Journal C'est à Dire 119 - Février 2007

V A L D E M O R T E A U

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La communauté de communes fait son cinéma La capacité du cinéma le Paris ne changera pas. Mais la communauté de communes du Val de Morteau, propriétaire des lieux, va changer le sens de projection pour des raisons de cohérence de ce lieu culturel. Morteau

L es travaux de rénovation du cinéma le Paris à Morteau doivent débu- ter le 1 er avril. L’opéra- tion est pilotée par la commu- nauté de communes du Val de Morteau, propriétaire des lieux. L’architecte du projet, Patrick Masson, a été désigné. Il faut maintenant retenir les entre- prises qui interviendront sur le chantier qui va modifier en pro- fondeur la physionomie du ciné- ma. “Nous allons changer le sens de projection” expliquent les ser- vices techniques de la collectivi- té. Cela signifie qu’il faut inver- ser la pente de la salle. L’intérêt de ce choix est de donner plus de cohérence à cet endroit. L’entrée des spectateurs se fera par la caisse actuelle qui sera restau- rée. Ils n’auront plus à passer par l’extérieur après avoir ache- té leur billet, pour aller s’instal- ler dans leur fauteuil, comme

c’est le cas actuellement. Par contre, le gabarit de la sal- le ne sera pas modifié, tout com-

système de sonorisation sera conservé et amélioré. Tout le res- te, jusqu’à la cabine de projec- tion sera changé.

me le nombre de places qui reste stable. “Nous ne pouvons pas aug- menter la capacité dans ce bâtiment qui fait 6m de large.” Le nombre

“Nous sommes subventionnés dans cette opération.”

La communauté de communes du Val de Morteau a acquis le cinéma le Paris pour la somme de

de places est donc arrêté à 112 avec en plus quatre places réser- vées aux personnes handicapées. De l’équipement actuel, seul le

135 000 euros en 2005. Elle va investir 316 000 euros (hors taxes) dans ce projet dont 41 000 euros dans le matériel de projection. “Nous sommes subventionnés dans cette opération. Le Conseil général participe à hauteur de 30 % de l’investissement immo- bilier, le Conseil régional appor- te 20 % pour acheter les fauteuils et le matériel de projection. Enfin, le C.N.C. (centre national du ciné- ma) finance 20 % de l’intégrali- té.” Les travaux devraient s’étendre sur une durée de cinq mois. La communauté de communes attend de cette salle généraliste qu’elle conserve une fréquenta- tion au moins équivalente à cel- le actuelle qui est de 19 000 entrées par an en moyenne. Le Paris gardera son nom et la rue qui l’abrite sera rénovée.

La communauté de communes investi 316 000 euros hors taxes dans ce projet.

En bref…

Kick-boxing Le Mortuacien Jean-Pierre Machabert a obtenu son bre- vet fédéral d’entraîneur de kick- boxing et disciplines associées. Orchamps-Vennes La troupe de théâtre d’Or- champsVennes la Boîte à Cas- Choux présente : “Espéces menacées”, une comédie en deux actes de Ray Cooney. Les 3, 9, 11, 17, 23, 24, 31 mars et les 1 er et 8 avril à la salle des fêtes. Renseigne- ments au 03 81 43 62 11.

Le café des parents est ouvert ! Les Fins

gens et de générer de l’entraide” explique Marie-Jeanne Pugin. Il semble en effet que tous les parents se posent les mêmes questions sur les “bonnes” manières d’élever les enfants. Mais faute de dialogue avec d’autres personnes qui auraient peut-être vécu des situations iden- tiques et trouvé des solutions, ils finis- sent par décrocher. “Si, lors de ces rencontres, les parents se parlent entre eux, alors c’est gagné.” La première soirée est programmée le 12 mars à la salle de convivalité aux Fins (juste à côté de l’église). Le thème rete- nu est “poser des limites à son enfant, oui mais lesquelles ?” Vaste sujet à débattre autour d’un “café-tisane.”

Les parents se sentent parfois dému- nis dans l’éducation de leurs enfants. Des solutions sont possibles, il suffit par- fois d’en parler avec d’autres parents. C’est le but du café des parents. D evenir parents, ça s’apprend. Le che- min n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Il faut l’admettre : les parents se sentent parfois démunis face au com- portement de leur enfant.

C’est en partant de ce constat que Marie- Jeanne Pugin, psychologue, a créé le “café des parents.” Il ne s’agit pas d’un café au sens propre du terme mais de conférences- débats qu’elle organise chaque mois aux- quelles sont invités à participer tous les parents, qu’ils aient ou non des problèmes avec leurs enfants. “Sur le principe, je com- mencerai par une conférence d’une demi- heure sur un thème précis, ensuite je m’ef- facerai et ce sont les parents qui échange- ront entre eux dans un contexte convivial. L’idée pour moi est de faire se rencontrer les

Audition Nadler

est à votre écoute Nouveau confort, nouvelle technologie,

Audition Nadler vous accueille dans un espace plus grand, avec un parking juste devant.

l’audioprothésiste Audition Nadler a changé d’adresse pour mieux répondre aux exigences de sa clientèle.

L’ audioprothésiste Frédéric Nad- ler, vient de quitter ses bureaux Grande rue à Morteau pour s’installer dans de nouveaux locaux, 3 route du Pré des Combes face à Intermaché aux Fins. Il change d’adresse au bénéfice d’un laboratoire plus vaste et mieux adapté à son acti- vité. Le nouvel espace de 90 m 2 est seg- menté en plusieurs îlots distincts, ce qui permet à ce professionnel d’accueillir sa clientèle dans les meilleures condi- tions possibles. “En plus de l’espace attente, il y a désormais un endroit où sont présentés les accessoires com- me des casques pour écouter la télévi- sion ou des téléphones adaptés aux per- sonnes malentendantes qui peuvent essayer ce matériel sur place” explique Frédéric Nadler. En déménageant, il s’est équipé d’une cabine audiométrique de la dernière génération qui mesure avec précision l’audition de chacun et permet ensuite de trouver l’appareil auditif le mieux adapté au degré de surdité de la per- sonne. La technologie est au cœur de ce métier. Elle est à la fois au service du profes-

sionnel et du patient qui voit son confort auditif s’améliorer. L’ap- pareillage se miniaturise, ce qui permet de le dissimuler facilement. Il est de plus en plus performant.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

“C’est du sur-mesure invisible et efficace. Avant, il y

“Nous offrons une garantie de quatre ans.”

avait toujours un compromis. Un petit appareil par exemple était moins performant. Ce n’est plus le cas.” Grâce à ces avancées techniques, les malentendants ont moins de complexes à pousser la porte d’un audioprothésiste. “Nous avons des solutions à tous les problèmes appareils très discrets et toujours plus modes.” À chaque visite, Fré- déric Nadler remet à son client un devis sur lequel figure un détail précis des remboursements auquel il peut prétendre. “Nous offrons une garantie de quatre ans qui prend en charge la perte, la pan- dès le plus jeune âge avec des

public est plus vaste, mais le laboratoire est facile d’accès grâce au parking qui permet de stationner juste devant.

ne, le vol ou la casse de tous les appareils auditifs.” En s’installant à proximité d’In- termarché, Audition Nadler ren- force sa qualité de service à double titre. Non seulement la surface d’accueil du

NOUVELLE ADRESSE

3, Route des Combes - 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 62 50

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