IIW History 1948-1958
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suivie sur la base de ce nouveau principe. On s'apen;ut que l'nn des criteres dLL calcul des contraintes admissibles etait la fatigue sous forte deformation, conse– quence logique de l'emploi de la variation de la contrainte an lieu de la contrainte maximum. Cepenclant, si cette senle fatigue etait prise en consideration pour le calcnl de la variation admissible de la contrainte, les aciers a limite d 'elasticite relativement faible, tels que les aciers au carbone, seraient, par suite de con– traintes aussi elevees, soumis a un durcissement par ecrouissage prononce. Or, il etait apparu que le metal clurci par ecrouissage avait tendance a se corroder beaucoup plus severement que le metal non ecroui, et qu 'il en resultait des fissures superficielles augmentant localement les contraintes, a un tel point que la rupture etait a craindre au bout de quelques cycles. On clecicla clone, par mesure de secu– rite, cl'eviter l'ecrouissage . On trouva d'ailleurs que la possibilite de durcissement par ecrouissage dependait du caractere plus OU moins local de la contrainte. En tenant compte de tons ces phenomenes, la Sous-Commission B, sous la presidence du Dr VJ. B. CARLSON (Royaume-Uni), put calculer les variations admissibles de contraintes sans faire intervenir de coefficient de securite. Ces variations pouvaient facilement etre repartees sur une courbe « contrainte ad– missible conventionnelle/temperature » pour les aciers au carbone et les aciers faiblement allies de qualite chaucliere normalement utilises. L'etude n'a pas ete, pour l'instant, etendue aux aciers trempes et revenus recemment utilises. En comparant les courbes des contraintes admissibles obtenues par le calcul et les valeurs tirees des divers codes, on constata que la courbe maximum, que l'on pourrait tracer en combinant les pratiques des divers pays, n 'avait jamai. ete clepassee. Cette constatation renforc;a la position de la Sous-Commission_ lorsqu 'elle clut, en 1955, soutenir le premier t exte de son rapport clevant I' ensemble les membres de la Commission principale. En 1956, a Madrid, les recommanda– tions relatives aux contraintes aclmissibles pour les aciers au carbone et faible– ment allies furent approuvees et transmises a l'ISO/TC II sous le titre Calwl des reservoirs a. pression. La Commission avait deja decide, en seance pleniere a Oxford en 1951, que l'emploi d'un coefficient de joint ne repo ait pa ur des considerations realistes et clevait etre evit e. Les pointes de contraintes, utilisees pour la determination de la variation admissible des contraintes, avaient ete, pour la plupart, mesurees sur des fonds bombes. La necessite cl'analyser ces contraintes permit d'entreprendre l'etucle du calcul des fonds bombes. Bien que cette etude n 'ait pas de rapport direct avec le soudage, la Sous-Commission B clecicla de la mener a bien et les fonds bombes furent ajoutes au programme. Au cours de l'assemblee de Madrid en 1956, M. GILG (U...A.), qui avait preside les reunions de l'ISO/TC II a :Madrid en fevrier de la meme annee, expliqua qu'il avait ete impossible a l'ISO, cl'elaborer, pour les materiaux, des specifica– tions internationales acceptables sans reserves par les divers Instituts de Norma– lisation nationaux. I1 demancla clone· a la Commi sion X I de l'IIS de preparer, pour les chauclieres et recipients a pression, une liste des materiaux disponible ' laquelle pourrait sans cloute remplacer une specification internationale qui serait trop pen precise. Une liste preliminaire des aciers de qualit e chaucliere fut done etablie par les soins du President; elle contenait les principaux aciers normalises cl'origine belge, franc;aise, allemande, italienne, neerlanclaise, suedoise, britannique et americaine. On y trouvait les proprietes mecaniques des materiaux, telles que la resistance a la traction, la limite d'elasticite, l'allongement, la striction, les valeurs de resilience a l'ambiante, ainsi que les limites d'elasticite, les charges de rupture et les charges limites de fiuage pour les domaines de temperature clans lesquels chaque acier est utilisable. On y trouvait aussi les pro– prietes chimiques et la reference des rapports d 'oli et aient tirees les proprietes mecaniques a des temperature plus elevees. Dans le cas des aciers dont les pro– prietes a ces hautes temperatures ne sont pas connues, des courbes indiquaient les valeurs minima garantissant la securite. Les membres de la Commission out
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