Journal C'est à Dire 119 - Février 2007

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S P É C I A L P L A T E A U D E M A Î C H E

Bonnécuelle, de père en fils Maîche Depuis le mois de novembre, les Constructions Bonné- cuelle ont changé de mains. Des mains toutes proches, puisqu’il s’agit de celles de David et de Cédric, les fils du fondateur de l’entreprise.

Le nouveau visage de l’atelier musical Charquemont Séverine Cucherousset a repris l’école de musique de Didier Faivre. Avec son propre tempo, elle imprime sa marque dans cet atelier musical à l’ambiance familiale qui continue à recruter de jeunes élèves.

bonne entente fraternelle. “On a cha- cun notre domaine et nous ne sommes pas sur les pieds l’un de l’autre. Mais nous restons actionnaires tous les deux, et nous prendrons les décisions à venir ensemble.” Pour le futur proche, en tout cas, les grands changements ne sont pas enco- re de mise. “Il faut tout d’abord digé- rer cette succession explique David Bon- nécuelle. Après, il y aura certainement des investissements ou d’autres choses dans ce genre.” Car il est vrai que le secteur d’activité de l’entreprise se développe. “Il y a un marché très porteur pour les construc- tions ossature bois” se réjouit le gérant. “Bien sûr, le coût de ces matériaux fluc- tue énormément. Le bois, par exemple, a subit une hausse de 5 à 10% en jan- vier. Nous sommes donc obligés de revoir les tarifs une fois par an.” Mais entre l’engouement pour la construction en particulier, et pour le développement durable en général, les affaires s’annoncent florissantes, avec une chiffre d’affaire pour 2006 de 800 000 euros. “Il y avait du retard à rattraper en bâtiment, notamment en Franche-Comté. Et le bois a plein d’avan- tages, que ce soit en énergie ou en ther- mie… souligne David Bonnécuelle. On y vient petit à petit, à parler isolant et panneaux solaires. On commence à avoir un peu de demande sur ce sujet. Ce ne sont que les prémisses. Mais cela va s’ac- centuer, je crois, aumoins dans les années proches.” Un petit holà tout de même : “On ne pourra pas non plus se lancer dans de grandes innovations. Nous tra- vaillerons à notre échelle d’artisan.” J.C.

L e père d’abord. Les fils ensui- te. Dans la catégorie trans- mission familiale, l’entreprise de construction de bois Bon- nécuelle a commencé doucement son chemin il y a quelques mois. Fondée en 1979 par Denis Bonnécuelle, les Constructions du même nom se sont d’abord dirigées vers le tous travaux, mais à partir de bois. Petit à petit, le champ d’action de l’entreprise s’est sin- gularisé dans les chalets et maisons. À partir de modèles-types, le client adapte sa demande à ses envies. Avec bien sûr, toujours, le bois en toile de fond.

Mais cette évolution s’est également accompagnée cet hivers d’un change- ment de direction. David, le fils, a repris la gérance, tandis que son frère, Cédric, s’occupe des chantiers. L’un au chaud, dans les papiers, l’autre, contre le vent au contact des échardes, la transition s’est faite “naturellement” , au dire de David Bonnécuelle. “Cela fait un moment que ce changement se préparait. J’ai fait des études longues, dans le but de reprendre ce poste. Mon frère, par contre, a fait un C.A.P. et un B.E.P. pour continuer à suivre les travaux sur le terrain.” Des choix per- sonnels donc, qui n’entament pas la

V oilà plus de 20 ans que Séve- rine Cucherousset fait de la musique. Pourtant, l’enseignante est encore toute jeune, elle n’a que 27 ans. C’est elle qui en octobre der- nier a repris les rênes de l’école de musique lancée en son temps par Didier Faivre, parti sous d’autres cieux pari- siens. Synthé, piano, orgue et accordéon : c’est le menu des cours proposés par Séve- rine Cucherousset. “Je prends les élèves à tout âge. La preuve, l’âge de mes élèves varie en ce moment de 5 à 74 ans” obser- ve le professeur. À l’atelier, c’est le syn- thétiseur qui rencontre le plus de suc- cès, “surtout chez les plus jeunes.” L’ac-

cordéon, on le choisit plus “à partir de 60 ans.” Séverine Cucherousset a suivi les cours du conservatoire d’accordéon de Dijon, elle est titulaire du concours de l’A.P.H. (association des professeurs Hohner) au niveau excellence. L’inscription à l’atelier est possible tout au long de l’année. Les cours indivi- dualisés sont facturés 55 euros par mois, quel que soit le niveau de l’élève. En complément de ses fonctions de res- ponsable de l’atelier musical de Char- quemont, Séverine Cucherousset est musicothérapeute. Une autre corde à l’arc à cette passionnée qui ne vit donc que de musique.

Renseignements au 03 81 68 68 80 ou 06 13 13 07 97

Séverine Cucherousset, responsable de l’atelier musical a de Charquemont.

Le présent et le passé: David Bonnécuelle pose devant l’un des premiers modèles de chalets.

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