- tif est d’être ouvert le midi car on va faire de la restauration rapide à base de salades, pizzas,

tauration. Et puis cette dénomination est bien adaptée aux activités annexes de cette femme de 41 ans, professeur de danse à la M.J.C.

sandwiches, tarte- lettes, etc.” dit-elle. Juste de quoi com- bler un petit creux. L’Opéra sera ouvert tous les jours de 7 h 30 à 19 heures, sauf

“Proposer des pâtisseries à consommer sur

place où à emporter.”

L’Opéra ouvre ses portes le 28 février. Il est situé au 25, rue de la Chaussée au carrefour avec la rue de la Glapiney. L’adres- se est connue des Mortuaciens. C’est là que se trouvait le café Bonnet, lieu de rendez-vous des habitants après la cérémonie dominicale. Plus tard, il devien- dra le Surabaya, l’adresse bran- chée de la jeunesse locale. L’endroit était inoccupé depuis près de 8 ans. Après deux mois de travaux, Anita Lonvis écrit

le mercredi. Pour Anita Lonvis, créer son propre salon de thé est un peu une sorte de retour aux sources. Issue de l’école hôtelière, elle a travaillé longtemps dans la restauration, tout en partageant son temps avec sa passion : la danse. C’est promis elle conti- nuera à mener de front ses deux activités. !

Renseignements : 03 81 67 27 02

Le dossier Espace Morteau est entre les mains de la brigade financière de Dijon.

Morteau

La manufacture Camille Mercier serait à nouveau en vente

Les bâtiments de l’ancienne société d’horloge- rie Camille Mercier à Morteau sont vides depuis plus de 20 ans. Le propriétaire des lieux serait prêt à s’en séparer une fois de plus.

L e spectre de la vente du bâtiment de l’ancienne entreprise Camille Mer- cier ressurgit. Son propriétaire qui vit là, déclare vouloir prendre “une décision dans les 10 jours à venir.” Cette friche industrielle qui se décrépit va peut-être enfin trouver preneur. Car depuis que la manufacture d’horlogerie a cessé son activité à la fin des années 70, les locaux se dégra- dent. Le symbole d’une époque florissante de l’industrie mor- tuacienne fait grise mine rue de l’Helvétie, en bas de ville. Dans sa démarche de valorisa- tion du centre de Morteau, la municipalité souhaiterait que cette usine désaffectée fasse l’objet d’une opération de réno- vation. Elle est classée en zone U.A., ce qui veut dire qu’elle peut être reconvertie en loge- ments. Pour cela, il faudrait que le ven-

deur et les acquéreurs poten- tiels trouvent un terrain d’en- tente sur le prix de ces murs construits dans les années 50. À plusieurs reprises, des agences et des promoteurs immobiliers ont fait des appels du pied. On a cherché des compromis, mais en vain. “Cela fait 15 ans qu’il dit vouloir s’en séparer” indique un professionnel de l’immobi- lier. Mais à chaque fois, les négo- ciations se sont soldées par un échec. “Nous l’avons visité il y a 2 ans. Le propriétaire en vou- lait près de 450 000 euros. C’est beaucoup trop cher au regard des travaux de rénovation néces- saires pour le remettre en état” indique une agence mortua- cienne. “Franchement, ça ne vaut pas plus de 300 euros du m 2 .” Certains professionnels de la place estiment que ce produit ne mérite pas un investissement supérieur à 150 000 euros. “À

L’ancienne manufacture d’horlogerie Camille Mercier est considérée comme une verrue dans le bas de ville de Morteau.

l’intérieur, c’est en piteux état. Tout est imbriqué. Une partie du bâtiment est même inutili- sable. On peut toujours faire quelque chose mais c’est très dif- ficile” remarque un promoteur. Un autre propose “ de le raser,

tout simplement.” Pour l’instant, l’ancienne manu- facture d’horlogerie est bien debout, plantée entre le champ de foire et la rue de l’Helvétie. Elle est propriété privée, et il faut faire avec. !

Anita Lonvis partage son temps entre le salon de thé et la danse qu’elle enseigne à la M.J.C. de Morteau.

