Journal C'est à Dire 158 - Septembre 2010

R E T O U R S U R I N F O

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Pas de Lidl au Russey

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Un nouvel exploitant au cinéma “Le Paris”

ÉDITORIAL

Lʼ article paru le mois der- nier dans nos colonnes, consacré à lʼaccueil péri- scolaire des enfants scolarisés à Morteau, nʼa pas vraiment été apprécié par le maire de Morteau, Annie Genevard, qui défend bec et ongles la poli- tique sociale menée dans sa commune. Selon M me Genevard, le problème pointé du doigt dans lʼarticle - à savoir lʼabsence de solutions dʼaccueil le mercredi matin -, est provisoirement réglé. “Nous avons trouvé une solution pour la rentrée afin de complé- ter ce seul créneau qui n’était pas encore couvert en matière de gar- de d’enfants” tient à préciser Madame le maire qui nʼa pas caché sa colère de voir dénon- cée une carence qui différenciait Morteau de la plupart des autres communes du Val, bien pourvues D e Lidl il nʼy aura point au Russey. Cette décision nʼest pas la conséquence de la farouche opposition menée par Super U fin février ou par certains habitants : elle serait la résultante dʼun choix com- mercial de lʼenseigne spéciali- sée dans le hard-discount qui a revu son idée dʼinstallation dans la zone commerciale des Ron- deys en raison dʼune zone de chalandise jugée trop petite. “J’ai appris que Lidl ne viendrait pas il y a environ un mois par l’intermédiaire d’un représentant du groupe” explique le maire du Russey Gilles Robert. Sur les 25 000 m 2 de zone, la moitié est encore commercialisable. 7 500 m 2 ont des options de réser- vations. Rappelons que lʼannonce de lʼinstallation de Lidl avait créé un vif émoi chez les salariés de Super U, inquiets de lʼarrivée dʼune concurrence directe alors que leur est magasin fut - et est toujours - le moteur de la zone. De lʼémoi, il y en eut également chez certains habitants qui eux, désiraient un Lidl. La commu-

Girouettes “Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c’est le vent…” affir- mait en son temps le succulent Edgar Faure. Alors les maires P.S. des grandes villes de France sont- ils des girouettes ou alors est-ce le vent de la politique nationale qui les fait ainsi changer de discours ? Par exemple, le maire de Besan- çon Jean-Louis Fousseret nʼa pas exclu, loin de là, lʼhypothèse dʼune candidature aux législatives de 2012, au nom, a-t-il argué, de la sacro-sainte nécessité de “chan- ger de système.” Ne soyons pas dupes : le P.S. national pousse- ra ses barons locaux, maires des grandes villes, à la grande recon- quête du pouvoir que la gauche attend maintenant depuis des lustres. Cʼest donc au nom de la mission de laquelle il se sentirait investi que le maire de Besançon retournera à la bagarre des légis- latives, lui qui affirmait, pas plus tard que lors des dernières muni- cipales, quʼil souhaitait ne plus se consacrer quʼà sa ville et à son agglomération. Sans doute y a- t-il chez M. Fousseret et dʼautres barons du P.S. non parlementaires une pointe de frustration par rap- port aux maires et de présidents de collectivités locales, quasiment tous sénateurs ou députés… On peut le comprendre. Mais là où le discours confine à une certaine hypocrisie, cʼest quand le maire de Besançon affirme que le jour où une loi prévoirait lʼinterdiction totale du cumul, il serait le premier à la voter ! Ce partisan du non- cumul serait donc intellectuelle- ment immunisé contre le remords puisque le cumul est encore auto- risé ! C.Q.F.D. Cette posture, que Jean-Louis Fousseret ne sera pas le seul à adopter dʼici 2012, loin de là, finit de faire tomber ce véri- table leurre que tentent encore de nous agiter la plupart des dirigeants de gauche quand ils disent sʼoffusquer contre les cumulards intempestifs. Nʼétait-ce pas Arnaud Montebourg, drapé dans son cos- tume de parangon de droiture, qui tirait à boulets rouges sur le cumul lorsquʼil nʼétait que député ? On ne lʼentend plus sur le sujet depuis quʼil est également président du Conseil général de Saône-et-Loi- re. Jean-Louis Fousseret aurait eu autrement plus de panache de camper sur ses convictions dʼantan. Mais les bonnes intentions sont aussi volatiles que le vent… J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Frédéric Car- taud, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2010 Crédits photos : C’est à dire, Festi’Maîche, Foxazik, Mairie de Morteau, Mélibée, Rhin et Danube, Tag Heuer, Tissot

