Visa pour les Etats-Unis

• La culture de l’entrepreneuriat L’entrepreneuriat est souvent associé au rêve américain, comme faisant partie de l’ADN du pays. L’appellation de self-made man ou self- made woman (un ou une autodidacte) consti- tue un titre honorifique que les Américains admirent 11 . Le système éducatif incite les élèves dès le plus jeune âge, à travers des programmes et des ateliers, à développer des projets comme des stands de vente de biscuits ou de limonade afin qu’ils puissent acquérir les compétences nécessaires à la création et la gestion d’une entreprise. À titre d’exemple, en vendant leur gamme de gâteaux secs aux États-Unis, les girl scouts affichent un chiffred’affaires de600mil- lions de dollars par an 12 . • Le droit à l’erreur Aux États-Unis, l’échec n’est pas une fin en soi mais fait partie de l’apprentissage. Il est même l’objet d’un enseignement dans les universités américaines afin de comprendre d’où il provient et comment il peut être évité 13 . Le valoriser per- met ainsi de s’affranchir enpartiede lanotionde peur liéeà la créationet à l’innovation 14 . Thomas Edison, l’inventeur de la lampe électrique, ne disait jamais qu’il avait échoué, mais qu’il avait trouvé des solutions qui ne fonctionnent pas 15 .

Les entrepreneurs résilients qui apprennent de leurs échecs et utilisent ces apprentissages pour faire mieux la fois suivante sont ceux qui ont le plus de chances de réussir 16 . Nombreux sont les exemples d’entrepreneurs américains à succès ayant un jour connu l’échec. Le père du for- disme, Henry Ford, avait échoué à deux reprises avec ses premières sociétés de construction automobile 17 ; plus récemment, Jeff Bezos avait échoué avec un site Internet de vente aux en- chères avant de finalement créer Amazon 18 . Le Chapter 11 (chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites) montre qu’une seconde chance est possible : la faillite d’une entreprise aux États- Unis ne marque pas l’arrêt de son activité. Par exemple, le Chapter 11 offre le temps aux entre- prises, face à leurs créanciers, de s’améliorer et de corriger les erreurs passées. De nombreuses grandes entreprises américaines comme Ame- ricanAirlines, Converse, Marvel Entertainment 19 ou encore General Motors 20 ont un jour eu recours à ce fameux Chapter 11.

POUR ALLER PLUS LOIN :

Vous trouverez plus d’exemples illustrant les spécificités de la culture américaine en vous référant à l’Atlas culturel disponible en ligne : https://culturalatlas.sbs.com.au/ american-culture.

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