DISCO Vacances

Music Plus

Le nouveau spectacle d’ Yves Lecoq

La voix officielle des Guignols de l’info sur Canal+

“Putain, 30 ans...”

Samedi 8 octobre 2005 - 20h30 31 € À VILLERS-LE-LAC

Salle des Fêtes VILLERS-LE-LAC

Maîche : Presse-vidéo Barthoulot - Le Russey : Maison de la Presse - Les Fins : Music Plus Morteau : Journal C’est à DIre, Office de tourisme, Intermarché, - Villers-le-Lac : Office de tourisme POINTS DE VENTE : Places en vente à partir du 10 mars

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V A L D E M O R T E A U

Santé

En bref

Le Val n’est pas en mal de pharmacie Les chiffres sont formels. Le Val de Morteau dispose de suffisam- ment de pharmacies pour assurer le service rendu à la population.

" Fête du timbre Les 26 et 27 février, le per- sonnage de B.D. Titeuf est le héros de la fête du timbre 2005. La Poste a créé un carnet col- lector de 10 timbres à l’effi- gie de ce truculent person- nage et de ses amis Nadia et Manu, inventés par le dessi- nateur Zep. Morteau fait par- tie des 107 villes de France à organiser cette fête excep- tionnelle qui se déroule à la sal- le du Temps Présent au Châ- teau Pertusier. " Commerce Un nouveau magasin de chaus- sures ouvre ses portes 1, rue de l’Helvétie à Morteau à par- tir du 25 février. Autre ouver- ture prochaine : un restaurant grec, à la place du bouchon lyonnais au bas de cette même rue de l’Helvétie. " Diaporama Samedi 26 février à 20 heures, à la salle Pierre Ducreux à Maîche, l’association d’esca- lade Verticool vous invite à venir rencontrer Christophe Tattu qui a pénétré au cœur de l’Hima- laya à vélo. Un diaporama raconte ce voyage. “Au loin l’Himalaya” retrace en ima- ge l’épopée de ce cycliste accompagné dans son aven- ture de Virginie Tattu. Ensemble, ils ont franchi les plus hauts cols routiers du monde et connu l’aridité du “Petit Tibet.”

cise le conseil de l’ordre en s’ap- puyant sur la carte démo-géo- graphique des officines de 1999 pour justifier son propos. Ce document donne la situation précise de chaque établissement en fonction des bassins de popu- lation et des habitudes de consom- mation des personnes à l’échel- le régionale. Dans le détail, pour ouvrir une pharmacie dans une commune, elle doit compter au minimum 2 500 habitants. “On attribue une population à une pharmacie. Nous raisonnons en deux tranches : pour les agglo- mérations de moins de 30 000 de 30 000 habitants c’est une pharmacie pour 3 000 habitants” poursuit l’organisme profes- sionnel. C’est évident, Montle- bon ne rentre pas dans les cri- tères. Par contre, il est plus probable de voir déménager la pharmacie des Fins qui devrait s’installer dans un nouveau bâtiment à proximité de la salle polyvalen- te d’ici à l’horizon 2006-2007. Pour l’instant, ce n’est encore qu’un projet dont il reste à affi- ner les contours. Mais qu’il s’agisse d’un transfert ou d’une création, la législation régit strictement l’évolution du commerce pharmaceutique sur le territoire. “Même pour un trans- fert d’activité, il est nécessaire d’en formuler la demande. En habitants, il est consi- déré qu’une pharmacie pour 2 500 habitants est suffisante. Pour les agglomérations de plus

