MeeT and TRaVeL MaG n°81 janvier-février 2025

NICE Après le Tour de France, Nice se prépare à accueillir en juin 2025 le Sommet des Nations Unies sur l’océan, puis en octobre le championnat du monde EVO (Evolution Championship Series), tout en anticipant les JO d’hiver de 2030 dont elle pilotera les épreuves du pôle glace et la cérémonie de clôture. Un planning international bien rempli pour celle qui sera vraiment au complet lorsqu’elle aura pris possession du nouveau palais des congrès qui va remplacer Acropolis. Encore un peu de patience. CONGRÈS - EXPOSITIONS

Acropolis ayant définitivement tiré sa révérence avant l’été après une spectaculaire destruction, la coulée verte chère à Christian Estrosi peut prolonger sa route jusqu’au Palais des Expositions, offrant 8 ha de verdure supplémentaires aux 12 déjà gagnés en centre ville (75 millions d’euros d’investissements). Le hic, c’est que ce mastodonte disparu, Nice ne dispose plus à ce jour d’un vrai palais des congrès, un cas unique pour une agglomération de cette importance qui a beaucoup investi ces dernières décennies en vue d’attirer les grands évènements nationaux et internationaux (1 500 par an pour 200 millions de retombées). Le nouveau palais des congrès qui devait voir le jour à l’ouest de la ville à l’emplacement de la MIN Fleurs près de l’aéroport international est toujours en attente de décisions et ne devrait pas être inauguré avant 2030, après une série de recours engagés par des associations. D’une surface de près de 60000 m² et d’un coût estimé à 200 millions d’euros, il sera conçu comme un “équipement de dernière génération” et devrait intégrer un méga hall d’exposition, un auditorium de 2 500 places, 2 salles plénières de 400 et 450 places, de nombreuses salles de commission et un vaste parvis, la ville annonçant que 30 % de ses surfaces seront végétalisées. En marge du projet, deux hôtels ont déjà vu le jour, un Sheraton de 234 chambres et un Crowne Plaza Grand Arenas de 129 chambres, deux autres sont annoncés en 3 et 4 étoiles dans les années à venir. D’ici là, Nice devant accueillir en juin 2025 le Sommet des Nations Unies sur l’océan en présence 120 Chefs d’État, la mairie a lancé la construction d’un palais éphémère à l’emplacement de l’ancien parking du port, à quelques minutes du Vieux-Nice. C’est le projet présenté par GL events (pourtant écarté en 2018 de la gestion du palais Acropolis…) qui a été retenu, portant sur la réalisation du Palais de la Méditerranée , une “structure semi-provisoire” à deux niveaux, partagée entre un centre de réunion (3 800 m²) et une nouvelle gare maritime, le tout intégrant une salle plénière de 4 300 m² (2 400 places en théâtre), un espace de réunion et de réception de 1 300 m² et diverses salles de sous-commission. Coût de l’opération, 21 millions d’euros, financée à 60 % minimum par l’ONU et le gouvernement français, pour un site qui, au-delà de la conférence onusienne, devrait accueillir les évènements professionnels à minima pendant quinze ans. En attendant ces deux réalisations, Nice peut heureusement compter sur plusieurs espaces de grande capacité, à commencer par le Palais des Expos qui a survécu à Acropolis en centre-ville (2 halls modulables de 1027 m² et 12 120 m², un auditorium de 250 places, 10 salles de réunion), mais aussi le Palais Nikaïa , dans la plaine du Var, la plus grande salle modulable de la région, dédiée prioritairement aux concerts, qui peut recevoir jusqu’à 6 000 personnes en congrès dans sa grande salle, de 20 à 900 personnes dans la salle Nikaïa Live et 1 200 dans le Hall en configuration cocktail.

© Métropole

Nice Côte d’Azur

CaNNeS

NiCe et

Le projet du futur Palais des congrès à proximité de l’aéroport

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La maquette du Palais de la Méditerranée

Le Palais Nikaïa

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