La Presse Bisontine 163 - Mars 2015

LE GRAND BESANÇON

29 La Presse Bisontine n° 163 - Mars 2015

PATRIMOINE Musée des Maisons Comtoises Destination Nancray pour la caborde des Tilleroyes Située dans l’enceinte d’une ferme aux Tilleroyes, une caborde typique de l’activité viticole de Besançon sera bientôt démontée pour être reconstruite au musée des Maisons Comtoises.

EN BREF

Construction Le C.A.U.E. (Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement) du Doubs organise un atelier “Bien penser son projet” vendredi 20 février de 14 heures à 17 heures dans ses locaux du 21, rue Pergaud à Besançon. C’est un atelier gratuit pour les particuliers qui envisagent de construire ou de modifier leur habitation. L’objectif est de les guider pour qu’ils préparent leur projet sans encombre. Choix du site, budget,

C’ est une caborde qui d’ici quelques mois témoignera du patrimoine viticole régional au musée des Maisons Com- toises de Nancray. Mais avant que le public puisse découvrir “la cabane” en pierre sèche qui servait d’abri à ceux qui travaillaient dans les vignes, il fau- dra d’abord l’acheminer jusque-là. Car la caborde en question se trouve pour l’instant aux Tilleroyes, dans l’enceinte d’une ferme. Autrefois, ce coteau de Besançon était couvert de vigne. On venait de Battant pour la cultiver et produire un vin local. Aujourd’hui, il n’y a plus de traces de raisin sur ces terres muées en pâtures. À demi effondrée, la petite maison de pierre d’une architecture conique fait partie des derniers vestiges de l’histoire viticole bisontine. “Elle date probable- ment du XIX ème siècle. Nous en appren- drons sans doute davantage en la démon- tant” remarque Marie Spinelli-Flesch, directrice du musée. Ce chantier minu- tieux doit démarrer au mois d’avril. Il a été confié à l’Association Patrimoine

Insertion 25 (A.P.I.) qui se chargera éga- lement de la reconstruction de la cabor- de à Nancray. “Il y a 180 mètres cubes de pierre à récupérer. Entre le tri et le démontage, il faut compter deux mois, observe Rémy Sitz, directeur d’A.P.I. 25. La difficulté sur ce genre de projet, c’est qu’il n’existe pas de document sur la manière dont étaient construites ces cabordes. À l’évidence, dans le cas pré- cis, ceux qui l’ont bâtie n’en étaient pas

réglementation, organisation du projet, choix des

Pierre Contoz, président du musée et Michel Courtois, architecte conseil du musée devant la caborde qui sera bientôt démontée.

professionnels seront les points développés par l’architecte du C.A.U.E. qui animera cet atelier. Détails et

d’honorer sa mémoire” confie Michel Courtois. Un budget de 130 000 euros est néces- saire à ce chantier. Le plan de finance- ment est bouclé. “Nous avons reçu 25 000 euros de la Fondation du Patri- moine, et on lance par ailleurs une sous- cription. Le Conseil général doit s’engager hauteur de 35 000 euros, la Région de 20 000 euros. Le député Éric Alauzet ver- se 7 000 euros au titre de la réserve par- lementaire. L’Agglo participe également. Le reste est de l’autofinancement et du mécénat” détaille Pierre Contoz, le pré- sident dumusée des Maisons Comtoises. Avec cette caborde, ce lieu culturel fait un pas de plus dans la conservation du patrimoine rural bâti régional. T.C.

quoi vivre, se reposer, manger. Ils pou- vaient rester sur place, au milieu des vignes où ils travaillaient” observeMichel Courtois, architecte conseil au musée des Maisons Comtoises, qui supervise les opérations. L’homme de l’art est particulièrement attaché à cette caborde. Elle appartient en effet à sa famille qui en a fait don au musée. Dans quelques mois, on la décou- vrira à Nancray, comme elle était à l’origine. “Cette caborde est une maniè- re pour moi de mettre en valeur l’histoire culturelle de mon père, Alphonse Cour- tois. Né à Morteau, il était ténor. Ses qua- lités lyriques lui avaient permis d’entrer à l’opéra de Paris. Mais il a renoncé pour faire du commerce de bestiaux. Ce pro- jet est pour notre famille une manière

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à leur coup d’essai. Nous allons la reconstruire à l’identique, sans mortier.” Dans le secteur, on trou- ve plusieurs de ces cabordes. La plupart sont en ruine. Celle-ci surprend par sa taille : cinq mètres de diamètre intérieur, plus de 10 mètres à l’extérieur si l’on englobe les contre- forts qui maintenaient la stabilité de l’édifice. “Elle est forte, grande, elle avait un étage, un four. Les gens qui étaient là avaient de

“180 mètres cubes de pierre à récupérer.”

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