général, le motif de la requête est l’amélioration du service ren- du. Une étude devra le confirmer. Mais s’il s’avère que le trans- fert peut nuire à l’activité des autres pharmaciens du secteur, il est possible qu’il soit refusé.” Le conseil de l’ordre et la Direc- tion des affaires sanitaires et sociales ont un avis à donner sur ce genre dossier. Mais c’est au préfet que revient la décision d’accorder ou non l’ouverture ou le transfert d’une pharmacie en fonction des éléments d’in- formation dont il dispose. Il arri- ve parfois que des pharmacies créations d’officines en Franche- Comté qui remontent à l’année 2000 sont dans cette situation. “Il y en a une à Besançon, une à Étalans et une à Dampierre (Jura). Celle de Besançon a fer- mé et c’est en cours pour celle de Dampierre” annonce le conseil de l’ordre. Preuve qu’on ne badine pas avec cette législation. Certains diront qu’elle est favorable au lobby pharmaceutique qui est hermé- tique à toute nouvelle création susceptible de durcir la concur- rence. D’autres se retranchent derrière les chiffres. Il y a 436 pharmacies en Franche-Comté actuellement, une dotation suf- fisante comparée au nombre d’ha- bitants. ! T.C. soient créées contre avis préfectoral, “ce qui peut donner suite à des poursuites judiciaires.” Les trois dernières

E st-il envisageable que soit créée dans le Val de Mor- teau une nouvelle phar- macie ? Selon le conseil de l’ordre des pharmaciens, la réponse est “non.” Avec ses 7 officines, cet- te partie du Haut-Doubs est suf-

fisamment dotée. Dans ces condi- tions, il est donc peu probable que Montlebon puisse proposer un jour ce genre de service contrairement aux hypothèses émises à certaine une époque. La raison est mathématique. Cet-

te commune ne dispose pas d’un nombre suffisant d’habitants pour prétendre à une pharma- cie. “Par arrêté préfectoral du 5 avril 2002, Montlebon est rat- taché à Morteau, ainsi que Four- nets-Luisans et Les Combes” pré-

“Montlebon est rattaché à Morteau.”

Le Val de Morteau a suffisamment de pharmacies pour ne pas en accueillir une de plus.

Le Bowling Club Sportif des Fins pousse sa première boule Le club de bowling des Fins a été créé début février. Il disputera bien- tôt un premier match contre l’équipe d’Yssingeaux. Les Fins

T hierry Mesnier-Pierroutet fait partie de cette génération de jeunes cavistes passionnés. Enthousiaste et curieux, il est de ceux qui arpentent les vignobles dans toute la France pour dénicher un pro- ducteur et un vin dont les arômes tiennent le palais en éveil. “Je travaille en direct avec des vignerons respectueux de leur terroir et de leur vigne qu’ils ne traitent pas systématiquement. Chez ces professionnels-là, le niveau de qua- lité du vin en est de toute façon meilleur.” Dans sa quête, Thierry Mesnier-Pierroutet découvre des vins de caractère, dont il apprend à connaître à la fois leur terre d’origine et les conditions dans lesquelles ils sont fabriqués. Cette démarche est sa manière à lui de garan- tir la traçabilité des produits qu’il vend ensui- te à Terra Vinéa, sa cave située 11, rue de la Fruitière à Montlebon. C’est là qu’il vous invite à venir partager sa passion du vin et l’histoire qui accompagne chaque cru présenté en rayon. Bientôt aux vins français viendront s’ajouter les vins d’Europe. L’écouter, c’est déjà voyager et comprendre que “le prix ne fait pas la qualité d’un produit.” Au total, 250 sortes de vins (et 60 sortes de bières) sont disponibles à des tarifs acces- sibles à tous les budgets. Ici, on peut com- mander du vin qui n’est pas en magasin ou acheter une simple bouteille, l’essentiel pour Thierry Mesnier-Pierroutet est de se faire plai- PUBLI-INFO I I Terra Vinéa une terre de vin à Montlebon Thierry Mesnier-Pierroutet vous accueille dans sa cave à vin, Terra Vinéa, pour vous faire découvrir des vins de caractère à tous les prix. “Je travaille en direct avec des vignerons.”

C’ est fait ! le Bowling Club Sportif des Fins est né. Depuis le 1 er février, les 16 premiers adhé- rents se sont mis en piste au Liberty’s. La petite équipe est entraînée par Éric Loll, à la fois responsable du complexe et un des meilleurs joueurs de Franche-Comté. Il est épaulé dans son rôle d’entraîneur par Louis Michelot, trois fois cham- pion de France et une fois cham- pion du monde. Un crack ! Les joueurs se retrouvent tous

les mardis soir à partir de 19 heures pour affiner leur stra- tégie. Au programme de l’en- traînement doublé d’une partie théorique pour les nouveaux

plus compliqué qu’il n’y paraît. Éric Loll rappelle qu’il faut “de la précision, de la régularité dans la pratique de ce jeu qui reste accessible à tout le mon- de” , et cela dès l’âge de 7 ans.

arrivants (connaissance des pistes, choix de la boule, effet à donne…). La séance se termine par une mise en pra- tique des consignes

Premières rencontres inter-club de la région.

