Visa pour les Etats-Unis
RETOUR D’EXPÉRIENCE Raphaël Bord, premier membre du Residency Program de Crédit Agricole dans la Bay Area, maintenant Product Manager Digital à New York
B I Boston
Raconte-nous ton expérience de référent du groupe Crédit Agricole à San Francisco et tes interactions avec les startuppers que tu y as rencontrés.
En septembre 2017, alors chargé de mission au sein de la Direction Stratégie Groupe chez Crédit Agricole S.A., j’ai eu la chance de faire partie de la première expédition du Residency Program du groupe Crédit Agricole à San Francisco. Hébergé au sein de l’Applied Innovation Exchange de Capgemini, ce programme permettait à des employés du Groupe de s’imprégner de la culture de l’innovation chère à la Silicon Valley, d’en développer les codes et d’identifier des innovations disruptives à mettre en place en France. À l’époque, je me rappelle avoir été surpris de voir à quel point l’écosystème était riche et les personnes ouvertes au networking ; startuppers, mais également VC, corporate innovators, technologistes – en quelques semaines, j’avais déjà un carnet d’adresses bien fourni. Toujours dans une optique bien précise pour les deux parties : identifier des opportunités de collaboration gagnant-gagnant. Tout ! Mon expérience à San Francisco a été pour moi comme un véritable MBA en innovation et un tournant dans ma carrière, puisque je suis aujourd’hui Product Manager au sein d’une agence de conseil digital à New York. Si je devais retenir trois choses, cela serait de toujours mettre la compréhension de l’utilisateur final au centre de la conception de son produit, de prototyper pour tester ses idées le plus tôt possible, enfin de savoir reconnaître lorsqu’une idée ne rencontre pas de market fit et de ne pas avoir peur de pivoter. L’exemple de l’application TBH rachetée par Facebook en octobre 2017 pour 100 millions de dollars après seulement soixante- treize jours d’existence illustre bien cela : après avoir levé quelques millions de dollars, et tenté de créer des dizaines d’applications, les fondateurs n’avaient plus que deux mois de financement en banque quand ils ont créé TBH, et ils n’imaginaient sûrement pas la suite ! Qu’en retires-tu qui puisse être utile pour un startupper qui se lance aux États-Unis ?
Pour en savoir plus sur TBH : https://officechai.com/startups/tbh-story/
CÔTE EST
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