en matière de périscolaire. Et Annie Genevard de rappeler les principales actions en matière de petite enfance engagées depuis plusieurs années : études sur- veillées gratuites pour les familles, activités sportives et culturelles midi et soir gratuites pour les familles, accueil le matin avant lʼécole dès 7 heures moyennant une participation de 2 euros par séance, etc. Il ne manquait donc plus que ce créneau du mercre- di matin, désormais comblé à entendre le maire de Morteau qui a réservé deux places au Chat Perché, en attendant une solu- tion plus pérenne que la muni- cipalité, nous lʼavions dit, est en train dʼétudier avec la M.J.C. de Morteau. Le Chat Perché et la M.J.C. sont subventionnés par la ville de Morteau à hauteur de 240 000 euros chaque année. Cette annonce du renoncement de Lidl permet à Super U dʼaborder les fêtes de fin dʼannée dans la sérénité : “On sait qu’il n’y a pas une zone de chalan- dise extensible et il n’y a pas 30 000 clients devant la porte. Nous avons défendu nos convic- tions et nous demandons à la mairie qu’une commission pour promouvoir la zone soit créée afin qu’elle bouge” dit Laëtitia Vermot, directrice du Super U. Le maire Gilles Robert en est conscient : “Il y a d’autres commerces à fai- re venir dans notre zone, qui seraient moins concurrentiels. On va travailler en concertation avec Super U” , explique-t-il. ne était divisée. Lors dʼun conseil municipal original où devait être prise la décision dʼoffrir la pos- sibilité de sʼinstaller aux Ron- deys, 50 salariés du Super U avaient débarqué dans la salle située au premier étage de la mairie pour faire connaître et entendre leur mécontentement. Le conseil avait voté “pour” lʼarrivée du hard-discounter à 10 voix contre 8. Une décision aujourdʼhui caduque.

L e cinéma Le Paris à Morteau a un nouvel exploitant-gérant depuis le 15 septembre. Jean-Charles Gabireau a signé un contrat de location-gérance de six ans renouvelables avec la communauté de communes du Val de Morteau, propriétaire des lieux. Suite à des difficultés dʼordre personnel, la précédente exploi- tante avait lâché la gestion du Paris en catastrophe en janvier dernier, gestion reprise en main en régie par la collectivité en atten- dant de trouver une solution. Cʼest donc sur de nouvelles bases que redémarre Le Paris. Jean-Charles Gabireau, exploi- tant dʼun autre nouveau cinéma à Poligny, affiche ses ambitions. “Nous allons augmenter le nombre de séances, jusqu’à 19

cinéma dʼici Noël dʼun projec- teur numérique 3D, indispen- sable selon lui dans lʼavenir. La fréquentation du Paris doit aug- menter “d’au moins 20 %” dʼaprès M. Gabireau.

par semaine, fonctionner du lun- di au dimanche, sans relâche et travailler beaucoup plus avec les associations locales. L’idée est de faire bouger autrement Le Paris” insiste le nouvel exploi- tant qui a le projet dʼéquiper son

Petite enfance :

Morteau réagit

Un nouveau site Internet est lancé pour Le Paris : www.lesecransfrancomtois.fr

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Le Chat Perché assure désormais un accueil le mercredi matin.

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