C’est à la demande des mordus du bowling des Fins que le club est né. À force de pratique, ces

sous l’œil avisé des professeurs. Au premier abord, le bowling ne présente pas de difficultés particulières. Mais ce sport est

joueurs atteignent aujourd’hui en moyenne un score de 180 points, “un bon niveau” com- mente Éric Loll. Le bowling club des Fins a donc de bons atouts pour faire de la compétition en équipe, en doublette ou en triplette. Plusieurs contacts sont pris avec d’autres bowlings pour orga- niser la première rencontre inter-club régionale, qui se déroule davantage dans un esprit de convivialité que de compétition. En attendant, Éric Loll a fait une demande d’ho- mologation des pistes à la fédé- ration française de bowling, un passage obligé pour organiser des compétitions. D’ailleurs, un match entre Les Fins et Yssin- geaux (Haute-Loire) se dérou- lera bientôt au Liberty’s. Espa- ce de loisir, il deviendra un lieu de compétition. ! Bowling Club Sportif des Fins : 03.81.67.92.32 http://libertys- bowling.monsite.wanadoo.fr

sir. Il prend le temps de conseiller chaque client sur le choix du produit et les plats avec les- quels il se marie. Ce fin connaisseur des arômes est en mesure de vous proposer le vin le mieux adapté à votre menu et à votre budget. Pour ceux qui voudraient pousser le bouchon de l’œnologie un peu plus loin, sachez que ce caviste convie régulièrement un vigneron à venir faire déguster sa pro- duction et parler de son métier. ! Thierry Mesnier-Pierroutet vous fait partager sa passion pour le vin. En plus des bouteilles, il propose à la vente un choix de carafes et de verres spéciaux.

TERRA VINÉA 11, rue de la Fruitière à Montlebon Tél.-Fax : 03 81 67 52 88

Le club de bowling des fins compte 16 licenciés.

Le Pays de Maîche EN MOUVEMENT S P É C I A L P L A T E A U D E M A Î C H E 9

Économie, projets municipaux, vie associative, aménagements routiers, l’actualité est en mou- vement sur le Pays de Maîche. Dans cette édi- tion spéciale, le journal C’est à dire a choisi de s’arrêter sur certains thèmes qui font débat en ce moment dans ce secteur du Haut-Doubs. À Charquemont, la municipalité joue la carte du tourisme en investissant dans la réhabilitation du site des Échelles de la mort, un endroit spec- taculaire, paradis des randonneurs. À Maîche, l’assainissement est un des dossiers en cours, caractérisé par la construction d’une nouvelle station de traitement des eaux usées qui servi- ra à 5 communes. Du côté de Goumois, on attend la pose d’une antenne relais qui va per- mettre à chacun d’utiliser son téléphone por- table au fond de cette vallée. Tous ces projets sont sur la table de travail. Certains en sont à leurs balbutiements, d’autres en phase finale. Le point dans ce dossier.

Route R.D. 437 : une route à valoriser Le Conseil général du Doubs réfléchit à des aménagements sur la R.D. 437 entre Pontarlier et Pays de Montbéliard. Des tronçons de dépassement vont permettre d’améliorer les conditions de circulation sur cet axe structurant.

L’ automobiliste apprend vite à calmer ses ardeurs sur la R.D. 437 entre Morteau et Pont-de-Roide. Avec ses deux courts créneaux de dépassement (dans le sens mon- tant) à hauteur de Bonnétage et dans la côte de Saint-Hip- polyte, cette route départe- mentale n’est plus adaptée aux évolutions de trafic d’un axe structurant comme celui-ci. Entre Les Fins et Bonnétage, le nombre de voitures est passé de 3 490 en 1993 à 4 823 en 2003 de l’Équipement. “Il faut autant de temps pour aller de Maîche à Montbéliard que de Maîche à Besançon alors que c’est moins loin” lance Christine Bouquin, conseillère générale du canton de Maîche. Les élus du Plateau sont unanimes sur la nécessi- té d’aménager de nouveaux cré- neaux de dépassement sur cet- te voie. “Entre Bonnétage et Le Russey, je pense qu’il serait pos- sible de créer un tronçon de dépassement ainsi qu’à la hau- selon les données de la D.D.E. “Pour une route départemen- tale, le trafic est rela- tivement important” notent les services

teur du Narbief” suggère Jose- ph Parrenin vice-président de la Région et maire de Maîche. Les propositions vont bon train pour valoriser cette dorsale qui longe la frontière sur 200 km entre Oyonnax et le Pays de Montbéliard. Des études ont été faites par la Région et le Dépar- tement, mais pour l’instant rien n’est encore arrêté sur les éven- tuels aménagements à prévoir et leur localisation. Le Conseil général a néanmoins annoncé qu’il s’engageait à réaliser un prochaines années. D’ores et déjà, la collectivité a prévu de sécuriser la côte de Saint-Hip- polyte en construisant une voie de détresse pour les camions. Un bon début ! Pourtant, l’avenir reste teinté de perplexité pour les élus du Plateau, depuis que cette route est classée “route touristique.” Cette qualification signifie que la volonté politique est de fai- re de la R.D. 437 une route de “balade” agrémentée d’aména- avant-projet som- maire d’itinéraire d’ici 2006, afin de définir les priorités d’interventions sur cet axe pour les 6

gements paysagers comme le souhaite le Conseil régional. Un point de vue trop restrictif selon la majorité des responsables poli- tiques locaux qui souhaitent au contraire que l’on tienne comp- te du caractère économique de l’axe du Jura. L’intérêt d’investir sur cette voie est de désenclaver le Plateau de Maîche en fluidifiant le trafic. “Il n’est pas question de faire de la R.D. 437 qu’une route de bala- de. Elle doit aussi être un sup- port au développement de l’éco- nomie locale” insiste Christine Bouquin. Il ne s’agit pas seu- lement de planter des petites fleurs à l’entrée des agglomé- rations pour rendre la route jolie, mais de raisonner en terme de rapidité de déplacement. “Qu’on fasse des aménagements tou- ristiques d’accord, mais ne per- dons pas de vue que c’est un axe structurant pour le Haut-Doubs et son tissu industriel.” Une polémique enfle entre le Conseil général et le Conseil régional dont les points de vue divergent sur la valorisation de la R.D. 437. “La Région souhaite intervenir dans le cadre de pro- jets paysagers sur la route tou- ristique des montagnes du Jura.

Le maire de Maîche aimerait que des créneaux de dépassement soient prévus à hauteur du Narbief et entre Bonnétage et Le Russey.

“Ne perdons pas de vue que c’est un axe structurant.”

manque d’ambitions selon cer- tains élus du Plateau qui aime- raient que d’autres créneaux de

dépassement soient étudiés entre Maîche et Morteau, sans parler pour autant de 2 x 2 voies. !

Maintenant, on nous reproche de ne pas tenir suffisamment compte de l’aspect économique de cet axe dans notre démarche” note Joseph Parrenin qui ajou- te : “Il n’est pas question pour nous de nous substituer au Conseil général qui a la compé- tence routière. C’est donc à lui de définir ses priorités en matiè- re d’aménagement.” Pour l’instant, deux créneaux de dépassement - seulement - sont prévus sur la R.D. 437 à Montbenoît et Noirefontaine. Le projet du Conseil général (qui alloue pourtant 49,2 millions d’euros pour les routes en 2005)

R.D. 437 : le trafic en chiffres

Localisation

Tout véhicule

Poids lourds

Morteau Les Fins

10 761

709 538 485 404

Les Fins à Bonnétage Bonnétage Frambouhans Frambouhans Maîche Maîche Maison Rouge

4823 5862 4912 4215

353 Relevés effectués par la Direction départementale de l’équipement en 2002 et 2003. Moyenne journalière.

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